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Les problèmes qui affectent des secteurs-clés de l'économie marocaine sont de nature «structurelle», en ce sens que l'économie du pays est caractérisée par un capitalisme «dépendant et makhzénien», selon l'économiste et militant Ali Fkir, qui s'exprimait lors d'une conférence sur la politique de l'emploi au Maroc.
L'économiste et acteur associatif, qui est aussi un des leaders du parti Annahj Addimocrati, a rappelé les écarts qui existent entre les programmes ambitieux du gouvernement et la réalité de l'économie marocaine. En ironisant, El Fakir a d'ailleurs soutenu que même la participation hypothétique d'un parti comme le sien à la gestion de la chose publique ne changerait rien à la donne. Une situation qui se perpétue, selon lui, depuis les premiers gouvernements depuis l'indépendance.
Selon lui, la dépendance de l'économie marocaine vis à vis l'étranger creuse le déficit en matière de compétitivité. Le fait que plusieurs secteurs stratégiques dépendent de l'étranger se traduit par une surexploitation de la main d'œuvre notamment dans les secteurs du textile et du tourisme.
Ali Fkir estime également que le Maroc ne fait qu'exécuter les directives lui parvenant des pays étrangers avec lesquels il a contracté des dettes faramineuses. Celles-ci, rappelle-t-il, atteignent 30% du budget de l'État.
Dans le cadre du débat, le nouveau président de l'Association Marocaine pour les Droits de l'Homme (AMDH), Ahmed Hayej a estimé que le gouvernement n'est pas seulement tenu de faciliter l'accès à l'emploi mais de garantir ce droit conformément aux engagements du Maroc vis à vis de différentes conventions internationales relatives aux droit de l'homme.
El Hayej a par ailleurs déclaré que la crise de l'emploi au Maroc et due principalement au manque d'adéquation entre le marché du travail et les différents chantiers de développement, ce qui explique, selon lui, les contre-performances de l'économie marocaine dans plusieurs domaines d'activité.
Notons que des dizaines de diplômés chômeurs ont envahi la salle du club des Avocats de Rabat dans laquelle a eu lieu la rencontre en brandissant des slogans, pour le moins inhabituels du genre « Que le régime tombe ! ».
lakome
L'économiste et acteur associatif, qui est aussi un des leaders du parti Annahj Addimocrati, a rappelé les écarts qui existent entre les programmes ambitieux du gouvernement et la réalité de l'économie marocaine. En ironisant, El Fakir a d'ailleurs soutenu que même la participation hypothétique d'un parti comme le sien à la gestion de la chose publique ne changerait rien à la donne. Une situation qui se perpétue, selon lui, depuis les premiers gouvernements depuis l'indépendance.
Selon lui, la dépendance de l'économie marocaine vis à vis l'étranger creuse le déficit en matière de compétitivité. Le fait que plusieurs secteurs stratégiques dépendent de l'étranger se traduit par une surexploitation de la main d'œuvre notamment dans les secteurs du textile et du tourisme.
Ali Fkir estime également que le Maroc ne fait qu'exécuter les directives lui parvenant des pays étrangers avec lesquels il a contracté des dettes faramineuses. Celles-ci, rappelle-t-il, atteignent 30% du budget de l'État.
Dans le cadre du débat, le nouveau président de l'Association Marocaine pour les Droits de l'Homme (AMDH), Ahmed Hayej a estimé que le gouvernement n'est pas seulement tenu de faciliter l'accès à l'emploi mais de garantir ce droit conformément aux engagements du Maroc vis à vis de différentes conventions internationales relatives aux droit de l'homme.
El Hayej a par ailleurs déclaré que la crise de l'emploi au Maroc et due principalement au manque d'adéquation entre le marché du travail et les différents chantiers de développement, ce qui explique, selon lui, les contre-performances de l'économie marocaine dans plusieurs domaines d'activité.
Notons que des dizaines de diplômés chômeurs ont envahi la salle du club des Avocats de Rabat dans laquelle a eu lieu la rencontre en brandissant des slogans, pour le moins inhabituels du genre « Que le régime tombe ! ».
lakome