Des plans occidentaux et israéliens sur la Syrie voués à l’échec
De toutes les guerres, l’histoire retient que ce sont toujours les causes justes qui ont fini par triompher. Des peuples qui ont subi l’opprobre, la déconsidération et l’avilissement et cela depuis la nuit des temps. Si la victoire est donné à une cause injuste, il restera que la victoire, quelle qu’elle soit la durée, n’est donnée que momentanément en attendant que la cause juste se raffermit et reprend le chemin de la victoire.
Toutes les guerres en ont été ainsi, et que c’est grâce à la cause juste que les peuples aujourd’hui sont ce qu’ils sont, des pays souverains, évoluant de concert avec les autres nations et ayant pour principal souci la paix et le développement.
Or que se passe-t-il en Syrie ?
Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les pétromonarchies arabes sont en train d’attiser le feu en Syrie. Quant à leurs peuples, malgré le matraquage médiatique permanent ou la soi-disant démocratie à exporter (comme si la démocratie s’exporte), ils ne sont pas dupes, ils n’ont rien à « tirer » d’une guerre civile en Syrie ou ailleurs. Les problèmes économiques et sociaux leur suffisent. De plus, voir un peuple en l’occurrence aujourd’hui le peuple syrien, disloqué, martyrisé, les révulse. Et ces peuples européens savent que ce sont leurs gouvernements qui poussent aux meurtres. A doter, à financer les rebelles islamistes venus de toutes les régions du monde pour une vague cause de libération.
Pourquoi l’Occident pousse-t-il aujourd’hui à la guerre ? Pourquoi n’ont-ils pas sauvé le peuple syrien du régime alaouite minoritaire, et par-dessus chiite, il représente 13% alors que les sunnites représentent 83%, les décennies passées ? Le président Bachar El Assad a même été invité, encensé en Europe ? Aujourd’hui, il est traité de sanguinaire. Pourquoi ce changement brusque avec le printemps arabe ? Evidemment, les enjeux d’aujourd’hui ne sont pas les enjeux d’hier, la conjoncture d’aujourd’hui est certainement critique pour l’Occident.
1. La « triomphe de la cause juste sur la cause injuste » dans la guerre
Depuis la nuit des temps, depuis l’avènement de l’homme sur terre, la Cause de l’homme a été de tout temps balancée et contrebalancée par deux idées, le bien et le mal, deux faces d’une même médaille. L’une ne peut exister sans l’autre. Pourquoi le mal ? Et la même question se pose, pourquoi la « Cause injuste » ? D’emblée, on peut apporter cette réponse : « N’est-ce pas elle qui, à travers son libre-arbitre, l’homme choisit irrésistiblement voire même instinctivement son contraire, i.e. un « inné » qui participe de son essence à son être, qui prouve à la fois son existence et surtout sa raison d’être dans cette dualité du bien et du mal, de cause juste et injuste. » Les manichéens disent que le bien et le mal habitent chaque homme.
Si on enlevait le mal, ou par extension la « Cause injuste », la vie ne serait simplement pas la vie. Le sens même de la vie disparaitrait. Les Religions n’auraient plus raison d’exister. Même la mort n’aurait plus de sens. C’est précisément ce mal, la « Cause injuste » à travers la lutte vers le bien, vers la « Cause juste » qui donne sens à l’humanité. Qui lui constitue à travers elle une lutte, un combat jamais arrêté par lequel l’humanité se sent vivre et se garantit l’« essence » même de son existence. Le monde moral, la religiosité humaine dépend avant tout de cette dualité nécessaire, « deux faces d’une même médaille ». Et l’humanité intrinsèquement est cette « médaille », un « milieu entre le bien et le mal », un « milieu entre la cause juste et injuste ». L’homme n’y peut rien, c’est le tribut à payer pour son existence. Et cela se traduit par toutes sortes de maux, et entre autres les guerres.
