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Le BTP au secours de la croissance wahhabite

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  • Le BTP au secours de la croissance wahhabite

    En Arabie Saoudite, les projets de villes champignons érigées dans le désert se multiplient.

    Bonsoir, c'est mieux que de laisser l'argent dans les caisses.

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    C’est le dernier projet géant de ville champignon en Arabie saoudite. Elle s’appellera Um al-Qura Economic City, et son lancement a été annoncé avant même que son emplacement définitif ne soit trouvé. Ses promoteurs hésitent encore entre deux sites : soit le long de l’autoroute qui relie La Mecque à Djedda, soit à Shouaïba, sur les bords de la mer Rouge. Tous les autres détails sont déjà réglés. Cette « cité économique », comme sont nommés tous ces projets, représente un investissement de plus de 2 milliards d’euros, dont 30 % seront levés par un appel au marché. Surtout, sa construction créera 15 000 emplois. Une aubaine puisque la croissance saoudienne ne parvient pas à réduire un chômage toujours élevé.

    Depuis décembre dernier, c’est le quatrième projet de cité économique ainsi lancé en grande pompe. Le premier et le plus grand s’appelle King Abdullah Economic City. Les travaux ont été lancés à Rabigh, au nord de Djedda, en décembre 2005. Ce projet doit s’étendre sur 55 kilomètres carrés, coûter plus de 20 milliards d’euros et créer 1,5 million d’emplois au total ! Cette ville nouvelle abritera également l’un des plus grands ports du monde, une zone industrielle, un centre financier, des écoles et des universités, un centre de recherche et développement, un centre de tourisme et de loisirs, et un vaste complexe résidentiel. La ville sera livrée trois ans seulement après la pose de la première pierre.

    A Hail, Prince Abdulaziz bin Musaed Economic City représentera 6 milliards d’euros d’investissement, tandis que la Knowledge Economic City, à Médine, coûtera 5 milliards. Outre un centre d’études médicales et de biosciences, cette dernière sera dotée d’un musée interactif sur la vie du Prophète et d’un centre d’études de la civilisation islamique.

    Le financement est toujours assuré par la puissante agence saoudienne pour l’investissement Sagia, avec une contribution de l’épargne publique. Le principal partenaire privé est le groupe émirati Emaar Properties, dont l’introduction à la mi-août à la Bourse de Riyad a provoqué une quasi-émeute, 10 millions de Saoudiens, soit près de la moitié de la population du royaume, ont acheté des titres !

    Le royaume wahhabite compte créer un réseau de cinq villes de ce type. Objectif : utiliser les ressources du pétrole, gonflées par l’envolée des cours, pour établir les bases d’un développement de long terme. Pour les sceptiques, cependant, ni l’ambition architecturale ni les gratte-ciel audacieux, pas plus que l’envolée de la rente pétrolière, ne suffiront à vaincre les profondes difficultés économiques du royaume.

    Nicolas Hénin
    01.09.2006 Challenges
    Dernière modification par zek, 31 août 2006, 22h49.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    En plus de ces villes, l’Arabie Saoudite comptent la réalisation de plusieurs universités pour former des cadres qualifiés et ne plus dépendre des étrangers.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Outre un centre d’études médicales et de biosciences

      Je sens que j'ai trouvé ou je vais aller travailler xD
      Il sera operationel quand? c'est que je cherche un bon stage

      Commentaire

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