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Piqûres et morsures

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  • Piqûres et morsures

    Son corps est rayé de jaune et de noir, son torse recouvert de poils. Elle nous enquiquine sur la terrasse, dans le jardin ou à la plage… Il s’agit de l’abeille bien sûr ! Mais rassurez-vous, elle ne pique qu’une fois et seulement si elle est dérangée. «L’appareil venimeux est situé à l’extrémité postérieure de l’abdomen avec un aiguillon mobile connecté à une paire de glandes venimeuses», explique Khalid Yaqini. Lorsqu’elle pique, une partie de celui-ci est arrachée avec le dard entraînant sa mort.
    Son grand frère, le bourdon, est beaucoup plus volumineux et velu. Il est reconnaissable à son bruit particulièrement prononcé. Contrairement, à sa petite sœur, il ne laisse jamais son dard. Leur cousine, la guêpe, mesure 15 mm. Son corps, totalement lisse et dépourvu de poils, nous permet de la différencier de l’abeille.
    Mais des trois membres de la famille, c’est du cousin dont il faut se méfier : le frelon ! 35 mm au garrot, ce récidiviste ne se gênera pas pour vous attaquer plusieurs fois de suite.
    Concernant la piqûre de nos 4 fantastiques, elle est toujours douloureuse en particulier chez le frelon dont le dard est plus long. «La douleur est immédiate et un œdème se développe rapidement, associé à gonflement de la partie touchée». Cette réaction s’accompagne parfois de démangeaisons. Ces symptômes disparaissent généralement en quelques heures.
    «Pour les abeilles, l’aiguillon et la glande à venin qui restent accrochés à la peau de la victime doivent être enlevés à l’aide d’une pince à épiler, car l’appareil continue à injecter les réserves de venin», informe le praticien. Qu’il s’agisse d’une piqûre d’abeille, de guêpe, de bourdon ou de frelon, il faudra créer un choc thermique sur la zone pour diminuer le gonflement et la douleur (eau très chaude/glaçon, par exemple). «Cette pratique possède un effet antalgique et antioedémateux efficace et rapide. Il faut compléter le traitement par une désinfection locale avec un antiseptique», conseille la même source. En cas de piqûres à la main, n’oubliez pas d’ôter bagues, bracelets et montres. «Une piqûre en bouche et en gorge peut être dangereuse (risque d’étouffement provoqué par le gonflement de la zone piquée)», prévient le spécialiste. Dans ce cas de figure, sucez un glaçon et consultez rapidement un médecin. Enfin, si vous êtes allergique, il faut aller d’urgence à l’hôpital : «mettez la victime en position latérale de sécurité, tête légèrement en arrière, les voies respiratoires bien dégagées».
    Examen clinique

