Le monde impérialiste s’écroule
Le monde capitaliste affronte la sixième année d'une crise économique majeure dont l'ampleur est sans équivalent depuis celle des années 1930. Dans l'ensemble des pays impérialistes en déclin, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, la bourgeoisie sur la défensive économique est passée à l'offensive politique. Alors que les rangs des chômeurs et des travailleurs pauvres et à statuts précaires s’agrandissent, les États bourgeois sabrent dans les dépenses publiques et détruisent ce qui reste des systèmes de retraite, d'enseignement et de santé qui ont été – depuis les années soixante environ –, le prix à payer (i.e. le coût de la force de travail) pour obtenir la stabilité politique et la paix sociale dans le monde occidental.
Pendant ce temps, rongées par le réformisme et le démocratisme-électoraliste, les dernières organisations prétendument communistes continuent de se décomposer au profit des partis nationalistes bourgeois les plus réactionnaires qui accaparent leur électorat traditionnel alors que le syndicalisme de collaboration de classe n’en finit plus de se compromettre avec les dirigeants du Capital et leurs politiciens serviles en donnant son aval à la destruction des chaînes dorées des esclaves salariés (exit les régimes de retraite raisonnables, les salaires permettant de survivre, le crédit bon marché, l’aide sociale et les soins de santé accessibles, l’allocation chômage, etc.).
En dépit de cette offensive de grande ampleur, la classe ouvrière et ses alliés semblent apathiques et méfiants vis-à-vis des organisations censées les représenter, davantage résignés que révoltés, et quand la révolte éclate, elle est spontanée-inorganisée-désorientée. Alors que jamais au cours de l’histoire récente les fondements garantissant la stabilité sociale dans les vieux pays impérialistes n’ont semblé aussi fragiles, jamais la résistance opposée par la classe ouvrière et ses alliés – travailleurs, étudiants, chômeurs – n’a semblé aussi faible. En témoignent les ''réformes'' successives du système de retraite qui aboutiront à une augmentation de la durée du travail pour les actifs et à une baisse du niveau réel des pensions pour les retraités. Le Capital continue à dégrader les conditions d’exploitation du travail salarié le plus impunément du monde.
Alors que jamais dans l’histoire récente, la possibilité et la nécessité de la destruction du mode de production capitaliste n’ont paru aussi évidentes, jamais les conditions subjectives n’ont paru aussi défavorables, présentant la classe ouvrière internationale plus divisée, plus désorientée que jamais.
Le monde capitaliste affronte la sixième année d'une crise économique majeure dont l'ampleur est sans équivalent depuis celle des années 1930. Dans l'ensemble des pays impérialistes en déclin, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, la bourgeoisie sur la défensive économique est passée à l'offensive politique. Alors que les rangs des chômeurs et des travailleurs pauvres et à statuts précaires s’agrandissent, les États bourgeois sabrent dans les dépenses publiques et détruisent ce qui reste des systèmes de retraite, d'enseignement et de santé qui ont été – depuis les années soixante environ –, le prix à payer (i.e. le coût de la force de travail) pour obtenir la stabilité politique et la paix sociale dans le monde occidental.
Pendant ce temps, rongées par le réformisme et le démocratisme-électoraliste, les dernières organisations prétendument communistes continuent de se décomposer au profit des partis nationalistes bourgeois les plus réactionnaires qui accaparent leur électorat traditionnel alors que le syndicalisme de collaboration de classe n’en finit plus de se compromettre avec les dirigeants du Capital et leurs politiciens serviles en donnant son aval à la destruction des chaînes dorées des esclaves salariés (exit les régimes de retraite raisonnables, les salaires permettant de survivre, le crédit bon marché, l’aide sociale et les soins de santé accessibles, l’allocation chômage, etc.).
En dépit de cette offensive de grande ampleur, la classe ouvrière et ses alliés semblent apathiques et méfiants vis-à-vis des organisations censées les représenter, davantage résignés que révoltés, et quand la révolte éclate, elle est spontanée-inorganisée-désorientée. Alors que jamais au cours de l’histoire récente les fondements garantissant la stabilité sociale dans les vieux pays impérialistes n’ont semblé aussi fragiles, jamais la résistance opposée par la classe ouvrière et ses alliés – travailleurs, étudiants, chômeurs – n’a semblé aussi faible. En témoignent les ''réformes'' successives du système de retraite qui aboutiront à une augmentation de la durée du travail pour les actifs et à une baisse du niveau réel des pensions pour les retraités. Le Capital continue à dégrader les conditions d’exploitation du travail salarié le plus impunément du monde.
Alors que jamais dans l’histoire récente, la possibilité et la nécessité de la destruction du mode de production capitaliste n’ont paru aussi évidentes, jamais les conditions subjectives n’ont paru aussi défavorables, présentant la classe ouvrière internationale plus divisée, plus désorientée que jamais.
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