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L’édition 2013 de l’indice mondial de l’innovation vient de paraître. Après une année 2012 marquée par une certaine progression de la part du Maroc, le royaume perd de la vitesse. Dans la région MENA, c’est Israël qui affiche la meilleure performance.
Sur 142 pays, le Maroc se situe au 92ème rang du classement 2013 de l’innovation dans le monde publié lundi 1er juillet et réalisé conjointement par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l'université américaine de Cornell et l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD). Le royaume perd ainsi quatre places par rapport à 2012 où il était classé 88ème. Le royaume était alors en progression.
Le Suisse s’arrache la meilleure performance pour la troisième année consécutive. Il reste donc le pays le plus innovateur au monde, quand la France (20ème) gagne quatre places et le Etats-Unis font leur retour parmi les cinq premiers. « Des pôles d'innovation dynamique se multiplient dans le monde malgré la fragilité de l'économie mondiale », a signifié à la presse le Directeur général de l'OMPI, Francis Gurry.
Israël, 1er en région MENA
Au Maghreb, la Tunisie classée 70ème l’emporte. L’Algérie par contre essuie la plus mauvaise performance. Parmi les cinq dernier pays au monde en matière d’innovation, il arrive au 138ème rang, alors qu’il était à la 124ème place l’an dernier.
Dans la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc ne figure pas parmi les plus innovateurs, puisqu’il n’arrive qu’en 15ème position. C'est Israël qui occupe la tête du tableau, tandis que la Turquie est 10ème, le Tunisie 11ème, l’Egypte 17ème et l’Algérie 19ème.
Bien que le Maroc ait perdu quelques places dans le classement de cette année, le royaume a tout de même été honoré. Le rapport de l’OMPI s’attarde sur « trois réussites » en matière d’innovation dans le monde arabe. Il s’agit de la ville de Dubai, l’Elgazala Technopark de Tunis, et le parc Haliopolis d’Agadir.
Le parc Haliopolis d’Agadir, un exemple d’innovation dans le monde arabe
Outre l’effort gouvernemental, la réussite du parc Haliopolis selon les auteurs, vient entre autres de l’accent mis sur l’innovation afin d’améliorer la compétitivité des entreprises qui y sont affiliées. Le management du parc « soutient les projets en recherche et développement de ces entreprises afin d’améliorer leurs compétences en recherche et créer des partenariats avec des institutions de recherche », notent-ils citant en exemple le partenariat avec l’Université international d’Agadir (Universiapolis) pour un programme de formation continue destiné au personnel. Le projet est également apprécié pour sa participation à la baisse du taux de chômage de la région passé de 12,1% en 1999 à 7,4% en 2011.
L’indice mondial de l’innovation est à sa sixième édition. Il est déterminé chaque année sur la base des points forts et les points faibles relevés à partir de 84 indicateurs, dont 60 sont des données quantitatives, 19 des indicateurs composites et 5 correspondent à des questions posées dans le cadre d’une enquête. La complexité de la démarche s’explique en raison « du rôle fondamental de l’innovation dans la croissance et la prospérité économiques, et de la nécessité d’une vision ouverte de l’innovation qui soit applicable aux pays développés et aux pays émergents », selon les auteurs.
Ristel Edimo
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Sur 142 pays, le Maroc se situe au 92ème rang du classement 2013 de l’innovation dans le monde publié lundi 1er juillet et réalisé conjointement par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l'université américaine de Cornell et l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD). Le royaume perd ainsi quatre places par rapport à 2012 où il était classé 88ème. Le royaume était alors en progression.
Le Suisse s’arrache la meilleure performance pour la troisième année consécutive. Il reste donc le pays le plus innovateur au monde, quand la France (20ème) gagne quatre places et le Etats-Unis font leur retour parmi les cinq premiers. « Des pôles d'innovation dynamique se multiplient dans le monde malgré la fragilité de l'économie mondiale », a signifié à la presse le Directeur général de l'OMPI, Francis Gurry.
Israël, 1er en région MENA
Au Maghreb, la Tunisie classée 70ème l’emporte. L’Algérie par contre essuie la plus mauvaise performance. Parmi les cinq dernier pays au monde en matière d’innovation, il arrive au 138ème rang, alors qu’il était à la 124ème place l’an dernier.
Dans la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc ne figure pas parmi les plus innovateurs, puisqu’il n’arrive qu’en 15ème position. C'est Israël qui occupe la tête du tableau, tandis que la Turquie est 10ème, le Tunisie 11ème, l’Egypte 17ème et l’Algérie 19ème.
Bien que le Maroc ait perdu quelques places dans le classement de cette année, le royaume a tout de même été honoré. Le rapport de l’OMPI s’attarde sur « trois réussites » en matière d’innovation dans le monde arabe. Il s’agit de la ville de Dubai, l’Elgazala Technopark de Tunis, et le parc Haliopolis d’Agadir.
Le parc Haliopolis d’Agadir, un exemple d’innovation dans le monde arabe
Outre l’effort gouvernemental, la réussite du parc Haliopolis selon les auteurs, vient entre autres de l’accent mis sur l’innovation afin d’améliorer la compétitivité des entreprises qui y sont affiliées. Le management du parc « soutient les projets en recherche et développement de ces entreprises afin d’améliorer leurs compétences en recherche et créer des partenariats avec des institutions de recherche », notent-ils citant en exemple le partenariat avec l’Université international d’Agadir (Universiapolis) pour un programme de formation continue destiné au personnel. Le projet est également apprécié pour sa participation à la baisse du taux de chômage de la région passé de 12,1% en 1999 à 7,4% en 2011.
L’indice mondial de l’innovation est à sa sixième édition. Il est déterminé chaque année sur la base des points forts et les points faibles relevés à partir de 84 indicateurs, dont 60 sont des données quantitatives, 19 des indicateurs composites et 5 correspondent à des questions posées dans le cadre d’une enquête. La complexité de la démarche s’explique en raison « du rôle fondamental de l’innovation dans la croissance et la prospérité économiques, et de la nécessité d’une vision ouverte de l’innovation qui soit applicable aux pays développés et aux pays émergents », selon les auteurs.
Ristel Edimo
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