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Avec cette magnifique chanson, Djamel Bani, rend ici hommage à Mouloud Mammeri, écrivain, anthropologue et linguiste kabyle
Mouloud Mammeri enseignait le berbère à l'université dans le cadre de la section d'ethnologie, la section de berbère ayant été supprimée en 1962. Il n'assure des cours dans cette langue qu'au gré des autorisations, animant bénévolement des cours jusqu'en 1973 tandis que certaines matières telles l'ethnologie et l'anthropologie jugées sciences coloniales par le regime Algerien, doivent disparaître des enseignements universitaires.
De 1969 à 1980, il dirige le Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques d'Alger (CRAPE).
Mouloud Mammeri recueille et publie en 1969 les textes du grand poète kabyle Si Mohand. En 1980, c'est l'interdiction d'une de ses conférences à Tizi-Ouzou sur la poésie kabyle ancienne qui est à l'origine des événements du Printemps berbère.
En 1982, il fonde à Paris le Centre d'Études et de Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littérature berberes sous forme de conférences complémentaires au sein de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ce long itinéraire scientifique lui a permis de rassembler une somme d'éléments fondamentaux sur la langue et la littérature amazighes.
En 1988 Mouloud Mammeri reçoit le titre de docteur honoris causa à la Sorbonne.
Mouloud Mammeri meurt en Algeriel, e soir du 26 février 1989 des suites d'un accident de voiture .
Pour beaucoup de Kabyles c'etait pas un simple accident mais qu'il a été assassiné par le pouvoir algerien pour l'empécher de continuer son combat pour l'identité berbère.