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La poterie : un métier à sauvegarder

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  • La poterie : un métier à sauvegarder

    A 25 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou a débuté avant-hier (et prendra fin dimanche) au centre professionnel Herat-Mohamed de Maâtkas. Cet important rendez-vous est une occasion pour les potiers locaux d’exposer et de vendre leurs différents produits réalisés avec brio, mais également de côtoyer d’autres artisans venus cette année de 21 wilayas.

    Au total, ils sont 104 exposants à prendre part à cet événement. Le coup de starter a été donné par une troupe d’idebalène (musiciens traditionnels), en présence des autorités locales (les maires de Maâtkas et de Souk El-Tenine, le chef de daïra, le directeur de la culture et le P/APW de Tizi Ouzou) et de nombreux citoyens de la localité. La poterie de Maâtkas est un art traditionnel séculaire, qui a su résister au temps, et ce, grâce à l’effort et à la volonté de la femme qui a pu sauvegarder ce métier et d’en faire un moyen d’expression, puisque chaque objet est un récit exprimé avec des symboles. Le maire de Maâtkas, Kharmou Slimane, déclarera à l’ouverture du festival. “Nous célébrons un événement qui rend hommage aux pionnières de la poterie à Maâtkas. Nous célébrons un art qui a traversé des siècles et qui représente un cachet traditionnel propre à notre région et nous allons faire tout pour que ce métier soit perpétué par la formation d’une relève, et ce, avec l’apport de la direction de la formation professionnelle. Il est également temps d’étudier cette poterie de manière scientifique, car elle représente un pont dans notre histoire”, a-t-il dit, tout en annonçant la création d’un musée de la poterie à Maâtkas, dont le choix du terrain est déjà fait.
    Pour le commissaire du festival, Hamou Mustapha, “c’est l’occasion de vivre l’art de l’argile comme un spectacle vivant, de transmettre les compétences et défendre le professionnalisme des potières”, relevant au passage la nécessité de créer un marché de la poterie à Maâtkas, afin de permettre aux nombreuses familles qui exercent cet art d’en vivre.
    Dans leurs allocutions d’ouverture, le directeur de la culture et le P/APW de Tizi Ouzou ont insisté sur la nécessité d’encourager et de maintenir ce genre d’activités, tout en rendant hommage à toutes les femmes qui continuent encore de préserver l’art de la poterie. En outre, les stands d’exposition représentent majoritairement l’art de l’argile (talaght), mais on y trouve également de la vannerie, de la philatélie, de l’habit traditionnel, de la céramique, ou encore de la sculpture sur bois. Cette année encore, des ateliers d’initiation à la poterie (avec l’utilisation de moyens traditionnels) auront lieu.
    Par : Kouceila Tighilt
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