Le « libre-arbitre » n’est pas seulement le choix de s’affirmer entre les deux, i.e. de distinguer une cause absolue du bien d’une cause absolue du mal, mais de combattre en lui-même, en-soi, les forces du mal qui l’assaillent, pour échapper à ce mélange explosif du mal et du bien qui est ce par quoi il est, ou tout court sa destinée. Pour comprendre, prenons, par exemple, les guerres qui sont des cas extrêmes du mal, et donc de la cause injuste. La guerre du Vietnam qui a vu la plus grande défaite de l’histoire de la superpuissance mondiale face à un peuple chétif, écrasée par la puissance adverse, mais pourtant très combatif, transportant des pièces de mortier, de canon (que lui fournissent les pays amis) sur son dos, dans la forêt. Un peuple qui ne mangeait pas à sa faim, un courage exemplaire, un sacrifice ultime, disposant moins d’armement, mais convaincu de sa cause, a mis en échec la première armée du monde, et obligé les États-Unis d’évacuer son territoire. C’est un exemple de victoire de la cause juste sur la cause injuste, ou encore les « forces du bien contre les forces du mal ».
En Afghanistan, la même situation a prévalu. Des musulmans qui ne mangeaient pas à leur faim, aidés eux aussi par des puissances amies, très combatifs parce qu’ils étaient animés par cette foi de vaincre, ont eu raison de la deuxième armée du monde, l’armée rouge de l’URSS. En Algérie, même processus dans la guerre de libération (1954-1962), la «cause juste a prévalu sur la cause injuste».
Dans les années 1990, malgré la dispersion tactique des forces terroristes islamiques et la durée du conflit, les forces armées algériennes épaulées du peuple ont eu raison du terrorisme islamiste. Là encore, la « cause juste a prévalu sur la cause injuste ».
Aucun système politique dans le monde n’est parfait. Ni la corruption, ni autre tare ne peut justifier un terrorisme contre son propre peuple. Il restera toujours la cause juste pour trancher sur la cause injuste.
La guerre en Irak, encore plus récente, a tranché avec tous les autres guerres, y compris celle du Vietnam. Un peuple sous dictature ; les Américains ont détruit 80% de l’armée irakienne ; l’embargo et des raids anglo-américains périodiques ont duré douze longues années ; le désarmement de tous les moyens balistiques a été opéré par l’UNSCOM (ONU) ; un pays qui n’a ni URSS ni Chine derrière lui comme ce fut pour le Vietnam ou la Corée du Nord. Cet affaiblissement extrême de l’Irak a entraîné une courte guerre (environ un mois), sans réels combats, suivie d’une occupation par les forces américaines et la fin de l’Etat irakien. Un gouvernement irakien nommé par la puissance occupante, l’Irak est revenu 2000 ans en arrière, au temps de Ponce Pilate, de l’empire de Rome.
Puis le miracle. L’Irak considéré comme mort, l’URSS a cessé d’exister, la Chine reconvertie à l’économie de marché, aucune issue pour le peuple irakien ! Et même les autres régimes arabes qui, apeurés, ont commencé à courber le dos pour se montrer « agréable » à la première puissance du monde, devenue par la rhétorique guerrière, menaçante.
Nombre d’Etats arabes sont allés en Chine quémander une virtuelle protection. Comme si la Chine pouvait la leur fournir. L’« impensable arrive », le peuple irakien, libéré de la peur à la fois de la dictature et de l’agression de l’Amérique, a puisé des forces en lui comme ce qui fut pour les Vietnamiens, les Algériens et les Afghans, pour mener un combat sans merci aux forces américaines, obligeant les hauts responsables américains à se « bunkariser » dans la zone verte. La route qui mène de l’aéroport de Bagdad à la zone verte a été surnommée la « route des RPG-7 ». La Syrie et l’Iran ont certes aidé l’Irak, ce qui entre dans leurs droits légitimes. Les États-Unis n’ont-ils pas utilisé un prétexte d’un incident en mer pour, en déclarant la guerre à l’Allemagne nazie, venir en aide aux puissances européennes alliés. N’ont-ils pas aussi formé, armé et financé Israël (qui a spolié les terres palestiniennes) contre le monde arabe ?
