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La construction sera entamée à la rentrée prochaine. Sur les 18 ha à développer par Akwa group dans la station Taghazout, 8 sont dédiés à l'hôtel et 10 aux résidences. L'investissement d'un milliard de DH sera financé par fonds propres et emprunt bancaire.
Le Four Saisons de Taghazout Bay sera mis en service à partir du quatrième trimestre 2016. L’annonce en a été faite par Youssef Guennoun, DG en charge du pôle développement au sein d’Akwa group. La construction de cet hôtel pour lequel un protocole d’accord a été signé la semaine écoulée entre le groupe et l’enseigne internationale Four Saisons sera entamée à partir de la rentrée prochaine. La commercialisation des unités résidentielles suivra quelques semaines plus tard.
Sur les 18 hectares qu’Akwa group se chargera de développer à Taghazout Bay, huit sont prévus pour accueillir l’hôtel, tandis que le reste devrait abriter 56 unités résidentielles. «Le contrat avec Four Seasons prévoit également la prise en charge de la gestion locative des unités résidentielles. Ainsi, l’offre que nous pourrons réserver aux clients leur permettra de choisir entre des nuitées en hôtel ou en résidences touristiques», explique Youssef Guennoun. En fait, l’enjeu pour le groupe est de mettre sur pied un projet dont l’offre s’inscrit en complémentarité avec l’existant, tout en misant sur une catégorie de touristes bien spécifiques. Dans le contrat signé entre les opérateurs et l’Etat dans le cadre du développement de la station, il est en effet spécifié la construction de quatre hôtels 5* en front de mer. La particularité de celui d’Akwa est qu’il s’agit d’un luxury hotel ciblant une clientèle très haut de gamme. C’est principalement ce facteur qui a motivé le choix de l’enseigne Four Seasons qui jouit d’une expérience probante sur ce segment. En misant sur elle, le groupe veut surtout mettre toutes les chances de son côté pour atteindre un nouveau segment de clients que la région d’Agadir n’avait pas l’habitude de recevoir.
La conception de l’hôtel est confiée au cabinet d’architecture américain HKS Hill Glazier Studio
C’est donc un véritable challenge que se fixent le groupe Akwa et son partenaire Four Seasons. Leur partenariat marque une montée en puissance du projet Taghazout Bay après les retards provoqués par le désistement d’autres investisseurs. «En choisissant de confier le développement de cette station à des opérateurs nationaux, les pouvoirs publics évitent le risque de tomber dans les insuffisances des montages précédents en s’assurant de la stabilité du tour de table et en s’épargnant des retournements de cap brusques que pourraient déclencher l’instabilité de la conjoncture internationale», analyse Youssef Guennoun.
En tout, le groupe Akwa devra débourser un milliard de DH pour la réalisation de son projet. Pour l’heure, le montage financier n’est pas encore arrêté. On sait néanmoins que cela se fera par une combinaison entre fonds propres et financement bancaire. En attendant d’avoir plus de détails sur le sujet, on notera que l’architecte du projet est déjà choisi. Ce n’est autre que le cabinet américain HKS Hill Glazier Studio, réputé par la conception de plusieurs luxury hotels dans le monde.
Questions à Youssef Guennoun, DG du pôle développement à Akwa Group : "Les grands tour-opérateurs manifestent déjà leur intérêt"
La Vie éco : Comment peut-on présenter la partie du projet dont Akwa assure le développement ?
Il faut d’abord rappeler que la réalisation de la station se fait en deux parties. La première a été confiée au consortium formé par les différents opérateurs sur place dont Akwa. La réalisation à ce niveau se fait d’une manière commune et les travaux sont bien avancés. Le golf devrait être prêt cet été, l’hôtel Hyatt Place en 2014, de même que la médina. La construction du village de surf a déjà commencé. Dans la deuxième partie, les quatre partenaires ont reçu chacun un lot de 18 ha en front de mer qu’ils développeront à titre individuel. C’est à ce niveau que se situe l’hôtel Four Seasons et les résidences qui vont avec. La différence dans notre cas est que nous avons opté pour un 5* de luxe qui demande un important investissement. Dans le même projet, nous avons également prévu le développement de 56 unités résidentielles qui feront entièrement partie de l’hôtel.
