La décision de l’Audience nationale, la plus haute juridiction espagnole, de poursuivre des dirigeants du polisario et de l'Algerie pour génocide et violations graves des droits de l’Homme, constitue une « victoire très importante » pour les victimes et pour la justice universelle, a souligné, jeudi à Madrid, l’avocat Jose Manuel Romero Gonzalez.
« Il s’agit d’une victoire très importante qui constitue le couronnement d’un long processus d’investigation entamé depuis des années », a affirmé lors d’une conférence de presse Romero Gonzalez, avocat des sahraouis victimes des violations graves des droits de l’Homme perpétrées dans les camps de Tindouf depuis 1979.
L’Audience nationale a jugé recevable la plainte déposée par une ONG et des Sahraouis contre des dirigeants du polisario et de hauts responsables algériens, accusés de « génocide, assassinats, blessures, détention illégale,terrorisme, tortures et disparitions », rappelle-t-on.
« Un total de 28 accusés seront poursuivis par l’Audience nationale espagnole », a précisé la défense, indiquant que la plupart d’entre eux ont quitté le territoire européen après avoir eu vent du dépôt de cette plainte, qui « répond à tous les critères dictés par la justice espagnole ».
Romero Gonzalez a, dans le même sens, relevé l’existence de « témoins oculaires et de forts indices » devant inculper les mis en cause, appelant l’Algérie et le polisario à collaborer avec la justice espagnole pour faire la lumière et « déterminer la vérité » sur ces actes graves qui s’inscrivent dans le cadre des « crimes contre l’humanité ».
« Indépendamment des pays concernés, la justice doit prévaloir en vue d’aboutir à la vérité », a insisté l’avocat espagnol, faisant observer qu’il ne ménagera aucun effort pour aller jusqu’au bout dans cette affaire.
Le juge du Tribunal central d’instruction N 5 de l’Audience nationale espagnole a accepté définitivement le traitement de la plainte qui avait été déposée le 14 décembre 2007, par des victimes du Polisario et une ONG sahraouie, contre de hauts responsables algériens et des membres de la sécurité et dirigeants du Polisario, dont certains portent encore la nationalité espagnole.
La plainte est intervenue après la visite de plusieurs membres du barreau espagnol dans les Provinces du sud où ils avaient recueilli les témoignages de près de 50 personnes et constaté de visu les traces de tortures qu’elles portent toujours sur leurs corps. Cette visite a permis aux avocats espagnols de mieux comprendre cette plainte, qui a été appuyée par des dossiers médicaux rédigés par des experts internationaux ayant constaté l’état physique et psychique des victimes, dont 76 cas uniquement à Laâyoune.
La défense des victimes sahraouies s’était rendue à Laâyoune où elle avait pu constater qu’un grand nombre de victimes portaient de graves séquelles de tortures infligées par des tortionnaires du Polisario à des sahraouies et même à des fondateurs du mouvement séparatiste « pour la simple raison qu’ils ne partageaient pas leur vision ».
Des victimes du polisario, toujours en vie, avaient par ailleurs livré aux représentants de la presse espagnole et aux correspondants de la presse internationale accréditée à Madrid, lors d’un dernier déplacement en Espagne, des témoignages émouvants sur leur triste expérience dans les geôles du polisario en territoire algérien.
D’autres victimes, comme les militants des droits de l’Homme Dahi Aguai et Saadani Maalainine, fille d’une figure emblématique du polisario, en l’occurrence feu El Wali Sheikh Slama, avaient eux aussi présenté des témoignages accablants sur la souffrance et l’humiliation infligées à un grand nombre de sahraouis par des dirigeants du polisario.
La décision de l’Audience nationale, qui s’était prononcée par le passé sur des procès concernant le Chili, le Honduras et l’Argentine, vise à établir les faits et responsabilités des personnes incriminées dans ces violations graves.
Parmi les dirigeants du polisario dénoncés par la plainte figurent l’ex-représentant du Polisario en Espagne, Brahim Ghali, (actuellement en Algérie), le « ministre » de l’information de la pseudo république sahraouie, Sid Ahmed Batal et le « ministre » de l’éducation de cette même prétendue république , Bachir Mustapha Sayed.
Les dénommés Khalil sidi Mhamed, « ministre » des colonies, Mohamed Khaddad, actuel coordinateur avec la MINURSO et ancien directeur général de la sécurité militaire, ainsi que des officiers de l’armée algérienne sont également accusés de tortures sur des membres de la population sahraouie.
