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Une carte trés intéressante, l'Arabie n'existe plus...A savoir que vont nous réserver ces bureaucrates du Pentagone pour l'Afrique du Nord. 
Moyen Orient actuel
http://www.observatoiredeleurope.com...1ee699787041c7
Moyen Orient modifié par le Pentagone
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Moyen Orient actuel
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Moyen Orient modifié par le Pentagone
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« Au-delà de ces affrontements se profile un danger majeur, celui du divorce entre les mondes, Orient contre Occident, islam contre chrétienté, riches contre pauvres». A deux reprises en quatre jours, le président Jacques Chirac a exigé d'Israël qu'il lève le blocus imposé au Liban en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, appelé à une relance des efforts diplomatiques pour régler les conflits libanais et israélo-palestinien, ainsi que la crise nucléaire avec l'Iran.
A défaut, le président français annonce la reprise de la guerre et un « divorce entre les mondes » entre l'Occident et le monde musulman. On eût tant aimé la même clairvoyance et la même détermination chiraquienne s'agissant de la France et de l'Europe ! Si elle suit des chemins et des buts assez différents, la décomposition du Moyen-Orient va en effet de pair avec celle de l'Europe, au sens notamment où elle semble servir d'abord les intérêts stratégiques et économiques de la première puissance mondiale (Lire La France doit dénoncer la PESC et refuser de payer le chèque britannique et Proche-Orient, la position de la France est en train de s'imposer , de François Asselineau)
Rappelons qu'au lendemain des attentats de New-York, des spécialistes tels Aymeric Chauprade, avaient exposé comment et pourquoi les Etats-Unis, ayant désormais les coudées franches au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, entreprenaient sur plusieurs années un remodelage complet du Proche et Moyen-Orient. Excipant divers prétextes pour convaincre la communauté internationale à les suivre - ou au moins à les laisser faire -, les Américains allaient même utiliser la puissance militaire pour réaliser cette recomposition, au service de leurs intérêts géostratégiques bien compris. Nous avions repris son analyse au début 2003 (Lire Moyen-Orient : le monde attend la France , appelant le Président Jacques Chirac et son excellent Ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, à faire usage du droit de veto français contre la nouvelle guerre d'Irak). Nous résumions ainsi l'enjeu : "Devenus économiquement ultra-dépendants du reste du monde avec un déficit commercial abyssal (450 milliards de dollars), les Etats-Unis sont le consommateur improductif de la planète.
Or, à l'horizon 2015, aura émergé un géant économique : la Chine. Inquiets, ils ont donc entrepris en Asie son encerclement par la Corée du Sud, Taïwan, la Thaïlande, Singapour, les Philippines, le Japon et maintenant l'Asie centrale (depuis le 11 septembre). Ce faisant, ils bloquent à l'Asie nucléaire (Chine, Pakistan, Inde) la route des hydrocarbures de la mer Caspienne, alors même que les besoins de ces pays vont doubler pour soutenir leur demande intérieure. La mainmise d'aujourd'hui sur l'Irak, préalable au contrôle de l'Iran, s'inscrit naturellement dans ce projet. En d'autres termes, Washington a un intérêt stratégique à contrôler la pompe énergétique qui alimente la croissance asiatique, en particulier la croissance chinoise."
Décomposer les Etats - frontières, souveraineté et population - et recomposer la carte sur des critères régionaux et ethniques discutables et dangereux: telle est la logique de l'intégration supranationale en Europe... comme au Moyen-Orient. Si elle veut éviter le piège du "divorce des mondes" et du "choc des civilisations", la France, qui rêve d'un monde multipolaire - et on voit mal qui d'autre qu'elle, affranchie des entraves européennes, voudrait et pourrait mener cette résistance - doit gravement se poser la question de savoir s'il faut continuer à laisser les Etats-Unis recomposer la carte du monde.
