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    Après Bosch et Siemens, la fondation Desertec quitte le consortium : Le projet énergétique Desertec bat de l’aile

    Écrit par Yanis Koceyla


    Le projet Desertec est-il en train de battre de l’aile ? La fondation Desertec, qui pilote le projet géant d’énergie verte en Afrique et au Moyen-Orient, a annoncé hier la rupture de sa collaboration avec le consortium industriel DII (Desertec Industrial Initiative), qui regroupe également les allemands EON et RWE, mais aussi Deutsche Bank ou encore le français Saint-Gobain et les italiens Enel et Terra avec qui elle était associée depuis le début de l’aventure en 2009.

    La fondation Desertec est le troisième partenaire à avoir rompu avec le consortium, après Bosch et Siemens. La fondation Desertec s’est fixé pour mission la création d’ici 40 ans d’un vaste réseau d’installations solaires et éoliennes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Pour rappel, DII a été créé en même temps que la fondation Desertec pour favoriser la réalisation de projets. A ce jour, Desertec, qui a pour vision de fournir à terme 20% de l’électricité consommée en Europe, est encore balbutiant en termes d’avancées concrètes. Deux projets sont en cours de réalisation au Maroc. « Ceux-ci ne sont pas menacés par la rupture annoncée lundi », a précisé à l’AFP le chef de la fondation Desertec, Thiemo Gropp. « Desertec reste actif, a-t-il ajouté, cela va continuer. La fondation est en permanence à la recherche de nouveaux partenaires », a-t-il précisé. Dans un communiqué, Desertec précise qu’il pourrait à terme travailler à nouveau avec DII. « Ce sont des disputes internes au sein de DII, préjudiciables à son image, qui ont conduit Desertec à s’en séparer pour le moment », a expliqué M. Gropp.

    Les changements politiques dans le Monde arabe, la crise économique et l’effritement des soutiens politiques pour des problèmes de financement du projet ont freiné les ardeurs de Desertec, qui avait pourtant été lancé en grande pompe à l’époque. L’Algérie est restée jusque-là très prudente quant à s’engager dans ce projet. Elle a cependant signé un protocole d’accord pour lancer un projet en commun de production de 1 000 Mégawatts. 90% de ces 1 000 MW seront destinés à l’exportation et 10% à la consommation nationale. Le 9 décembre 2011, notre pays a signé à Bruxelles un accord portant sur la collaboration « future » entre Sonelgaz et DII pour la « promotion commune » du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international. L’Algérie, représentée par Sonelgaz, a bien consenti à signer ce partenariat, après avoir pu imposer ses conditions relatives à l’intégration nationale dans le projet, au transfert de technologies, au partage des financements et à l’ouverture du marché européen à l’énergie issue du renouvelable. Ce partenariat entre dans le cadre du Plan algérien de développement des énergies renouvelables, qui prévoit de porter à 40% la part de ces énergies dans la production de l’électricité destinée à la consommation nationale.

    Le PDG de Sonelgaz a estimé que la signature d’un protocole d’accord avec Desertec constituait « les prémices d’une collaboration encore plus étroite et plus fructueuse avec toutes les initiatives et toutes les entreprises qui encouragent, par leurs activités, la coopération industrielle en matière de R&D dans les domaines de la fabrication, de l’installation et de l’exploitation des énergies renouvelables ». Il convient de préciser que dans le domaine des énergies renouvelables, la capacité à installer en Algérie pour la période 2012-2022 est de 4 219 MW pour un coût de quelque 2 111 milliards de dinars, soit 21 milliards d’euros.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Qui connais la blague des vol n°XYZ ? celui qui portait des animaux ?
    Even if

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