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Ni vainqueur, ni martyr.. Cheikh AlAssir en fuite L’équipe du site 
Une chose est sure à la fin des évènements sanguinaires qui ont endeuillé la capitale du Sud-Liban Saïda ce week-end : cheikh AlAssir a pris la fuite.
Il avait pourtant juré qu’il n’arrêterait pas sa bataille contre « le Hezbollah, via l’armée libanaise » que « vainqueur ou martyr ». Il n’est ni l’un, ni l’autre.
Il a tout simplement disparu. Le sort de son compagnon de route, l’ex-chanteur Fadel Chaker qui avait traite de tous les noms Sayed Nasrallah et Nabih Berri est lui aussi inconnu.
Du coup, les spéculations vont bon train sur le lieu où il se serait
caché. Après tant de fanfaronne !
L’ambassade du Qatar à Beyrouth serait l’un d’entre eux, signale le site Top News, selon lequel une voiture de la représentation diplomatique serait venue à Saïda, pour l’emmener, après l’avoir évacué en catimini, en tenue de femme en niqab, grâce à l’aide des habitants qui habitent le quartier Abra, où se trouve sa mosquée, Bilal Ben Rabbah, foyer des combats.
Le journal AdDiyar a lui aussi penché pour cette version.
Quant au journal Annahar, il avance qu’AlAssir a pris la fuite lundi matin, vers 10 heures, en direction de Tripoli. Similairement, le journal AlAkhbar assure pour sa part que l’évacuation d’AlAssir s’est faite grâce à la médiation du religieux salafiste tripolitain, Sale Rafei, qui était venu dimanche négocier une issue. Il l’aurait emmené avec lui à la capitale du nord, en échange d’un cessez-le-feu.
A Saïda, des rumeurs circulent, non sans sarcasme, comme quoi ils se serait caché soit dans les caves de son allié politique, le parti de la Jamaa islamiyya ou dans ceux de la député du courant du Futur, Bahia Hariri.
Alors que le journal AlAnbaa parle de l’évasion d’AlAssir vers le quartier Taamir dans le camp palestinien Eïn el-Héloué, lequel avait pris part aux combats, pour lui porter secours.
La milice syrienne Armée syrienne libre (ASL), par la voix de son dirigeant Bassam Dada à elle aussi participé au enchères, sur le lieu d’évasion d’AlAssir, prétendant qu’il se trouve désormais en Syrie et que l’ASL est disposée a mettre tous ses capacités entre ses mains.
Et comme c’est devenu coutumier dans cette milice, cette déclaration rapportée par l’AFP n’a pas tardé à être démentie par un autre dirigeant, Abdel-Hamid Zakkaria, selon lequel les déclarations de Dada n’engagent que sa personne et non pas l’ASL.
Quant au ministre de l’intérieur Marwane Charbel, il va beaucoup plus loin dans sa version, laquelle si elle s’avère vraie, voudrait insinuer que cheikh AlAssir n’aurait même pas participé à la bataille : d’après lui, il aurait quitté Saïda avant même que l’armée n’arrive dans la région.
Des sources interrogées par notre site excluent l’éventualité qu’il ait été quitté la capitale du sud. Tenu pour responsable de la mort de 18 militaires libanais, l’armée libanaise insiste pour l’arrêter, d’autant plus qu’il est depuis ce mardi sous le coup de la justice libanaise.
Il se serait caché dans un appartement de l’un de ses partisans, soupçonne cette source!
Pour ceux qui connaissent l’homme, il ne devrait pas tarder à se manifester.
Beaucoup moins par attachement à sa cause (en l’occurrence sa lutte contre le Hezbollah) que par penchant irrésistible pour l’apparition médiatique.
Une manie qui jusqu’à présent aura couté beaucoup trop de sang, sans compter les haines communautaires qu’elle a attisées !! Al-Manar
Une chose est sure à la fin des évènements sanguinaires qui ont endeuillé la capitale du Sud-Liban Saïda ce week-end : cheikh AlAssir a pris la fuite.Il avait pourtant juré qu’il n’arrêterait pas sa bataille contre « le Hezbollah, via l’armée libanaise » que « vainqueur ou martyr ». Il n’est ni l’un, ni l’autre.Il a tout simplement disparu. Le sort de son compagnon de route, l’ex-chanteur Fadel Chaker qui avait traite de tous les noms Sayed Nasrallah et Nabih Berri est lui aussi inconnu.
Du coup, les spéculations vont bon train sur le lieu où il se serait
caché. Après tant de fanfaronne !L’ambassade du Qatar à Beyrouth serait l’un d’entre eux, signale le site Top News, selon lequel une voiture de la représentation diplomatique serait venue à Saïda, pour l’emmener, après l’avoir évacué en catimini, en tenue de femme en niqab, grâce à l’aide des habitants qui habitent le quartier Abra, où se trouve sa mosquée, Bilal Ben Rabbah, foyer des combats.
Le journal AdDiyar a lui aussi penché pour cette version.
Quant au journal Annahar, il avance qu’AlAssir a pris la fuite lundi matin, vers 10 heures, en direction de Tripoli. Similairement, le journal AlAkhbar assure pour sa part que l’évacuation d’AlAssir s’est faite grâce à la médiation du religieux salafiste tripolitain, Sale Rafei, qui était venu dimanche négocier une issue. Il l’aurait emmené avec lui à la capitale du nord, en échange d’un cessez-le-feu.A Saïda, des rumeurs circulent, non sans sarcasme, comme quoi ils se serait caché soit dans les caves de son allié politique, le parti de la Jamaa islamiyya ou dans ceux de la député du courant du Futur, Bahia Hariri.
Alors que le journal AlAnbaa parle de l’évasion d’AlAssir vers le quartier Taamir dans le camp palestinien Eïn el-Héloué, lequel avait pris part aux combats, pour lui porter secours.La milice syrienne Armée syrienne libre (ASL), par la voix de son dirigeant Bassam Dada à elle aussi participé au enchères, sur le lieu d’évasion d’AlAssir, prétendant qu’il se trouve désormais en Syrie et que l’ASL est disposée a mettre tous ses capacités entre ses mains.
Et comme c’est devenu coutumier dans cette milice, cette déclaration rapportée par l’AFP n’a pas tardé à être démentie par un autre dirigeant, Abdel-Hamid Zakkaria, selon lequel les déclarations de Dada n’engagent que sa personne et non pas l’ASL.
Quant au ministre de l’intérieur Marwane Charbel, il va beaucoup plus loin dans sa version, laquelle si elle s’avère vraie, voudrait insinuer que cheikh AlAssir n’aurait même pas participé à la bataille : d’après lui, il aurait quitté Saïda avant même que l’armée n’arrive dans la région. Des sources interrogées par notre site excluent l’éventualité qu’il ait été quitté la capitale du sud. Tenu pour responsable de la mort de 18 militaires libanais, l’armée libanaise insiste pour l’arrêter, d’autant plus qu’il est depuis ce mardi sous le coup de la justice libanaise.
Il se serait caché dans un appartement de l’un de ses partisans, soupçonne cette source!
Pour ceux qui connaissent l’homme, il ne devrait pas tarder à se manifester.Beaucoup moins par attachement à sa cause (en l’occurrence sa lutte contre le Hezbollah) que par penchant irrésistible pour l’apparition médiatique.
Une manie qui jusqu’à présent aura couté beaucoup trop de sang, sans compter les haines communautaires qu’elle a attisées !! Al-Manar
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