Kateb Yacine a frôlé le prix Nobel en 1956. De son vivant il s'est toujours démarqué de la langue arabe classique. Il a lutté pour la langue amazighe et l'arabe dialectal. Certes, il a adapté ses pièces théâtrales en arabe dialectal mais il n'a jamais écrit en arabe classique. Le roman Nedjma
(le seul roman avec le Polygone étoilé qui englobe plusieurs genres littéraires) a été écrit en français, inutile pour le "Monde arabe" de vouloir le récupérer. Malheureusement pour les arabophones de l'Algérie, nos grands écrivains ont toujours écrit en langue française: Mohemmed Dib, Mammeri, Feraoun, Taos Amrouche, Mouhoub Amrouche, Assia Djebar, Rachid Mimouni, Malek Heddad, Tahar Djaout, Yasmina Khadra, Boualem Sensal, pour ne citer que ceux-là, il y a uniquement cet écrivain Boudjedra qui écrit des romans en français ensuite il les traduit lui-même en arable. Sinon, pour les auteurs arabophones il n'y aurait à citer peut-être que Benhadouga et Tahar Ouattar dont on connait le bas niveau intellectuel (pour le dernier)
Alors comment parler du "fondement du roman arabe en Algérie"? Absurde, puisque le roman arabe est plutôt représenté par Taha Hussein,Khalil Jibran, Naguib Mahfouz, Yussef Idriss, qui appartiennent à des pays étrangers
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