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Coupe des Confédérations : Un dernier carré royal

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  • Coupe des Confédérations : Un dernier carré royal

    Un plateau de rêve. Les demi-finales de la Coupe des Confédérations réuniront douze titres mondiaux. Recordman de succès au Mondial, avec cinq décrochés dans son histoire (1958, 1962, 1970, 1994, 2002), le Brésil sera opposé mercredi à l’Uruguay, victorieux de la compétition à deux reprises (1930, 1950). Championne du monde en titre, l’Espagne défiera le lendemain l’Italie, qui affiche quatre trophées au compteur (1934, 1938, 1982, 2006). Souvent décriée, la Coupe des Confédérations offre un dernier carré d’exception, où se mesureront quatre des plus grandes nations du football. Jamais autant de titres n’avaient été réunis au stade des demi-finales dans une compétition internationale. Mais à l’heure de se retrouver, les pays concernés se présentent dans des états de forme disparates. Le point sur leur situation actuelle et ce qu’elles peuvent espérer à un an de la Coupe du monde au Brésil.
    BRESIL, LA PRESSION A LA MAISON

    Où en est-il ? : Ça va mieux. Depuis le début de la Coupe des Confédérations, les Brésiliens donnent des garanties sur leur potentiel, au moment où supporters et médias s’inquiétaient sérieusement pour l’avenir de leur sélection. Ils ont bouclé le premier tour avec trois victoires en autant de rencontres et neuf buts marqués pour seulement deux encaissés. En incluant son résultat contre la France en amical (3-0), la sélection auriverde reste sur quatre succès de rang. Rassurant, alors que le Brésil avait remporté une seule de ses huit dernières rencontres avant de défier les Bleus à Porto Alegre. Des résultats en berne qui l’ont fait tomber à la 22e place du classement FIFA. Nommé sélectionneur en novembre dernier, Luiz Felipe Scolari a rapidement dégagé une équipe-type. Champion du monde avec la Seleçao en 2002, il a lancé l’objectif Mondial depuis bientôt huit mois et le travail commence à porter ses fruits. Un titre en Coupe des Confédérations validerait les progrès.

    Quelles ambitions pour le Mondial 2014 ? : Au Brésil, tout autre résultat qu’une victoire serait vécue comme une catastrophe nationale. Sur les deux dernières éditions de la Coupe du monde, la Seleçao, éliminée par la France en 2006 puis par les Pays-Bas en 2010, s’est arrêtée au stade des quarts de finale. Pour espérer décrocher la victoire finale dans un an, les Brésiliens devront réussir l’amalgame entre deux générations. Celle emmenée par Thiago Silva, Fred ou encore Dani Alves, devra accompagner la nouvelle vague, symbolisée par Neymar, Oscar et Lucas Moura. Si les Auriverde semblent avoir un temps de retard sur la concurrence pour figurer parmi les grands favoris du Mondial, ils ont les moyens de réaliser l’exploit. Surtout qu’avec la ferveur populaire qui les accompagnera, le Brésil attendant d’accueillir un Mondial depuis plus de soixante ans, rien ne leur parait impossible.
    ESPAGNE, ET MAINTENANT LE QUADRUPLE ?

    Où en est-elle ?
    : Toujours au top. Meilleure équipe au classement FIFA, la Roja reste la référence sur le plan mondial. Championne du monde et double championne d’Europe en titre, elle rafle tout sur son passage depuis 2008, hormis un accroc lors de la Coupe des Confédérations 2009. Invaincus depuis quinze rencontres en phase finale de grande compétition , les Espagnols ont donné des signes de fébrilité au cours de leur campagne de qualification pour le prochain Mondial. Ils ont notamment concédé deux matches nuls à domicile, contre la France (1-1) puis la Finlande (1-1). Mais ils ont remis les pendules à l’heure en s’imposant à Saint-Denis contre les Bleus en mars dernier (0-1), pour reprendre la main dans leur groupe. Ils sortent d’un premier tour sans fausse note dans cette Coupe des Confédérations (trois succès en autant de rencontres, quinze buts marqués, un concédé). Avec une ossature toujours fortement inspirée du Barça, l’Espagne se maintient à un niveau d’excellence.

    Quelles ambitions pour le Mondial 2014 ?
    : Le titre, et rien d’autre. En empochant un deuxième sacre mondial consécutif, après avoir déjà remporté deux Euros à la suite, les hommes de Vicente Del Bosque écriraient définitivement l’histoire du football. Si elle doit encore assurer sa qualification pour la compétition, la Roja l’abordera forcément dans une position de grandissime favorite et d’équipe à abattre. Ce sera certainement le dernier grand défi international pour certains cadres de la génération dorée espagnole, comme Xavi, Xabi Alonso, Iker Casillas ou David Villa. Absents des finales de Ligue des champions depuis deux saisons, le Real Madrid et le FC Barcelone, dont sont issus 75% des joueurs de la sélection, ont montré certaines limites sur le plan européen. Mais l’Espagne reste au-dessus de ses concurrents directs. Jusqu’à preuve du contraire...
    ITALIE, UNE MUE SI DIFFICILE

    Où en est-elle ? : Entre deux eaux. Depuis l’arrivée de Cesare Prandelli au poste de sélectionneur à l’été 2010, la Nazionale a entamé sa transformation sous l’impulsion de l’ancien entraîneur de la Fiorentina. Ce dernier a souhaité donner une identité de jeu basée sur la possession de balle et sur l’offensive à l’Italie, berceau du Catenaccio. Une mue réussie au vu des résultats obtenus par la Squadra Azzurra ces trois dernières saisons. Elle reste sur une place de finaliste de l’Euro 2012, lourdement défaite par l’Espagne (4-0). La huitième nation au classement FIFA est aussi parfaitement lancée vers la qualification pour le Mondial 2014, en occupant la tête d’un groupe largement à sa portée, avec quatre points d’avance sur la Bulgarie. Mais depuis le début de la Coupe des Confédérations, l’Italie affiche ses fragilités, notamment défensives. Elle a encaissé huit buts en trois rencontres et est encore à la recherche de son équilibre.