Précisément ce prodige du peuple irakien, un exemple fort du «triomphe de la cause juste sur la cause injuste », des « forces du bien sur les forces du mal » doit faire penser les grandes puissances. Paradoxalement, ils ne les font pas penser parce que la « cause juste » est un, et les priorités de la « cause injuste » une autre. Comme d’ailleurs, la spoliation des terres par les sionistes s’est transformé en Etat est une cause injuste, ce qui, par son existence, sa réalité, et aujourd’hui avec l’acceptation du fait accompli et la nouvelle politique arabe « la paix contre la terre », va au-delà des « causes justes et des causes injustes ». L’Etat d’Israël est devenu une «Nécessité historique», ce qui veut dire qu’il ne relève plus des peuples mais de l’« Essence ». Et on ne peut demander à l’« Essence » pourquoi le monde est.
2. La Syrie, objet d’une machination occidentale
Pourquoi durant toutes ces guerres, les puissances occidentales font bon ménage avec la cause injuste ? Ce qui veut dire que les Américains comme les Européens, face à des « priorités », prennent la cause injuste pour la cause juste parce que des « priorités » les dictent. Les Américains, en envahissant l’Irak, ont pensé que leur guerre contre l’Irak s’inscrivait comme une cause juste. Ils en ont même appelé à l’Eglise, à Dieu (Bush à l’Eglise). Ils étaient convaincus que leur cause était juste malgré le prétexte fallacieux des « armes de destruction massive » qu’ils ont évoquées pour justifier le déclenchement des hostilités, qu’ils ont ensuite reconnues faux quand la défaite des forces américaines se précisait.
Précisément, aujourd’hui le même phénomène prévaut. Leur fuite en avant contre la Syrie relève des mêmes considérations que celles qui ont prévalu pour l’Irak. Sauf que cette fois-ci, échaudée par la débâcle américaine en Irak, la puissance américaine rejointe par les puissances européennes et les pétromonarchies arabes préfèrent que le « travail » soit exécuté par des groupes autochtones ou puisés des pays arabes voisins. Cette fuite en avant, cependant, ne concerne pas tous les pays européens, nombre d’entre eux tentent d’éviter d’être entraînés dans la tragédie syrienne.
De toutes les guerres, l’histoire retient que ce sont toujours les causes justes qui ont fini par triompher. Des peuples qui ont subi l’opprobre, la déconsidération et l’avilissement et cela depuis la nuit des temps. Si la victoire est donné à une cause injuste, il restera que la victoire, quelle qu’elle soit la durée, n’est donnée que momentanément en attendant que la cause juste se raffermit et reprend le chemin de la victoire.
Toutes les guerres en ont été ainsi, et que c’est grâce à la cause juste que les peuples aujourd’hui sont ce qu’ils sont, des pays souverains, évoluant de concert avec les autres nations et ayant pour principal souci la paix et le développement.
Or que se passe-t-il en Syrie ?
Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les pétromonarchies arabes sont en train d’attiser le feu en Syrie. Quant à leurs peuples, malgré le matraquage médiatique permanent ou la soi-disant démocratie à exporter (comme si la démocratie s’exporte), ils ne sont pas dupes, ils n’ont rien à « tirer » d’une guerre civile en Syrie ou ailleurs. Les problèmes économiques et sociaux leur suffisent. De plus, voir un peuple en l’occurrence aujourd’hui le peuple syrien, disloqué, martyrisé, les révulse. Et ces peuples européens savent que ce sont leurs gouvernements qui poussent aux meurtres. A doter, à financer les rebelles islamistes venus de toutes les régions du monde pour une vague cause de libération.
Pourquoi l’Occident pousse-t-il aujourd’hui à la guerre ? Pourquoi n’ont-ils pas sauvé le peuple syrien du régime alaouite minoritaire, et par-dessus chiite, il représente 13% alors que les sunnites représentent 83%, les décennies passées ? Le président Bachar El Assad a même été invité, encensé en Europe ? Aujourd’hui, il est traité de sanguinaire. Pourquoi ce changement brusque avec le printemps arabe ? Evidemment, les enjeux d’aujourd’hui ne sont pas les enjeux d’hier, la conjoncture d’aujourd’hui est certainement critique pour l’Occident.
