Annonce

Réduire
Aucune annonce.

El ain ezerqa

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • El ain ezerqa

    La belle à l’œil bleue


    lstikhbâr - mwashshah:

    Ô princesse des gazelles, tu es la cause de mon sommeil perdu.
    Ma coupe se remplit de larmes et je vis sans me nourrir.
    Pour toi je me suis querelléavec mes amis et je suis devenu ton serviteur.
    Je me languis douloureusement de toi. Je suis dans la désolation.
    Au crépuscule, la nostalgie du pays me submerge.
    Ô Seigneur, aie pitié de moi et éloigne mes peines
    Ô Seigneur, aie pitié et favorise le retour en mon pays.

    bayt - refrain
    Comme un bizet j'aurai aimé m'envoler très haut et planer dans les cieux. Ô belle à l’œil bleu, ne point voir de beauté à en être envieux, ne pas être blessé par ton regard.

    bayt - refrain
    Dans ton caftan en soie, et ton soroual échancré, ô belle à l’œil bleu, que dire de tes lèvres pourpres sans fard et de tes joues telle une rose épanouie ?

    bayt - refrain
    Danse aux rythmes du bendir enflamme mon cœur(de désirs )ô belle à l’œil bleu.
    Dis-moi que faire ? que dire ?
    Pour apaiser mes délires.

    bayt - refrain
    Quiconque a connu (d'antan) ta splendeur en reste (aujourd'hui) stupéfait à en pleurer en sanglots.
    Ô belle à l'oeil bleu
    Tu as blessé tant d'amoureux qui ne s'en cachent pas.

    bayt - refrain
    L'amour en fait voir tant et plus les gens sensibles l'ont affirmé.
    ô belle à l'oeil bleu.
    Il éprouve jeunes et vieux.
    C'est une calamité. Cela est bien connu.


    Mohammed Cherchâli


    j'ai lu , aimé je partage

    M.G.....
    Dernière modification par Néo, 25 juin 2013, 22h00.

  • #2
    COUCOU mon Rebelle

    Les paroles, cette musique, cette belle interprétation de Reda Doumaz...
    C'est tout simplement ....
    j’emploie un mot qui sera pas copié, je dirais " ouffaaaa"

    Merci mon rebelle j'ignorais que tu connaissais cette œuvre là...
    Merci du partage
    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
    M/SR

    Commentaire


    • #3
      Hello ma rebelle

      Ce sont de tres belles Qasaids et oui je suis aussi amateur de Chaabi

      Merci de me lire et d'apreçier

      Commentaire


      • #4
        Merci Matrix pour le partage

        Je ne pouvais m'empecher de penser a ces mots ..

        je pleure et me lamente comme le ramier esseulé, dans son nid, cherchant sa femelle, et qui gémit de douleur, la nuit durant, incapable de trouver le sommeil, blessé et mortifié par la séparation d'avec la belle, il ne fait que geindre

        tel est l'état de celui qui éprouve une passion lancinante comme moi, ô homme perspicace! car dès qu'il rencontre la beauté, il est pris d'un violent tremblement et ses os se brisent. mais ceux qui n'en ont pas fait l'expérience rateront toujours leurs métaphores et leurs poésies

        l'homme qu'habite la passion s'adonne, à la composition des vers: or fin, joyaux et cornaline, harmonieusement enfilés sur un cordon d'or pur. perles, rubis et diamants bien agencés

        parfois, c'est un maître-tisserand de la soie, émérite, spécialiste des tissus de velours et des étoffes damassées dont tous les modèles sont exposés avec art devant lui, avec des fichus, les ceintures, les blouses et les foulards de tête

        parfois, c'est un orfèvre, un maître de l'art, tout occupé à ciseler les anneaux de cheville, et les bracelets de toutes sortes qui doivent s'adapter parfaitement, les boucles et les pendants d'oreilles, en un travail de virtuose

        parfois, c'est un marchand hindou considérable, à l'apogée de sa fortune, déboursant généreusement or et argent, en échange des draps de Rouen, du damas, de la flanelle, de la soie et des peaux d'autruche tannées

        parfois, c'est comme un ébéniste en train de sculpter, à l'aide du compas, du ciseau, et du tour pour galber le bois ciselé, du bois d'ébène, d'arak, de jais, et de ghnam

        parfois, c'est comme s'il avait été un apprenti du prophète David, il frappe du marteau sur l'enclume, face au foyer et à l'ardeur de ses braises, forgeant des lances, des boucliers, des cuirasses et des sabres

        parfois, il se met à bâtir avec de la roche, élevant des bastions, des enceintes, des coupoles, des palais et des demeures, avec du carrelage en terre cuite, de la faïence, des carreaux de mosaïque de Niebla, et du marbre

        parfois, c'est un capitaine voguant sur une mer abyssale, à bord d'une frégate, il navigue au milieu des flots déchainés et, chaque jour, il doit porter secours aux naufragés et sauver de la noyade des imprudents

        parfois, c'est un cavalier monté sur un cheval noir, sur son poing droit est juché un faucon rapide, tandis que les lanerets geignent, impatients de se lancer sur leur proie, c'est un chasseur de gazelles, des gangas, des pigeons et de tourterelles

        parfois, c'est un pacha à la main de fer et au cœur de lion: quand il donne ses ordres à ses sujets, ceux-ci en tremblent d'effroi, car il est impitoyable et n'accepte ni les requêtes ni les supplications

        parfois, il a l'air d'un ivrogne à l'esprit embrumé, qui ne daigne pas répondre quand on lui parle, tel un sultan qui garde secrètes ses décisions et, armé d'un arc et de flèches, chasse à coups de traits celui qu'il croise sur son chemin

        parfois, il a l'air d'un fou furieux, aux prises avec ses vêtements dont il déchire les manches, son visage change de couleur, son comportement est pareil à celui des noirs

        parfois, il ressemble à un extatique à l'esprit détraqué, les pieds nus écorchés par les pierres du chemin, faisant fuir, à pas précipités, tous ceux qui le rencontrent, si fou qu'il offre son corps aux charognards qui tournoient dans le ciel

        parfois, c'est Taleb et un copiste savant, avec ses encriers, ses plumes en roseau et ses livres, habité par une inspiration divine, il sait exposer clairement et méthodiquement ses connaissances, fruits de sa réflexion, en fleurissant son discours avec des allégories et des sentences

        parfois, il est lucide, heureux, comblé, se délectant à l'audition de vers finement tournés, veillant dans la nuit au lieu de dormir, au son des instruments de cordes dont il savoure la beauté des mélodies

        tel est le comportement du poète, ô haffadh! rapporte-le avec assurance et certitude! sers ton maître avec loyauté et persévère! alors tu pourras gouter à la douce saveur de sa nourriture. Quant au contradicteur de mauvaise foi présente-lui tes condoléances pour sa vie perdue, cet esclave des esclaves

        Qaddour Ben Achour
        The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

        Commentaire


        • #5
          mezzo Bonsoir

          Merci de me lire et merci pour cette jolie contribution
          un plasir de lire ....

          Commentaire

          Chargement...
          X