Farouk Echaraâ est kabyle. C’est confirmé par des Syriens et des Algériens. Ses aïeux sont originaires de Béni Yenni (w. de Tizi Ouzou). En 1984, Farouk Echaraâ est venu en visite officielle en Algérie en tant que ministre des Affaires étrangères de la République arabe syrienne.
Il a demandé, le troisième jour, à son homologue algérien de visiter la région de Beni Yenni. Après les préparations protocolaires, Farouk Echaraâ a été emmené en Kabylie. Il voulait surtout voir les bijoux de Beni Yenni. Comme on le sait, il y a une grande ressemblance entre les bijoux kabyles et ceux fabriqués en Syrie et au Liban. Qui a influencé l’autre ? Les Kabyles-Amazighs ou les Chamis (de Cham) ? (1)
Bref, en visitant une bijouterie, la vendeuse qui tenait le commerce a insulté, en langue amazighe, «ces Arabes qui nous déshonorent». Et surprise ! Farouk Echaraâ sourit et lui répond dans un «kabyle», presque parfait : «Normal, tu as le droit d’insulter les Arabes, parce qu’ils ont vendu leurs richesses et leur honneur au diable !»
La vendeuse n’en revenait pas ! Elle a même eu un «vertige» qui l’a obligée à s’asseoir précipitamment derrière son comptoir ! Cette «scène» est confirmée par Akli Aït Ramdane, qui était dans les protocoles de notre ministère des Affaires étrangères, et Mouloud Boufennara, un ancien moudjahid de Tizi Ouzou, qui avait un commerce de bijoux dans la région. Mon ami, l’écrivain syrien, Khaïri Edhahabi, m’a confirmé aussi que Farouk Echaraâ est un «Syro-Algérien».
Aujourd’hui, beaucoup de chaînes de télévision ont «confirmé» que le vice-président, Farouk Echaraâ, est en «résidence surveillée». Sa dernière apparition remonte à il y a six mois. Il a dit brièvement : «Je suis là dans mon pays, la Syrie…»
Les pays du Golfe veulent depuis au moins une année, que Farouk Echaraâ fasse la transition. C’est un «sunnite» (majorité de 60% du peuple syrien) et selon certaines sources diplomatiques, même les «thouars» (les révolutionnaires) sont d’accord. Affaire à suivre.
Je n’ai fait que résumer la «descendance» de trois Algéro-Syriens. D’autres grands Algériens peuplent la Syrie, pays frère(2). Ils dépassent largement les dix mille habitants.
-1) Voir mes articles dans El Watan d’août 2012. Il paraît que les aïeux de F. Echaraâ se sont exilés à la défaite de Lala Fadh’ma N’Soumer.
-2) Voir le livre de K. Bouchama.
Ces grands Algériens de Syrie
El-Watan, Djilali Khellas
27/06/2013
Il a demandé, le troisième jour, à son homologue algérien de visiter la région de Beni Yenni. Après les préparations protocolaires, Farouk Echaraâ a été emmené en Kabylie. Il voulait surtout voir les bijoux de Beni Yenni. Comme on le sait, il y a une grande ressemblance entre les bijoux kabyles et ceux fabriqués en Syrie et au Liban. Qui a influencé l’autre ? Les Kabyles-Amazighs ou les Chamis (de Cham) ? (1)
Bref, en visitant une bijouterie, la vendeuse qui tenait le commerce a insulté, en langue amazighe, «ces Arabes qui nous déshonorent». Et surprise ! Farouk Echaraâ sourit et lui répond dans un «kabyle», presque parfait : «Normal, tu as le droit d’insulter les Arabes, parce qu’ils ont vendu leurs richesses et leur honneur au diable !»
La vendeuse n’en revenait pas ! Elle a même eu un «vertige» qui l’a obligée à s’asseoir précipitamment derrière son comptoir ! Cette «scène» est confirmée par Akli Aït Ramdane, qui était dans les protocoles de notre ministère des Affaires étrangères, et Mouloud Boufennara, un ancien moudjahid de Tizi Ouzou, qui avait un commerce de bijoux dans la région. Mon ami, l’écrivain syrien, Khaïri Edhahabi, m’a confirmé aussi que Farouk Echaraâ est un «Syro-Algérien».
Aujourd’hui, beaucoup de chaînes de télévision ont «confirmé» que le vice-président, Farouk Echaraâ, est en «résidence surveillée». Sa dernière apparition remonte à il y a six mois. Il a dit brièvement : «Je suis là dans mon pays, la Syrie…»
Les pays du Golfe veulent depuis au moins une année, que Farouk Echaraâ fasse la transition. C’est un «sunnite» (majorité de 60% du peuple syrien) et selon certaines sources diplomatiques, même les «thouars» (les révolutionnaires) sont d’accord. Affaire à suivre.
Je n’ai fait que résumer la «descendance» de trois Algéro-Syriens. D’autres grands Algériens peuplent la Syrie, pays frère(2). Ils dépassent largement les dix mille habitants.
-1) Voir mes articles dans El Watan d’août 2012. Il paraît que les aïeux de F. Echaraâ se sont exilés à la défaite de Lala Fadh’ma N’Soumer.
-2) Voir le livre de K. Bouchama.
Ces grands Algériens de Syrie
El-Watan, Djilali Khellas
27/06/2013
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