Le Maroc par la voix de son ministre de l'intérieur, Chakib Benmoussa, affirme avoir déjoué un complot terroriste de grande ampleur qui avait pour cible des sites tourisitques ainsi que des personnalités politiques du Maroc ainsi que des diplomates étrangers.
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Le ministre de l’Intérieur marocain affirme qu’une cellule d’extrémistes islamistes démantelée début août était sur le point de prendre pour cible des sites touristiques, des personnalités politiques marocaines et des diplomates étrangers.
La cellule d'extrémistes islamistes, démantelée début août au Maroc, était sur le point de passer à l'action. Et de prendre pour cibles les sites touristiques, les symboles du pouvoir, des personnalités de premier plan et des diplomates étrangers, selon le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, qui ne fournit pas plus de précision sur les cibles présumées.
Toutefois, des sources proches des services de sécurité affirment que le groupe démantelé projetait d'attaquer le ministère de la Justice, des casernes militaires et des hôtels. Il aurait également envisagé de tuer des ministres étrangers.
56 membres arrêtés
Chakib Benmoussa a désigné ce groupe sous le nom des Partisans du Mahdi («Ansar al Mahdi»), et l’a qualifié de mouvement djihadiste salafiste prônant l'action violente pour atteindre ses objectifs. Depuis sa mise à jour début août, cinquante-six membres présumés de cette cellule, dont quatre femmes, ont été arrêtés dans cinq villes. La dernière arrestation a été effectuée au cours des dernières 24 heures et il s'agit d'une femme.
Le Maroc a été frappé le 16 mai 2003 par une vague d'attentats suicide à Casablanca, qui ont fait 45 morts. Depuis, la police a démantelé plus de 50 cellules de radicaux islamistes, dont certains sont liés à Al Qaïda, et procédé à plus de 3.000 arrestations.
Classes moyennes
Pour le ministre de l’Intérieur marocain, le démantèlement des Partisans du Mahdi montre cependant que les extrémistes islamistes constituent encore une menace pour le royaume.
Contrairement aux 13 kamikazes des attentats de mai 2003, originaires des quartiers déshérités de Casablanca, les membres de la cellule démantelée en août sont issus des classes moyennes, voire aisées. Ils avaient notamment fourni des fonds pour des achats d'armes, a souligné le ministre de l'Intérieur.
Par AFP
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Le ministre de l’Intérieur marocain affirme qu’une cellule d’extrémistes islamistes démantelée début août était sur le point de prendre pour cible des sites touristiques, des personnalités politiques marocaines et des diplomates étrangers.
La cellule d'extrémistes islamistes, démantelée début août au Maroc, était sur le point de passer à l'action. Et de prendre pour cibles les sites touristiques, les symboles du pouvoir, des personnalités de premier plan et des diplomates étrangers, selon le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, qui ne fournit pas plus de précision sur les cibles présumées.
Toutefois, des sources proches des services de sécurité affirment que le groupe démantelé projetait d'attaquer le ministère de la Justice, des casernes militaires et des hôtels. Il aurait également envisagé de tuer des ministres étrangers.
56 membres arrêtés
Chakib Benmoussa a désigné ce groupe sous le nom des Partisans du Mahdi («Ansar al Mahdi»), et l’a qualifié de mouvement djihadiste salafiste prônant l'action violente pour atteindre ses objectifs. Depuis sa mise à jour début août, cinquante-six membres présumés de cette cellule, dont quatre femmes, ont été arrêtés dans cinq villes. La dernière arrestation a été effectuée au cours des dernières 24 heures et il s'agit d'une femme.
Le Maroc a été frappé le 16 mai 2003 par une vague d'attentats suicide à Casablanca, qui ont fait 45 morts. Depuis, la police a démantelé plus de 50 cellules de radicaux islamistes, dont certains sont liés à Al Qaïda, et procédé à plus de 3.000 arrestations.
Classes moyennes
Pour le ministre de l’Intérieur marocain, le démantèlement des Partisans du Mahdi montre cependant que les extrémistes islamistes constituent encore une menace pour le royaume.
Contrairement aux 13 kamikazes des attentats de mai 2003, originaires des quartiers déshérités de Casablanca, les membres de la cellule démantelée en août sont issus des classes moyennes, voire aisées. Ils avaient notamment fourni des fonds pour des achats d'armes, a souligné le ministre de l'Intérieur.
Par AFP
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