1. La « triomphe de la cause juste sur la cause injuste » dans la guerre
Depuis la nuit des temps, depuis l’avènement de l’homme sur terre, la Cause de l’homme a été de tout temps balancée et contrebalancée par deux idées, le bien et le mal, deux faces d’une même médaille. L’une ne peut exister sans l’autre. Pourquoi le mal ? Et la même question se pose, pourquoi la « Cause injuste » ? D’emblée, on peut apporter cette réponse : « N’est-ce pas elle qui, à travers son libre-arbitre, l’homme choisit irrésistiblement voire même instinctivement son contraire, i.e. un « inné » qui participe de son essence à son être, qui prouve à la fois son existence et surtout sa raison d’être dans cette dualité du bien et du mal, de cause juste et injuste. » Les manichéens disent que le bien et le mal habitent chaque homme.
Si on enlevait le mal, ou par extension la « Cause injuste », la vie ne serait simplement pas la vie. Le sens même de la vie disparaitrait. Les Religions n’auraient plus raison d’exister. Même la mort n’aurait plus de sens. C’est précisément ce mal, la « Cause injuste » à travers la lutte vers le bien, vers la « Cause juste » qui donne sens à l’humanité. Qui lui constitue à travers elle une lutte, un combat jamais arrêté par lequel l’humanité se sent vivre et se garantit l’« essence » même de son existence. Le monde moral, la religiosité humaine dépend avant tout de cette dualité nécessaire, « deux faces d’une même médaille ». Et l’humanité intrinsèquement est cette « médaille », un « milieu entre le bien et le mal », un « milieu entre la cause juste et injuste ». L’homme n’y peut rien, c’est le tribut à payer pour son existence. Et cela se traduit par toutes sortes de maux, et entre autres les guerres.
Le « libre-arbitre » n’est pas seulement le choix de s’affirmer entre les deux, i.e. de distinguer une cause absolue du bien d’une cause absolue du mal, mais de combattre en lui-même, en-soi, les forces du mal qui l’assaillent, pour échapper à ce mélange explosif du mal et du bien qui est ce par quoi il est, ou tout court sa destinée. Pour comprendre, prenons, par exemple, les guerres qui sont des cas extrêmes du mal, et donc de la cause injuste. La guerre du Vietnam qui a vu la plus grande défaite de l’histoire de la superpuissance mondiale face à un peuple chétif, écrasée par la puissance adverse, mais pourtant très combatif, transportant des pièces de mortier, de canon (que lui fournissent les pays amis) sur son dos, dans la forêt. Un peuple qui ne mangeait pas à sa faim, un courage exemplaire, un sacrifice ultime, disposant moins d’armement, mais convaincu de sa cause, a mis en échec la première armée du monde, et obligé les États-Unis d’évacuer son territoire. C’est un exemple de victoire de la cause juste sur la cause injuste, ou encore les « forces du bien contre les forces du mal ».
En Afghanistan, la même situation a prévalu. Des musulmans qui ne mangeaient pas à leur faim, aidés eux aussi par des puissances amies, très combatifs parce qu’ils étaient animés par cette foi de vaincre, ont eu raison de la deuxième armée du monde, l’armée rouge de l’URSS. En Algérie, même processus dans la guerre de libération (1954-1962), la «cause juste a prévalu sur la cause injuste».
Dans les années 1990, malgré la dispersion tactique des forces terroristes islamiques et la durée du conflit, les forces armées algériennes épaulées du peuple ont eu raison du terrorisme islamiste. Là encore, la « cause juste a prévalu sur la cause injuste ».
Aucun système politique dans le monde n’est parfait. Ni la corruption, ni autre tare ne peut justifier un terrorisme contre son propre peuple. Il restera toujours la cause juste pour trancher sur la cause injuste.