« C’est une énorme injustice que de voir celui qui m’a arrêté et torturé pendant six ans dans les camps de Tindouf pouvoir circuler librement en Espagne et faire tranquillement sa propagande sans payer pour ses crimes », avait alors dénoncé Houcine Baida, militant sahraoui des droits de l’Homme et victime du polisario, en référence à Brahim Ghali, qui était le représentant du polisario en Espagne, avant que la direction de Tindouf ne l’affecte en Algérie juste après la présentation de cette plainte à Madrid
MAP
PS:Pour éviter des HS sur la MAP , la décision de l'Audience Nationale Espagnole peut être vérifiée par ailleurs
« Il s’agit d’une victoire très importante qui constitue le couronnement d’un long processus d’investigation entamé depuis des années », a affirmé lors d’une conférence de presse Romero Gonzalez, avocat des sahraouis victimes des violations graves des droits de l’Homme perpétrées dans les camps de Tindouf depuis 1979.
L’Audience nationale a jugé recevable la plainte déposée par une ONG et des Sahraouis contre des dirigeants du polisario et de hauts responsables algériens, accusés de « génocide, assassinats, blessures, détention illégale,terrorisme, tortures et disparitions », rappelle-t-on.
« Un total de 28 accusés seront poursuivis par l’Audience nationale espagnole », a précisé la défense, indiquant que la plupart d’entre eux ont quitté le territoire européen après avoir eu vent du dépôt de cette plainte, qui « répond à tous les critères dictés par la justice espagnole ».
Romero Gonzalez a, dans le même sens, relevé l’existence de « témoins oculaires et de forts indices » devant inculper les mis en cause, appelant l’Algérie et le polisario à collaborer avec la justice espagnole pour faire la lumière et « déterminer la vérité » sur ces actes graves qui s’inscrivent dans le cadre des « crimes contre l’humanité ».
« Indépendamment des pays concernés, la justice doit prévaloir en vue d’aboutir à la vérité », a insisté l’avocat espagnol, faisant observer qu’il ne ménagera aucun effort pour aller jusqu’au bout dans cette affaire.
Le juge du Tribunal central d’instruction N 5 de l’Audience nationale espagnole a accepté définitivement le traitement de la plainte qui avait été déposée le 14 décembre 2007, par des victimes du Polisario et une ONG sahraouie, contre de hauts responsables algériens et des membres de la sécurité et dirigeants du Polisario, dont certains portent encore la nationalité espagnole.
La plainte est intervenue après la visite de plusieurs membres du barreau espagnol dans les Provinces du sud où ils avaient recueilli les témoignages de près de 50 personnes et constaté de visu les traces de tortures qu’elles portent toujours sur leurs corps. Cette visite a permis aux avocats espagnols de mieux comprendre cette plainte, qui a été appuyée par des dossiers médicaux rédigés par des experts internationaux ayant constaté l’état physique et psychique des victimes, dont 76 cas uniquement à Laâyoune.
La défense des victimes sahraouies s’était rendue à Laâyoune où elle avait pu constater qu’un grand nombre de victimes portaient de graves séquelles de tortures infligées par des tortionnaires du Polisario à des sahraouies et même à des fondateurs du mouvement séparatiste « pour la simple raison qu’ils ne partageaient pas leur vision ».
Des victimes du polisario, toujours en vie, avaient par ailleurs livré aux représentants de la presse espagnole et aux correspondants de la presse internationale accréditée à Madrid, lors d’un dernier déplacement en Espagne, des témoignages émouvants sur leur triste expérience dans les geôles du polisario en territoire algérien.
D’autres victimes, comme les militants des droits de l’Homme Dahi Aguai et Saadani Maalainine, fille d’une figure emblématique du polisario, en l’occurrence feu El Wali Sheikh Slama, avaient eux aussi présenté des témoignages accablants sur la souffrance et l’humiliation infligées à un grand nombre de sahraouis par des dirigeants du polisario.
La décision de l’Audience nationale, qui s’était prononcée par le passé sur des procès concernant le Chili, le Honduras et l’Argentine, vise à établir les faits et responsabilités des personnes incriminées dans ces violations graves.
Parmi les dirigeants du polisario dénoncés par la plainte figurent l’ex-représentant du Polisario en Espagne, Brahim Ghali, (actuellement en Algérie), le « ministre » de l’information de la pseudo république sahraouie, Sid Ahmed Batal et le « ministre » de l’éducation de cette même prétendue république , Bachir Mustapha Sayed.
Les dénommés Khalil sidi Mhamed, « ministre » des colonies, Mohamed Khaddad, actuel coordinateur avec la MINURSO et ancien directeur général de la sécurité militaire, ainsi que des officiers de l’armée algérienne sont également accusés de tortures sur des membres de la population sahraouie.
« C’est une énorme injustice que de voir celui qui m’a arrêté et torturé pendant six ans dans les camps de Tindouf pouvoir circuler librement en Espagne et faire tranquillement sa propagande sans payer pour ses crimes », avait alors dénoncé Houcine Baida, militant sahraoui des droits de l’Homme et victime du polisario, en référence à Brahim Ghali, qui était le représentant du polisario en Espagne, avant que la direction de Tindouf ne l’affecte en Algérie juste après la présentation de cette plainte à Madrid
MAP
PS:Pour éviter des HS sur la MAP , la décision de l'Audience Nationale Espagnole peut être vérifiée par ailleurs
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