    Prudence également avec la vipère «à ne pas confondre avec la couleuvre qui, elle, est inoffensive».
    La vipère aime particulièrement le soleil et le bord de l’eau. «Elle n’attaque que si elle se sent menacée et elle fuit la plupart du temps», autrement dit, si elle vous mord c’est que vous l’aurez bien cherché. En effet, elle prévient généralement trois fois avant d’attaquer. Elle bat en retraite, relève la tête puis mord généralement sans injecter de venin. Si venin, elle en injecte 10 à 20 mg provoquant l’apparition d’un œdème dans les 10 minutes qui suivent. La douleur est instantanée. Du sang peut s’en écouler. Si la dose complète de venin est injectée (très rare), une heure après, des vertiges, vomissements et des diarrhées peuvent apparaître. Cette dose peut tuer un adulte.
    En cas de morsure, «désinfectez la plaie avant d’y appliquer une poche de glace. Réalisez ensuite un bandage pas trop serré, pour ralentir la progression du venin sans gêner la vascularisation» (pas de garrot au risque de devoir amputer.» conseille Khalid Yaqini. Et surtout transporter la victime au service d’urgences le plus proche : «Des symptômes mineurs et rassurants ne doivent jamais amener à laisser le patient à domicile, la gradation doit toujours être réalisée dans un service d’urgence». Il rappelle également que contrairement aux idées reçues, «sucer la plaie, l’ouvrir ou la brûler ne vaut rien».
    Comment faire l’impasse, au Maroc, sur les scorpions ? Il en existe plusieurs espèces dans notre pays. «Les plus dangereuses sont le scorpion noir (l’Androctonus mauritanicus) et l’espèce jaune (Butus occitanus)». Après piqûre, le venin de scorpion va se diffuser rapidement dans le corps humain. La piqûre est la plus fréquente durant les mois chauds avant 9 h et après 18 h. Les parties les plus touchées sont les mains et les pieds. La fixation du venin au niveau des tissus sera à l’origine de manifestations cliniques pouvant mettre en jeu la vie du malade.
    En cas de piqûre, le médecin-urgentiste conseille de calmer la victime et son entourage et de faire un examen clinique afin d’évaluer l’importance de la piqûre. En fonction de la dose de venin injectée, nous pouvons retenir trois cas de figure. Si le patient présente «des signes locaux au point d’inoculation (douleur, rougeur, engourdissement local...)», sa vie n’est pas en danger. Si vous observez chez le patient «des frissons, de la sueur, des rougeurs cutanées, de la température (+38°) des nausées, vomissement, diarrhées…», il faut commencer à s’inquiéter, car sa vie peut être mise en danger. Dans les pires des cas, on peut observer une «défaillance des constantes vitales» (état de conscience, état respiratoire, pouls, tension artérielle, température) ce qui peut être fatal pour la victime. Dans tous les cas, consultez rapidement un médecin et «évitez de scarifier la plaie, de la sucer pour en retirer le venin, de poser un garrot. Désinfecter la blessure et donner du paracétamol, si douleur». Le praticien tient également à rappeler que quelle que soit l’origine de la morsure ou piqure, si l’état de la victime vous semble grave (multiples piqûres, malaise, perte de connaissance…), n’hésitez pas à alerter les secours ou conduisez-la immédiatement au centre de soins le plus proche.
    En cas d’intoxication, appelez le Centre marocain antipoison au 0801 000 180 (prix d’une communication locale).
    Explications : Pr Khalid Yaqini, praticien hospitalier au service d’accueil des urgences au CHU Ibn Rochd de Casablanca

    «L’allergie au venin d’hyménoptère est une pathologie fréquente»

    Quelles sont les «vilaines bêtes» dont il faut principalement se méfier au Maroc durant la période estivale ?
    Les piqûres d’insectes (guêpes, abeilles, frelon, etc.), d’araignées (mygale, veuve noire), mais également celles dues aux scorpions ou aux vipères, sont fréquentes dans notre pays. Elles sont graves et peuvent mettre en jeu le pronostic vital en l’absence de traitement rapide et efficace.
    Quelle en est la plus dangereuse ?
    Il y en a deux dont il faut particulièrement se méfier : le scorpion et la vipère. L’envenimation scorpionique au Maroc par sa fréquence représente un vrai problème de santé publique. Selon les données épidémiologiques établies par le Centre antipoison du Maroc (CAPM), l’intoxication par piqûre de scorpion occupe la première place parmi les différentes intoxications (30%). La piqûre de scorpion est particulièrement dangereuse chez l’enfant. Les régions les plus touchées par ce fléau sont les provinces du centre et du sud du Maroc : Agadir, Safi, Béni Mellal, Essaouira, Kalâa Sreghna, Khouribga, Marrakech et Tiznit etc...
    Les morsures de serpents, à l’origine d’une très forte mortalité au Maroc, constituent une urgence médicochirurgicale préoccupante, surtout en période estivale.
    Plus de 100 000 Décès annuels sont enregistrés dans le monde. Au Maroc, 84 morsures de serpent sont déclarées au Centre antipoison chaque année. Avec de 5,66% de décès sur une étude rétrospective de 1 423 cas déclarés sur la période 1992-2007.
    De nombreuses espèces sont retrouvées dans les régions chaudes du Royaume, dont principalement les formes Bitis et Equis.
    Leurs piqûres/morsures représentent-elles un réel danger pour l’Homme ?
    Chez les hyménoptères : Lors d’une piqûre simple de guêpe, abeille ou frelon, la douleur est immédiate et un œdème se développe rapidement, ce qui peut être dangereux lors d’une piqûre faciale ou buccale. Lors de piqûres multiples survenant au cours d’un accident impliquant plusieurs dizaines ou centaines d’insectes, les quantités de venin injectées sont alors importantes et le risque pour l’Homme plus grand, notamment chez les allergiques (choc anaphylactique).
    De nombreuses espèces de mygales sont capables de projeter les poils urticants présents sur leur abdomen, ce qui peut aboutir à des lésions oculaires irritatives pouvant nécessiter plusieurs mois de traitement.
    Y a-t-il un traitement contre l’allergie au venin d’hyménoptère ?
    L’allergie au venin d’hyménoptère est une pathologie fréquente nécessitant une sensibilisation préalable. Les patients allergiques peuvent présenter, en cas de piqûre unique, un choc anaphylactique qui doit être pris en charge en urgence (remplissage vasculaire par cristalloïdes, adrénaline), un œdème de Quincke, une urticaire, un bronchospasme nécessitant aussi une prise en charge en urgence. De tels patients peuvent être désensibilisés.
    Les bons gestes préventifs