En effet, dans la tribune ci-dessous, Pierre Hillard* révèle et commente une carte fort intriguante du Moyen-Orient, publiée par une revue militaire américaine (AFJ : Armed Forces Journal), en juin dernier, c'est à dire peu avant l'intervention Israélienne au Liban. Il s'agit d'une carte, pour l'instant, de politique-fiction, intitulée "Redrawing the Middle East Map" ("Before" et "After", à la suite du présent article) qui recompose le Moyen-Orient sur des critères ethniques, plus précisément tout ce qui se trouve dans un triangle Turquie-Afghanistan-Yemen, tel que les stratèges américains le souhaitent dans le cadre du fameux projet de remodelage d'un "grand Moyen-Orient" musulman jusqu'au Maroc. L'objectif annoncé : pacifier les "zones chaudes par les frontières prévues dans le nouveau monde démocratqiue, libéral et bien pensant de Washington" commente Pierre Hillard. Tiens, on croyait que faire la paix imposait d'abolir les frontières ?... ChB
La suite...
http://www.observatoiredeleurope.com...ient_a521.html
A défaut, le président français annonce la reprise de la guerre et un « divorce entre les mondes » entre l'Occident et le monde musulman. On eût tant aimé la même clairvoyance et la même détermination chiraquienne s'agissant de la France et de l'Europe ! Si elle suit des chemins et des buts assez différents, la décomposition du Moyen-Orient va en effet de pair avec celle de l'Europe, au sens notamment où elle semble servir d'abord les intérêts stratégiques et économiques de la première puissance mondiale (Lire La France doit dénoncer la PESC et refuser de payer le chèque britannique et Proche-Orient, la position de la France est en train de s'imposer , de François Asselineau)
Rappelons qu'au lendemain des attentats de New-York, des spécialistes tels Aymeric Chauprade, avaient exposé comment et pourquoi les Etats-Unis, ayant désormais les coudées franches au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, entreprenaient sur plusieurs années un remodelage complet du Proche et Moyen-Orient. Excipant divers prétextes pour convaincre la communauté internationale à les suivre - ou au moins à les laisser faire -, les Américains allaient même utiliser la puissance militaire pour réaliser cette recomposition, au service de leurs intérêts géostratégiques bien compris. Nous avions repris son analyse au début 2003 (Lire Moyen-Orient : le monde attend la France , appelant le Président Jacques Chirac et son excellent Ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, à faire usage du droit de veto français contre la nouvelle guerre d'Irak). Nous résumions ainsi l'enjeu : "Devenus économiquement ultra-dépendants du reste du monde avec un déficit commercial abyssal (450 milliards de dollars), les Etats-Unis sont le consommateur improductif de la planète.
Or, à l'horizon 2015, aura émergé un géant économique : la Chine. Inquiets, ils ont donc entrepris en Asie son encerclement par la Corée du Sud, Taïwan, la Thaïlande, Singapour, les Philippines, le Japon et maintenant l'Asie centrale (depuis le 11 septembre). Ce faisant, ils bloquent à l'Asie nucléaire (Chine, Pakistan, Inde) la route des hydrocarbures de la mer Caspienne, alors même que les besoins de ces pays vont doubler pour soutenir leur demande intérieure. La mainmise d'aujourd'hui sur l'Irak, préalable au contrôle de l'Iran, s'inscrit naturellement dans ce projet. En d'autres termes, Washington a un intérêt stratégique à contrôler la pompe énergétique qui alimente la croissance asiatique, en particulier la croissance chinoise."
Décomposer les Etats - frontières, souveraineté et population - et recomposer la carte sur des critères régionaux et ethniques discutables et dangereux: telle est la logique de l'intégration supranationale en Europe... comme au Moyen-Orient. Si elle veut éviter le piège du "divorce des mondes" et du "choc des civilisations", la France, qui rêve d'un monde multipolaire - et on voit mal qui d'autre qu'elle, affranchie des entraves européennes, voudrait et pourrait mener cette résistance - doit gravement se poser la question de savoir s'il faut continuer à laisser les Etats-Unis recomposer la carte du monde.
En effet, dans la tribune ci-dessous, Pierre Hillard* révèle et commente une carte fort intriguante du Moyen-Orient, publiée par une revue militaire américaine (AFJ : Armed Forces Journal), en juin dernier, c'est à dire peu avant l'intervention Israélienne au Liban. Il s'agit d'une carte, pour l'instant, de politique-fiction, intitulée "Redrawing the Middle East Map" ("Before" et "After", à la suite du présent article) qui recompose le Moyen-Orient sur des critères ethniques, plus précisément tout ce qui se trouve dans un triangle Turquie-Afghanistan-Yemen, tel que les stratèges américains le souhaitent dans le cadre du fameux projet de remodelage d'un "grand Moyen-Orient" musulman jusqu'au Maroc. L'objectif annoncé : pacifier les "zones chaudes par les frontières prévues dans le nouveau monde démocratqiue, libéral et bien pensant de Washington" commente Pierre Hillard. Tiens, on croyait que faire la paix imposait d'abolir les frontières ?... ChB
La suite...
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