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Situation sociale et politique en algérie

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    Le travail de tout diplomate est de comprendre la société dans laquelle il est installé» a déclaré M.Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis à Alger.

    Observateur intéressé, mais pas totalement impliqué. L'oeil de Washington lorgne un îlot de paix, une niche financière vierge, Alger. «Washington doit avoir les faits pour comprendre la société algérienne.» C'est la révélation faite hier par M.Henry S.Ensher, ambassadeur des Etats-Unis à Alger, lors d'une conférence de presse, animée à l'occasion de l'attribution de huit bourses d'études pour des étudiants algériens dans les universités américaines du Moyen-Orient. «Le travail de tout diplomate est de comprendre la société dans laquelle il est installé», a ajouté M.Ensher, qui répondait à une question sur les «dessous» de sa réception des partis islamistes algériens. «Les ambassadeurs de tous les pays parlent avec les citoyens du pays dans lequel ils sont installés. Même le très respectable ambassadeur de l'Algérie à Washington parle à de nombreux citoyens américains», a souligné, avec diplomatie, l'ambassadeur des Etats-Unis.

    «On parle à tous les Algériens. On parle au gouvernement, à la société civile, aux acteurs du domaine de l'éducation... Cela afin de mieux comprendre l'Algérie», poursuit-il. M.Ensher rappelle donc que c'est dans cet ordre d'idées qu'il a reçu les partis politiques islamistes. «Les partis politiques font partie de l'Algérie», a-t-il, précisé avant de réaffirmer que son pays n'a aucun rôle à jouer dans la politique interne de l'Algérie. «Pour être clair, je le dis et je le redis. Nous n'avons aucune préférence pour un quelconque parti politique algérien. Et nous ne jouons ni ne jouerons aucun rôle dans le processus démocratique de votre pays», a-t-il certifié. Ce n'est pas la première sortie du genre du diplomate américain. Au début du mois de juin, Son Excellence avait affirmé que les USA n'avait aucun rôle à jouer dans les choix politiques d'un pays souverain comme l'Algérie. Une déclaration reprise une semaine plus tard par la sous-secrétaire d'Etat américaine aux Affaires politiques, Mme Wendy Sherman, qui était en visite de travail en Algérie. «Nous n'avons aucun rôle à jouer dans le choix du futur président qui, je le répète, revient au peuple algérien», avait certifié Mme Shermam. Néanmoins, ces deux responsables américains avaient fait savoir que leur pays soutiendrait «tout gouvernement qui sera élu par le peuple algérien dans le cadre d'un processus démocratique», et que l'administration Obama était prête «à travailler avec toute institution démocratiquement élue par le peuple algérien dans le cadre constitutionnel». Ces déclarations avaient été interprétées par les observateurs de la scène politique comme une façon de donner un gage aux partis islamistes, dits modérés, quant à leur intronisation à la tête du pays si les urnes les choisiraient. La réception de ces partis islamistes par l'ambassadeur Ensher avait donné du crédit à cette hypothèse. Surtout que le contexte national et régional s'y prête! Ces dernières semaines, les partis islamistes du pays sont dans une véritable effervescence. Ils affûtent leurs armes. Ils croient véritablement en leurs chances à prendre les destinées du pays. Pour cela, ils ont évoqué la possibilité de s'unir dans un seul front pour la future échéance électorale, à savoir la présidentielle, alors que la majorité était en disgrâce depuis des années! Il faut ajouter à cela le fait que ces dernières années, l'Administration Obama se proposait de «donner» sa chance à un islamisme «light».
    Celle-ci a soutenu la prise de pouvoir de ces partis islamistes dans les pays arabes après les révolutions qui ont secoué la région. Elle s'est appuyée sur la vitrine de cet islamisme «sur mesure», la Turquie, qu'elle a proposée comme modèle aux Arabes. L'interrogation sur le contenu du message de ces déclarations était donc légitime. Mais voilà que l'ambassadeur vient «casser» cette hypothèse! L'Oncle Sam ne fait qu'observer, il veut juste savoir...

    Par Walid AÏT SAÏD
    lexpressiond
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Pour ma part, Obama et ses fonctionnaires ont perdu toute crédibilité après ce qu'ils ont fait dans le monde arabe et musulman et surtout leur appui constant à leur base idéologico-militaire, colonialiste et apartheid, à leur entité sioniste occupante de la Palestine.

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