    «Contre les piqûres de scorpion : regardez où vous poser les pieds, ne jamais marcher pieds nus. Dans le désert, éclairer le sol la nuit. Ne retournez les pierres avec les mains ou les pieds, car c’est là où réside, en général, le scorpion. Protégez les portes et fenêtres d’une grille fine. Ne pas jouer avec un scorpion ni essayer de le capturer. Vérifiez vos chaussures, vêtements ou sacs avant de les utiliser. En randonnée, inspectez votre lit avant de se coucher. Pour éviter d’être piqué en plein air (abeilles, guêpes, etc.), évitez de porter des couleurs éclatantes et des parfums ou des déodorants forts, qui attirent les insectes. Il faut porter des manches longues, des pantalons, des chaussures et un chapeau pour réduire la surface de peau exposée. Utilisez des sprays insectifuges sur les parties de peau exposées. Utilisez des produits insectifuges ou des bougies lorsque vous êtes assis. Ne laissez pas de boisson sucrée et de nourriture exposées. Éviter les zones d’eau immobile ou stagnante. Ne pas s’approcher des hautes herbes ou des buissons. Rentrez votre pantalon dans vos chaussettes lorsque vous randonnez dans la broussaille ou les herbes en friche. Et enfin, pour éviter de se faire mordre par un serpent : portez des bottes, des chaussettes et des pantalons longs pour aller marcher dans les hautes herbes. Regardez où vous mettez les pieds et où vous vous asseyez. Ne mettez pas les mains n’importe où, en particulier dans les trous, les anfractuosités et sous les pierres. Prenez un téléphone portable pour pouvoir contacter les secours en cas de problème», conclut finalement le spécialiste.
    Publié le : 25 Juin 2013 - Priscilla Maingre, LE MATIN

  • #2
    Faut vraiment l'avoir cherché pour se farie piquer par une abeille . C'est un animal pacifique et d'une importance capitale pour les éco-systèmes.

    Tout le contraire d'une guêpe . Guêpe et abeille ne sont pas la même espèce , et le frelon est à la guêpe ce que le bourdon est à l'abeille.

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    • #3
      C'est un animal pacifique et d'une importance capitale pour les éco-systèmes.
      Il appartient a quelle famille cet animal?

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      • #4
        Non mais c'est bon amidelanature ne me prends pas pour un niais , trop de gens considèrent les insectes comme des "choses" horribles à écraser absolument alors que ce sont des animaux comme leur chat ou chien , des êtres vivants comme nous.

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        • #5
          Bourguinon,

          salut, le probleme n'est pas dans L'Enfant ou l'adulte qui écrase une abeillem, mais les OGM et les insectides de Monsando qui tuent des centaines de milliers d'abeilles. C'est ça qui est éffrayant.

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          • #6
            J'imagine qu'un travailleur chez Monsanto bien paié serait bien habillé, trés civilisé, peut-être meme un vegetarien. Il écoute Mozart et Beethoven. Il a un Labrador purebred. Il ne mange que bio.

            Mais bizarrement, il travaille pour une entreprise qui massacre les abeilles.:22:
            Dernière modification par absent, 26 juin 2013, 22h48.

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            • #7
              dans l'article on parle de provoquer un choc thermique (glaçon) pour calmer la douleur et éviter les œdèmes ,bein ma grand mère avait une autre solution c'est de frotter la zone piquée avec de la boue et ça marchait comme tous les remèdes de mani

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              • #8
                Amidelanature,

                On ne choisis pas toujours l'entreprise où on travaille par ces temps durs de crise.
                Il faut bien manger et nourrir sa famille, les travailleurs n'y sont pour rien, c'est la politique des dirigeants qui est à blâmer.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  J'ai une peur bleue des piqûres d'abeille à cause d'allergie...:22:

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