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Une exposition sur la Palestine menacée en France

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  • Une exposition sur la Palestine menacée en France

    Une exposition de photos de l’artiste palestinienne, Ahlam Shibli, sur la résistance palestinienne se tenait vendredi soir sous haute protection policière à Paris pour échapper aux attaques de groupuscules pro-sionistes qui ont tenté de la vandaliser et parer aux appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) qui tente d’obtenir la fermeture de l’exposition.

    L’équipe du Musée Jeu de paume, un centre d’Art contemporain dédié à la photographie et à l’image, où se déroule l’évènement, situé au cœur de la capitale française, a déjà été contrainte récemment d’évacuer rapidement les nombreux visiteurs qui se succèdent et fermer ses portes à la suite d’une alerte à la bombe.

    Même le ministère français de la Culture et de la Communication, censé soutenir l’artiste et l’institution, a cédé aux pressions en exigeant du Jeu de paume qu’il clarifie les propos de l’artiste et distingue la proposition d’Ahlam Shibli de ce qu’exprime le Musée.

    Soumise à des pressions, la direction de l’établissement a tenu à indiquer par un «Avertissement» affiché à l’entrée que dans cette exposition «l’artiste Ahlam Shibli présente un travail sur des images qui ne constitue ni de la propagande ni une apologie du terrorisme». «Comme l’explique l’artiste elle-même, +je ne suis pas une militante, mon travail est de montrer, pas de dénoncer, ni de juger+», ajoute l’écriteau.

    Principale accusée, la série de photographie intitulée «Death» (mort), pour laquelle Ahlam Shibli née en 1970 à Jenine s’est rendue à Naplouse en Cisjordanie sous occupation israélienne, et dans les camps de réfugiés des alentours, afin d’enquêter sur le culte des martyrs palestiniens de la seconde intifadha (2000-2005) contre l’occupation israélienne. Ce travail artistique qui regroupe l’essentiel de l’œuvre photographique réalisée depuis une dizaine d’années par Ahlam Shibli montre l’omniprésence de ces combattants défunts, tués par l’armée israélienne ou décédés lors d’opérations de fedayin, dans le quotidien des palestiniens.

    Cette œuvre artistique éclaire le visiteur sur la manière avec laquelle les familles palestiniennes glorifient leurs martyrs dont les effigies sur les murs, à l’intérieur des maisons retrouvent une présence dans leur communauté.

    Les images des combattants défunts s’affichent également dans les rues à travers des posters, graffitis et des inscriptions, y compris dans les cimetières, sur les tombes des martyrs de la résistance palestinienne.

    La dépossession de la terre des ancêtres par des moyens violents la dépossession de la terre des ancêtres par des moyens violents et les contraintes et restrictions imposées en son nom, ainsi que la résistance exprimée face à cette privation et des efforts déployés y compris par la morts que les Palestiniens se donnent, pour trouver de nouveaux modes d’existence et de survie à leur familles et refuser l’occupation israélienne, tel le message édifiant que l’artiste palestinienne a voulu transmettre à travers cette exposition qui draine une foule nombreuse protégée par dispositif policier déployé à proximité du Musée.

    On observe ainsi la photo d’un palestinien détenu dans les geôles israéliennes, accroché sur le mur de la chambre de son frère. Une fois par mois, les prisonniers politiques détenus sont photographiés par l’armée d’occupation.

    Les prisonniers palestiniens achètent ces photos pour les envoyer à leurs familles. On découvre également une photo d’une famille qui a dédié son salon à la mémoire d’un militant des Brigade des martyrs d’El Aqsa, tué par un raid israélien au camp de réfugiés D’El Amari à Ramallah. On remarque aussi l’image d’un jeune combattant palestinien qui s’est livré à une opération martyre.

    Ahlam Shibli a indiqué que plusieurs organisations de résistance palestiniennes avaient refusé de l’équiper pour cette mission.

    Son corps est à ce jour entre les mains des autorités d’occupation israélienne.

    L’armée israélienne a également détruit la maison familiale par mesure de représailles.

    Un autre cliché montre une mère et sa fille autour d’un nouveau-né auquel on donne le prénom du grand frère, lui aussi mort au combat.

    On relève aussi la photo d’un homme qui pose avec une ceinture d’explosifs autour de la taille, juste avant une opération martyre pour protester contre l’occupation de sa patrie. Son portrait se retrouve ensuite dans des affiches sur les murs de Naplouse, l’une des grandes villes palestiniennes de Cisjordanie occupée.

    On découvre par ailleurs des dessins illustrant le journal intime d’un détenu palestinien, exprimant sa souffrance devant l’absence de liberté et d’indépendance de sa patrie, de son amour pour ses proches, sa bien-aimée et la Palestine elle-même.

    La force de l’œuvre d’Ahlam Shibli, aux dimensions documentaires, a le mérite de dévoiler sans filtre l’univers des Palestiniens écrasés par la répression mais qui résistent au point de s’exposer à une mort certaine pour libérer leur patrie.

    Cette exposition comprenant 68 photos se poursuivra jusqu’au mois de septembre à moins que les menaces qui pèsent sur son déroulement persistent et ne soient misà exécution donnant ainsi raison à l’aveuglement et à l’intolérance.

    Le Courrier d'Algérie 29 juin 2013

  • #2
    Pour tout homme et femme sur la terre, l'occupation de la Palestine est un défi à l'Humanité et l'existence d'"Israel" sur la terre sacrée de Palestine est un crime contre l'Humanité. Les gouvernements occidentaux pro-sionistes en soutenant l'occupation montrent leur vrai visage hypocrite envers le droit des peuples et leur liberté, et met à nu leur démocratie mensongère !!!

    Un ministre de la culture qui ploie sous la menace du lobby sioniste de France !!!

    Comment les sionistes peuvent ils cacher l'occupation de la Palestine ?? Réponse : opération impossible !!!
    Dernière modification par Elghifari, 30 juin 2013, 15h03.

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