    Quelles ambitions pour le Mondial 2014 ? : Une place dans le dernier carré serait déjà une excellente performance, même si les quarts de finale apparaissent comme un objectif plus raisonnable pour la Nazionale. Depuis son excellent parcours lors de l’Euro 2012, l’Italie n’a plus battu une nation majeure du football mondial. Elle s’est inclinée contre le Brésil dimanche (2-4), après avoir perdu face à la France en novembre (1-2) et en Angleterre au mois d’août (2-1). Deux revers concédés en matches amicaux, qui s’ajoutent aux nuls contre les Pays-Bas (1-1) et le Brésil en mars (2-2). Les performances de l’Italie au Brésil dans un an dépendront aussi de l’évolution de sa jeune garde, guidée par Mario Balotelli, accompagné de Stephan El Shaarawy et Mattia De Sciglio, pour ne citer qu’eux. Prandelli a placé une grande confiance en eux et ils devront la lui rendre à l’occasion de ce Mondial 2014, où l’Italie pourrait être trop juste pour se mêler à la bataille finale.
    URUGUAY, S’APPUYER SUR 2010

    Où en est-il ?
    : Dans l’expectative. Quatrième du Mondial 2010, après avoir bénéficié d’un parcours relativement clément jusqu’en demi-finales (Corée du Sud en huitièmes puis Ghana en quarts), la Celeste a confirmé l’année d’après, en décrochant la quinzième Copa America de son histoire. Elle retrouvait ainsi l’ivresse de sommets qu’elle n’avait plus atteints depuis le milieu des années 90. Mais l’Uruguay est retombé dans ses travers depuis et vit une campagne de qualification pour la prochaine Coupe du monde compliquée. Il s’est rassuré en s’imposant sur la pelouse de Puerto Ordaz contre le Venezuela (0-1), rejoignant ainsi la Vinotinto à la cinquième place du mini-championnat sud-américain, synonyme de barrage contre une nation issue de la zone Asie. Pour ce qui est de la qualification directe, elle sera difficile à arracher dans les quatre dernières journées. En cas d’absence au Brésil dans un an, l’Uruguay suivrait le mauvais exemple de la Turquie, dernière demi-finaliste de Mondial à manquer l’édition suivante, en 2006.

    Quelles ambitions pour le Mondial 2014 ? : La qualification doit être assurée avant de se projeter sur la suite des événements. Mais si les Uruguayens venaient à composter leur billet pour la phase finale, ils aborderaient le tournoi dans une position d’outsider. Comme en 2010, tout dépendra du tirage au sort. Emmenée par une attaque de feu, avec un trio offensif composée de Luis Suarez, Edinson Cavani et Diego Forlan, la Celeste a le talent pour tirer profit d’un tableau favorable. Avec ces trois joueurs alignés ensemble sur le terrain, comme contre le Nigeria mercredi dernier, l’Uruguay dispose d’une force de frappe impressionnante, même si les trois hommes doivent encore travailler sur leur complémentarité. Depuis le début de la Coupe des Confédérations, la Celeste montre aussi des lacunes criantes dans le secteur défensif. Elle devra hausser le ton dans les prochains mois si elle veut jouer un vrai rôle au Mondial.
    eurosport.fr
    Dernière modification par Digital, 26 juin 2013, 11h44.

  • #2
    et qu'en est t il du scandale des joueurs d'espagne au Brésil?
    Chakira va être hors d'elle car piqué est concerné

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    • #3
      Je vois bien une finale Brésil / Espagne, même si l'Uruguay peut créer la surprise, lui qui est présenté comme etant la bete noire du Brésil.
      En tous cas, deux demi finales explosives en perspective.
      et qu'en est t il du scandale des joueurs d'espagne au Brésil?
      Chakira va être hors d'elle car piqué est concerné
      Je pense qu'il s'agit plutot d'un gros mensoge à la bresilienne concocté pour destabiliser l'equipe qui parait comme etant le seul rival qui peut empecher les bresiliens de remporter le trophé chez eux.

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      • #4
        attention l’Italie qui reste quand meme une equipe difficile a battre meme apres sa défaite face au bresil ,je penses que cela sera tres serrè ,meme le bresil aura un match difficile comme dhab face a l'uruguay
        pour le scandale ,ce qui laisse un peu planer le doute est que les joueurs en question ont ete volès cette nuit ,normalement y'a des camera de surveillance a cet hotel et donc l'enquete si elle existe dira si vraiment piquè,cassillas,ramos,iniesta et cazorla ont fait vraiment cela

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        • #5
          fo pas oublier l'Italie sera privé de sa pièce maîtresse PIRLO et de son attaquant Balotelli

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          • #6
            Envoyé par Digital
            attention l’Italie qui reste quand meme une equipe difficile a battre meme apres sa défaite face au bresil ,je penses que cela sera tres serrè
            Oui, l'Italie est toujours difficile à manoeuvrer surtout lors des grands tournois et les matchs à elimination directe, c'est juste que cela me parait un peu difficile à réaliser cette fois-ci vu les blessure de Balotelli et Abate et avec un pirlo qui revient tout juste d'une blessure au mollet.

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            • #7
              difficile victoite bresilienne sans trop convaincre devant des uruguayens qui ont reussi a bloquer tactiquement les auriverdes et aurait pu pretendre a plus

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