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Alors que l'Iran est signataire du TNP et que des états comme Israël et consorts détiennent l'arme atomique en n'étant absolument pas signataire du traité n'est qu'une broutille, ce n'est pas grave, Bush a dit "nous ne pouvons pas nous permettre à l'Iran de développer l'arme nucléaire" ainsi que "Nous continuerons à travailler étroitement avec nos alliés pour trouver une solution diplomatique, mais il doit y avoir des conséquences à la défiance iranienne"
En attendant Ahmadinejad a annoncé qu'il ne céderait pas d'un pouce face aux exigences du conseil de sécurité et de Bush.
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Après l'expiration de l'ultimatum de l’Onu, l’Iran a répété jeudi qu’elle ne « céderait pas d’un pouce ». Le rapport de l’agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) confirme que Téhéran continue d’enrichir de l'uranium, mais n’a «pas de preuves» que son programme nucléaire soit de nature militaire.
«Nous ne devons pas permettre à l'Iran de développer l'arme nucléaire», déclare jeudi George W. Bush, après le refus du président iranien d’abandonner l’enrichissement d’uranium exigé par l’Onu. «Nous continuerons à travailler étroitement avec nos alliés pour trouver une solution diplomatique, mais il doit y avoir des conséquences à la défiance iranienne», a dit le président américain. A Paris, Philippe Douste-Blazy a «déploré» la réponse «insatisfaisante» de l'Iran sur le nucléaire mais reste convaincu «que la voie du dialogue doit toujours être privilégiée».
Jeudi, le rapport de l’agence internationale de l'énergie atomique a confirmé que «l'Iran n'a pas suspendu ses activités liées à l'enrichissement». Mais les inspecteurs de l'AIEA ont précisé qu’ils n’ont «pas de preuve» que le programme nucléaire de l'Iran soit de nature militaire. L’AIEA souligne que Téhéran n’a pas montré beaucoup d’empressement à éclaircir certains points sur son activité nucléaire.
«Tout le monde doit savoir que le peuple iranien ne cèdera pas d'un pouce face à l'intimidation et n'acceptera pas d'être privé de ses droits», a déclaré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, jeudi matin.
Système de sanctions progressives ?
En théorie, l’Iran s’expose donc désormais à des sanctions. Les cinq membres du Conseil de sécurité et l’Allemagne doivent se réunir à Berlin le 7 septembre pour en discuter. La veille, le Haut représentant pour la politique extérieure de l'UE, Javier Solana et Ali Larijani, chef du dossier nucléaire iranien, se rencontreront à ce sujet.
Le New York Times évoquait jeudi matin qu’un système de sanctions progressives était à l’étude. Dans un premier temps, ces sanctions pourraient prendre la forme d’un embargo sur la vente de matériel lié au nucléaire, d’un gel des avoirs de l'Iran à l'étranger et d’une interdiction de voyager pour les responsables iraniens impliqués dans le programme nucléaire.
Si ces mesures restaient sans effet sur l'Iran, les mesures suivantes comporteraient une extension de l'interdiction de voyager et le gel des avoirs des membres du gouvernement, selon un haut responsable américain sous le couvert de l'anonymat. Puis les sanctions pourraient toucher les vols commerciaux et les prêts de la Banque mondiale à l'Iran.
Par Le Figaro
En attendant Ahmadinejad a annoncé qu'il ne céderait pas d'un pouce face aux exigences du conseil de sécurité et de Bush.
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Après l'expiration de l'ultimatum de l’Onu, l’Iran a répété jeudi qu’elle ne « céderait pas d’un pouce ». Le rapport de l’agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) confirme que Téhéran continue d’enrichir de l'uranium, mais n’a «pas de preuves» que son programme nucléaire soit de nature militaire.
«Nous ne devons pas permettre à l'Iran de développer l'arme nucléaire», déclare jeudi George W. Bush, après le refus du président iranien d’abandonner l’enrichissement d’uranium exigé par l’Onu. «Nous continuerons à travailler étroitement avec nos alliés pour trouver une solution diplomatique, mais il doit y avoir des conséquences à la défiance iranienne», a dit le président américain. A Paris, Philippe Douste-Blazy a «déploré» la réponse «insatisfaisante» de l'Iran sur le nucléaire mais reste convaincu «que la voie du dialogue doit toujours être privilégiée».
Jeudi, le rapport de l’agence internationale de l'énergie atomique a confirmé que «l'Iran n'a pas suspendu ses activités liées à l'enrichissement». Mais les inspecteurs de l'AIEA ont précisé qu’ils n’ont «pas de preuve» que le programme nucléaire de l'Iran soit de nature militaire. L’AIEA souligne que Téhéran n’a pas montré beaucoup d’empressement à éclaircir certains points sur son activité nucléaire.
«Tout le monde doit savoir que le peuple iranien ne cèdera pas d'un pouce face à l'intimidation et n'acceptera pas d'être privé de ses droits», a déclaré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, jeudi matin.
Système de sanctions progressives ?
En théorie, l’Iran s’expose donc désormais à des sanctions. Les cinq membres du Conseil de sécurité et l’Allemagne doivent se réunir à Berlin le 7 septembre pour en discuter. La veille, le Haut représentant pour la politique extérieure de l'UE, Javier Solana et Ali Larijani, chef du dossier nucléaire iranien, se rencontreront à ce sujet.
Le New York Times évoquait jeudi matin qu’un système de sanctions progressives était à l’étude. Dans un premier temps, ces sanctions pourraient prendre la forme d’un embargo sur la vente de matériel lié au nucléaire, d’un gel des avoirs de l'Iran à l'étranger et d’une interdiction de voyager pour les responsables iraniens impliqués dans le programme nucléaire.
Si ces mesures restaient sans effet sur l'Iran, les mesures suivantes comporteraient une extension de l'interdiction de voyager et le gel des avoirs des membres du gouvernement, selon un haut responsable américain sous le couvert de l'anonymat. Puis les sanctions pourraient toucher les vols commerciaux et les prêts de la Banque mondiale à l'Iran.
Par Le Figaro
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