Quelles sont les prérogatives de chaque partie ?
Akwa est le développeur de ce projet. Il confiera à Four Seasons la gestion de l’exploitation des unités à travers un contrat de gestion classique. Nous devons aussi assurer le financement et mettre les moyens nécessaires, tandis que le gestionnaire va faire bénéficier le projet de son savoir-faire international. Ce que nous voulons, c’est que le projet ait à la fois un sens économique et attire un nouveau type de clients dans la région d’Agadir. On peut citer comme exemple la clientèle russe que le Four Seasons connaît très bien. Idem pour les catégories socio-professionnelles ciblées. Dans ce projet, nous visons principalement une clientèle avide de services de luxe. Il faut également souligner que l’offre au niveau d’Agadir pour cette catégorie reste assez limitée et nous devrions donc contribuer à l’augmenter.
Avec la présence de plusieurs unités hôtelières, ne risque-t-on pas de tomber dans un environnement concurrentiel compliqué ?
Ce qu’il faut surtout préciser, c’est que la densité sera très faible. Le projet prévoit seulement 7 000 lits sur l’ensemble de la station alors que les montages initiaux en prévoyaient jusqu’à 20 000 sur la même assiette foncière. L’idée est aussi que nous restons sur une station verte, avec notamment 80 hectares d’arganiers et en prenant compte des spécificités de la région d’Agadir. En tout, la station ne représentera que 20% de la capacité de la région, avec une prédominance des hôtels en front de mer de 4 et 5*. Ce seront donc des offres raisonnablement complémentaires, entre elles-mêmes d’abord mais aussi avec ce qui existe aujourd’hui au niveau d’Agadir. Preuve en est l’intérêt déjà manifesté par de grands tour-opérateurs. En prime, plus la qualité des enseignes installées sera bonne, plus vite se fera la montée en puissance de ces unités.
Younes Tantaoui. La Vie éco
Le Four Saisons de Taghazout Bay sera mis en service à partir du quatrième trimestre 2016. L’annonce en a été faite par Youssef Guennoun, DG en charge du pôle développement au sein d’Akwa group. La construction de cet hôtel pour lequel un protocole d’accord a été signé la semaine écoulée entre le groupe et l’enseigne internationale Four Saisons sera entamée à partir de la rentrée prochaine. La commercialisation des unités résidentielles suivra quelques semaines plus tard.
Sur les 18 hectares qu’Akwa group se chargera de développer à Taghazout Bay, huit sont prévus pour accueillir l’hôtel, tandis que le reste devrait abriter 56 unités résidentielles. «Le contrat avec Four Seasons prévoit également la prise en charge de la gestion locative des unités résidentielles. Ainsi, l’offre que nous pourrons réserver aux clients leur permettra de choisir entre des nuitées en hôtel ou en résidences touristiques», explique Youssef Guennoun. En fait, l’enjeu pour le groupe est de mettre sur pied un projet dont l’offre s’inscrit en complémentarité avec l’existant, tout en misant sur une catégorie de touristes bien spécifiques. Dans le contrat signé entre les opérateurs et l’Etat dans le cadre du développement de la station, il est en effet spécifié la construction de quatre hôtels 5* en front de mer. La particularité de celui d’Akwa est qu’il s’agit d’un luxury hotel ciblant une clientèle très haut de gamme. C’est principalement ce facteur qui a motivé le choix de l’enseigne Four Seasons qui jouit d’une expérience probante sur ce segment. En misant sur elle, le groupe veut surtout mettre toutes les chances de son côté pour atteindre un nouveau segment de clients que la région d’Agadir n’avait pas l’habitude de recevoir.
