Etonnante démission du chef d'état-major interarmes tunisien, le général Rachid Ammar. Il a lui-même fait l’annonce en directe, avant-hier soir, lors d’une émission télévisée en direct.
“J'ai demandé à bénéficier de mon droit à la retraite, ayant atteint l'âge limite (...). Je l'ai demandé samedi au président et il a accepté mon départ”, a déclaré ce haut officier militaire de 65 ans qui a été pointé du doigt par certains médias et sphères politiques par rapport à la révolte populaire du 14 janvier 2011qui a poussé Zine El Abidine Ben Ali à s’enfuir. Inattendue, cette décision intervient à un moment délicat pour la Tunisie, où un climat de tension y règne entre le gouvernement, modéré, et les salafistes. L'armée a par ailleurs récemment pourchassé des dizaines d'activistes liés à Al-Qaïda près de la frontière avec l'Algérie. Les militants tunisiens pro-démocratie ont initialement salué le rôle de l'armée dans le soulèvement qui a renversé le président Zine El-Abidine Ben Ali au début 2011. Le soutien de l'opinion publique s'est cependant effrité après l'extradition l'an dernier de l'ex-Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Al-Mahmoudi, vers la Libye. Le général Amar a été accusé d'avoir joué un rôle dans le dossier, à l'origine d'une crise politique en Tunisie, Mahmoudi n'étant pas assuré de bénéficier d'un procès équitable dans son pays.
Cette démission intervient à un moment où la Tunisie fait face au phénomène terroriste concentré aux frontières algéro-tunisiennes. Dimanche, les forces de sécurité ont découvert à Jebel Chaâmbi d’une grotte, sans doute la plus longue jusqu’à présent. D’autres découvertes pourraient suivre. à suivre… “La guerre des grottes” aura-t-elle lieu à Jebel Chaâmbi ? La question, loin d’être banale ou dictée par des fins sensationnelles, mérite bien d’être posée, motivée en cela par la découverte, dimanche, d’une nouvelle grotte dans cette vaste zone montagneuse et forestière où sont encore retranchés des terroristes à la solde d’Al Qaïda. Or, la nouvelle grotte revêt un caractère autrement plus important, parce qu’elle est caractérisée par sa longueur (10 km) jamais égalée jusqu’ici. L’on se demande comment les terroristes qui ont… élu domicile à Jebel Chaâmbi, depuis bientôt deux mois, ont pu trouver la latitude de creuser un… tunnel aussi impressionnant. Il faut le faire! Cela a même de quoi donner des frissons et susciter les interrogations les plus inquiétantes. Quels matériels et engins ont-ils utilisés pour parvenir à réaliser un exploit si retentissant, voire prodigieux ? D’ailleurs, les experts ont attiré l’attention sur l’éventuel recours des terroristes à ce genre de stratagèmes diaboliques chers à Al Qaïda.
L’exemple le plus éclatant cité est venu, début des années 90, d’Afghanistan, sous la forme de la fameuse “Bataille de Tora Bora”, allusion faite à ce mont dans lequel se sont embusqués Oussama Ben Laden et ses hommes qui ont pu, in fine, prendre la poudre d’escampette, grâce justement aux tunnels qu’ils ont soigneusement creusés sous une montagne que les Américains auront vainement rasée, dans l’espoir de capturer l’homme le plus recherché du monde. C’est que les acolytes d’Al Qaïda, qui n’ont pas que leur fanatisme et leurs barbes à exhiber, sont passés maîtres en matière de desserrement, des étaux, si asphyxiants soient-ils. Pour ce faire, ils ont leurs propres “experts” spécialement entraînés et formés aussi bien dans leurs camps d’entraînement et de recyclage éparpillés un peu partout dans le monde que dans les cours de formation administrés par les milliers de sites internet que possède le mouvement et dont la plupart sont difficilement cryptables par “l’ennemi” !
liberté
“J'ai demandé à bénéficier de mon droit à la retraite, ayant atteint l'âge limite (...). Je l'ai demandé samedi au président et il a accepté mon départ”, a déclaré ce haut officier militaire de 65 ans qui a été pointé du doigt par certains médias et sphères politiques par rapport à la révolte populaire du 14 janvier 2011qui a poussé Zine El Abidine Ben Ali à s’enfuir. Inattendue, cette décision intervient à un moment délicat pour la Tunisie, où un climat de tension y règne entre le gouvernement, modéré, et les salafistes. L'armée a par ailleurs récemment pourchassé des dizaines d'activistes liés à Al-Qaïda près de la frontière avec l'Algérie. Les militants tunisiens pro-démocratie ont initialement salué le rôle de l'armée dans le soulèvement qui a renversé le président Zine El-Abidine Ben Ali au début 2011. Le soutien de l'opinion publique s'est cependant effrité après l'extradition l'an dernier de l'ex-Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Al-Mahmoudi, vers la Libye. Le général Amar a été accusé d'avoir joué un rôle dans le dossier, à l'origine d'une crise politique en Tunisie, Mahmoudi n'étant pas assuré de bénéficier d'un procès équitable dans son pays.
Cette démission intervient à un moment où la Tunisie fait face au phénomène terroriste concentré aux frontières algéro-tunisiennes. Dimanche, les forces de sécurité ont découvert à Jebel Chaâmbi d’une grotte, sans doute la plus longue jusqu’à présent. D’autres découvertes pourraient suivre. à suivre… “La guerre des grottes” aura-t-elle lieu à Jebel Chaâmbi ? La question, loin d’être banale ou dictée par des fins sensationnelles, mérite bien d’être posée, motivée en cela par la découverte, dimanche, d’une nouvelle grotte dans cette vaste zone montagneuse et forestière où sont encore retranchés des terroristes à la solde d’Al Qaïda. Or, la nouvelle grotte revêt un caractère autrement plus important, parce qu’elle est caractérisée par sa longueur (10 km) jamais égalée jusqu’ici. L’on se demande comment les terroristes qui ont… élu domicile à Jebel Chaâmbi, depuis bientôt deux mois, ont pu trouver la latitude de creuser un… tunnel aussi impressionnant. Il faut le faire! Cela a même de quoi donner des frissons et susciter les interrogations les plus inquiétantes. Quels matériels et engins ont-ils utilisés pour parvenir à réaliser un exploit si retentissant, voire prodigieux ? D’ailleurs, les experts ont attiré l’attention sur l’éventuel recours des terroristes à ce genre de stratagèmes diaboliques chers à Al Qaïda.
L’exemple le plus éclatant cité est venu, début des années 90, d’Afghanistan, sous la forme de la fameuse “Bataille de Tora Bora”, allusion faite à ce mont dans lequel se sont embusqués Oussama Ben Laden et ses hommes qui ont pu, in fine, prendre la poudre d’escampette, grâce justement aux tunnels qu’ils ont soigneusement creusés sous une montagne que les Américains auront vainement rasée, dans l’espoir de capturer l’homme le plus recherché du monde. C’est que les acolytes d’Al Qaïda, qui n’ont pas que leur fanatisme et leurs barbes à exhiber, sont passés maîtres en matière de desserrement, des étaux, si asphyxiants soient-ils. Pour ce faire, ils ont leurs propres “experts” spécialement entraînés et formés aussi bien dans leurs camps d’entraînement et de recyclage éparpillés un peu partout dans le monde que dans les cours de formation administrés par les milliers de sites internet que possède le mouvement et dont la plupart sont difficilement cryptables par “l’ennemi” !
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