La guerre en Irak, encore plus récente, a tranché avec tous les autres guerres, y compris celle du Vietnam. Un peuple sous dictature ; les Américains ont détruit 80% de l’armée irakienne ; l’embargo et des raids anglo-américains périodiques ont duré douze longues années ; le désarmement de tous les moyens balistiques a été opéré par l’UNSCOM (ONU) ; un pays qui n’a ni URSS ni Chine derrière lui comme ce fut pour le Vietnam ou la Corée du Nord. Cet affaiblissement extrême de l’Irak a entraîné une courte guerre (environ un mois), sans réels combats, suivie d’une occupation par les forces américaines et la fin de l’Etat irakien. Un gouvernement irakien nommé par la puissance occupante, l’Irak est revenu 2000 ans en arrière, au temps de Ponce Pilate, de l’empire de Rome.
Puis le miracle. L’Irak considéré comme mort, l’URSS a cessé d’exister, la Chine reconvertie à l’économie de marché, aucune issue pour le peuple irakien ! Et même les autres régimes arabes qui, apeurés, ont commencé à courber le dos pour se montrer « agréable » à la première puissance du monde, devenue par la rhétorique guerrière, menaçante.
Nombre d’Etats arabes sont allés en Chine quémander une virtuelle protection. Comme si la Chine pouvait la leur fournir. L’« impensable arrive », le peuple irakien, libéré de la peur à la fois de la dictature et de l’agression de l’Amérique, a puisé des forces en lui comme ce qui fut pour les Vietnamiens, les Algériens et les Afghans, pour mener un combat sans merci aux forces américaines, obligeant les hauts responsables américains à se « bunkariser » dans la zone verte. La route qui mène de l’aéroport de Bagdad à la zone verte a été surnommée la « route des RPG-7 ». La Syrie et l’Iran ont certes aidé l’Irak, ce qui entre dans leurs droits légitimes. Les États-Unis n’ont-ils pas utilisé un prétexte d’un incident en mer pour, en déclarant la guerre à l’Allemagne nazie, venir en aide aux puissances européennes alliés. N’ont-ils pas aussi formé, armé et financé Israël (qui a spolié les terres palestiniennes) contre le monde arabe ?
Précisément ce prodige du peuple irakien, un exemple fort du «triomphe de la cause juste sur la cause injuste », des « forces du bien sur les forces du mal » doit faire penser les grandes puissances. Paradoxalement, ils ne les font pas penser parce que la « cause juste » est un, et les priorités de la « cause injuste » une autre. Comme d’ailleurs, la spoliation des terres par les sionistes s’est transformé en Etat est une cause injuste, ce qui, par son existence, sa réalité, et aujourd’hui avec l’acceptation du fait accompli et la nouvelle politique arabe « la paix contre la terre », va au-delà des « causes justes et des causes injustes ». L’Etat d’Israël est devenu une «Nécessité historique», ce qui veut dire qu’il ne relève plus des peuples mais de l’« Essence ». Et on ne peut demander à l’« Essence » pourquoi le monde est.
2. La Syrie, objet d’une machination occidentale
Pourquoi durant toutes ces guerres, les puissances occidentales font bon ménage avec la cause injuste ? Ce qui veut dire que les Américains comme les Européens, face à des « priorités », prennent la cause injuste pour la cause juste parce que des « priorités » les dictent. Les Américains, en envahissant l’Irak, ont pensé que leur guerre contre l’Irak s’inscrivait comme une cause juste. Ils en ont même appelé à l’Eglise, à Dieu (Bush à l’Eglise). Ils étaient convaincus que leur cause était juste malgré le prétexte fallacieux des « armes de destruction massive » qu’ils ont évoquées pour justifier le déclenchement des hostilités, qu’ils ont ensuite reconnues faux quand la défaite des forces américaines se précisait.
Précisément, aujourd’hui le même phénomène prévaut. Leur fuite en avant contre la Syrie relève des mêmes considérations que celles qui ont prévalu pour l’Irak. Sauf que cette fois-ci, échaudée par la débâcle américaine en Irak, la puissance américaine rejointe par les puissances européennes et les pétromonarchies arabes préfèrent que le « travail » soit exécuté par des groupes autochtones ou puisés des pays arabes voisins. Cette fuite en avant, cependant, ne concerne pas tous les pays européens, nombre d’entre eux tentent d’éviter d’être entraînés dans la tragédie syrienne.
Commentaire