La conception de l’hôtel est confiée au cabinet d’architecture américain HKS Hill Glazier Studio
C’est donc un véritable challenge que se fixent le groupe Akwa et son partenaire Four Seasons. Leur partenariat marque une montée en puissance du projet Taghazout Bay après les retards provoqués par le désistement d’autres investisseurs. «En choisissant de confier le développement de cette station à des opérateurs nationaux, les pouvoirs publics évitent le risque de tomber dans les insuffisances des montages précédents en s’assurant de la stabilité du tour de table et en s’épargnant des retournements de cap brusques que pourraient déclencher l’instabilité de la conjoncture internationale», analyse Youssef Guennoun.
En tout, le groupe Akwa devra débourser un milliard de DH pour la réalisation de son projet. Pour l’heure, le montage financier n’est pas encore arrêté. On sait néanmoins que cela se fera par une combinaison entre fonds propres et financement bancaire. En attendant d’avoir plus de détails sur le sujet, on notera que l’architecte du projet est déjà choisi. Ce n’est autre que le cabinet américain HKS Hill Glazier Studio, réputé par la conception de plusieurs luxury hotels dans le monde.
Questions à Youssef Guennoun, DG du pôle développement à Akwa Group : "Les grands tour-opérateurs manifestent déjà leur intérêt"
La Vie éco : Comment peut-on présenter la partie du projet dont Akwa assure le développement ?
Il faut d’abord rappeler que la réalisation de la station se fait en deux parties. La première a été confiée au consortium formé par les différents opérateurs sur place dont Akwa. La réalisation à ce niveau se fait d’une manière commune et les travaux sont bien avancés. Le golf devrait être prêt cet été, l’hôtel Hyatt Place en 2014, de même que la médina. La construction du village de surf a déjà commencé. Dans la deuxième partie, les quatre partenaires ont reçu chacun un lot de 18 ha en front de mer qu’ils développeront à titre individuel. C’est à ce niveau que se situe l’hôtel Four Seasons et les résidences qui vont avec. La différence dans notre cas est que nous avons opté pour un 5* de luxe qui demande un important investissement. Dans le même projet, nous avons également prévu le développement de 56 unités résidentielles qui feront entièrement partie de l’hôtel.
Quelles sont les prérogatives de chaque partie ?
Akwa est le développeur de ce projet. Il confiera à Four Seasons la gestion de l’exploitation des unités à travers un contrat de gestion classique. Nous devons aussi assurer le financement et mettre les moyens nécessaires, tandis que le gestionnaire va faire bénéficier le projet de son savoir-faire international. Ce que nous voulons, c’est que le projet ait à la fois un sens économique et attire un nouveau type de clients dans la région d’Agadir. On peut citer comme exemple la clientèle russe que le Four Seasons connaît très bien. Idem pour les catégories socio-professionnelles ciblées. Dans ce projet, nous visons principalement une clientèle avide de services de luxe. Il faut également souligner que l’offre au niveau d’Agadir pour cette catégorie reste assez limitée et nous devrions donc contribuer à l’augmenter.
Avec la présence de plusieurs unités hôtelières, ne risque-t-on pas de tomber dans un environnement concurrentiel compliqué ?
Ce qu’il faut surtout préciser, c’est que la densité sera très faible. Le projet prévoit seulement 7 000 lits sur l’ensemble de la station alors que les montages initiaux en prévoyaient jusqu’à 20 000 sur la même assiette foncière. L’idée est aussi que nous restons sur une station verte, avec notamment 80 hectares d’arganiers et en prenant compte des spécificités de la région d’Agadir. En tout, la station ne représentera que 20% de la capacité de la région, avec une prédominance des hôtels en front de mer de 4 et 5*. Ce seront donc des offres raisonnablement complémentaires, entre elles-mêmes d’abord mais aussi avec ce qui existe aujourd’hui au niveau d’Agadir. Preuve en est l’intérêt déjà manifesté par de grands tour-opérateurs. En prime, plus la qualité des enseignes installées sera bonne, plus vite se fera la montée en puissance de ces unités.
Younes Tantaoui. La Vie éco
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