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Corruption à Sonatrach Quand le ministre de la Justice empiète sur les affaires en cours

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  • Corruption à Sonatrach Quand le ministre de la Justice empiète sur les affaires en cours

    TSA - mercredi, 03 juillet 2013 11:30

    Corruption à Sonatrach Quand le ministre de la Justice empiète sur les affaires en cours

    Hayet Zitouni

    C’est en théorie inhabituel. Que le ministre de la Justice dévoile, comme l’a fait hier Mohamed Charfi devant des journalistes en marge d’une séance à l’Assemblée populaire nationale, des éléments de l’instruction menée dans les affaires Sonatrach et immédiatement on se dit que la séparation des pouvoirs est en cause.


    Bien entendu, les défenseurs de la théorique indépendance de la Justice algérienne peuvent donner de la voix, cela ne changera rien. Le ministre vient d’apporter une nouvelle preuve publique que la justice n’est pas indépendante et que l’exécutif garde un œil sur des instructions en cours. Il donne ainsi raison aux nombreux rapports d’ONG indépendantes qui dénoncent régulièrement la totale absence d’indépendance de notre Justice.
    Comment dès lors ne pas penser que bien des enquêtes de corruption sont effectivement initiées ou dirigées par l’exécutif quand Mohamed Charfi évoque « un réseau international » « démasqué à 90% » ? Certes, le ministre n’a pas livré de noms ou de détails précis sur l’affaire Sonatrach. Mais il est bien illusoire de penser que le ministre de la Justice n’est pas informé au fur et à mesure de ces enquêtes sensibles qui touchent des personnalités influentes et politiques et portent sur des intérêts économiques majeurs.
    A son tour, il doit informer les hauts responsables de l’Etat, comme le président de la République, le Premier ministre et des membres du gouvernement. Une situation qui ouvre la voie à des pressions de toutes sortes. Il est dans ce contexte difficile d’imaginer les juges, en charge de l’affaire, travailler sereinement et en toute indépendance. L’affaire Sonatrach semble bien partie pour finir comme celle de Khalifa.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Décidement, le ridicule ne tue point. Qu'un ministre réponde aux sollicitations des députés est équivalent pour une certaine presse à une entorce à l'indépendance de la justice (au fait le secrêt de l'instruction), mais que des journalistes dissertent à tort et à travers sur l'enquête ne l'est pas. Pire, que des personnes apprennet leur inculpation dans des affaires de corruption par la presse n'est bien entendu totallement conforme au principe énoncé...

    Quelle farce....
    Dernière modification par ott, 03 juillet 2013, 13h40.
    Othmane BENZAGHOU

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