TIZI-OUZOU - Pour la 5ème fois depuis 2008, dont 4 consécutives, la wilaya de Tizi-Ouzou se classe à la première place en obtenant à l’échelle nationale le meilleur taux (60,95 %) de réussite au baccalauréat, pour la session de juin 2013.
Enseignants, responsables d’établissements, cadres du secteur syndicats, élèves, parents d’élèves, soutiennent tous avec fort enthousiasme que cette palme décrochée encore une fois par la wilaya "n’est qu’un juste couronnement des efforts consentis par toute la famille de l’éducation".
Ces acteurs et partenaires de l’école admettent, à l’unanimité, que cette performance scolaire "est le fruit d’une multitude de facteurs favorables, dont la stabilité retrouvée par la région durant ces dernières années, le suivi assidu du cursus scolaire des élèves, le recul des grèves et exécution des programmes par les enseignants, l’assainissement des situations administratives et financières des personnels du secteur.
Partenaires incontournables de l’école, les parents d’élèves n’ont pas failli, en jouant un rôle de premier plan dans la réussite de ces derniers aux examens. Leur apport est également indéniable en matière d’instauration d’un climat favorable aux études, à travers notamment une louable contribution à la lutte contre les fléaux sociaux, dont notamment la violence à l’école, comme ont témoigné des proviseurs et senseurs de lycées.
Cet état de fait est d’ailleurs confirmé depuis longue date par l’émérite écrivain Mouloud Feraoun, qui fut, également, enseignant au village de Tizi-Hibel, un métier qui lui a inspiré l’écriture du roman ’’Le Fils du pauvre’’ ou il considérait que les enfants issus de milieux sociaux démunis n’ont que ’’l’instruction comme alternative pour échapper à la dure condition de leurs pères, d’être fellah ou émigré’’.
L’instruction, l’investissement le plus sur
Quoi qu’en dise, et en dépit du fait d’une grande évolution des choses depuis l’époque de ’’Fouroulou’’, personnage central de l’œuvre romanesque citée qui a accompagné les premières lectures de beaucoup d’élèves, l’instruction est toujours perçue par les parents d’élèves comme étant "le plus sur moyen d’intégration sociale, voire une bouée de sauvetage que les enfants se doivent de saisir à temps pour s’épargner les privations endurées par leurs parents".
C’est pour cette raison, du reste, que ces derniers consentent tous les sacrifices pour faire le bonheur de la prunelle de leurs yeux, en mettant à leurs dispositions tous les moyens disponibles pour maximiser leurs chances de réussite dans les études, "qui ouvrent la voie à une vie meilleure".
"Je suis très heureuse. J’ai le sentiment du devoir accompli", s’est exclamée une mère de famille, rencontrée à la Direction de l’éducation, en compagnie de sa fille."La réussite de ma fille n’est qu’une juste compensation des privations que j’ai endurées’’, dira-t-elle.
En plus du prestige qu’il tire du nom d’Amirouche qu’il porte, le lycée éponyme de la ville de Tizi-Ouzou, s’est donné, cette année, un autre motif de fierté, puisque c’est l’une de ses élèves, Sara Saidani, fille d’un chirurgien, qui a obtenu la meilleure note au BAC, à l’échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou, avec 17,99/20.
APS
Enseignants, responsables d’établissements, cadres du secteur syndicats, élèves, parents d’élèves, soutiennent tous avec fort enthousiasme que cette palme décrochée encore une fois par la wilaya "n’est qu’un juste couronnement des efforts consentis par toute la famille de l’éducation".
Ces acteurs et partenaires de l’école admettent, à l’unanimité, que cette performance scolaire "est le fruit d’une multitude de facteurs favorables, dont la stabilité retrouvée par la région durant ces dernières années, le suivi assidu du cursus scolaire des élèves, le recul des grèves et exécution des programmes par les enseignants, l’assainissement des situations administratives et financières des personnels du secteur.
Partenaires incontournables de l’école, les parents d’élèves n’ont pas failli, en jouant un rôle de premier plan dans la réussite de ces derniers aux examens. Leur apport est également indéniable en matière d’instauration d’un climat favorable aux études, à travers notamment une louable contribution à la lutte contre les fléaux sociaux, dont notamment la violence à l’école, comme ont témoigné des proviseurs et senseurs de lycées.
Cet état de fait est d’ailleurs confirmé depuis longue date par l’émérite écrivain Mouloud Feraoun, qui fut, également, enseignant au village de Tizi-Hibel, un métier qui lui a inspiré l’écriture du roman ’’Le Fils du pauvre’’ ou il considérait que les enfants issus de milieux sociaux démunis n’ont que ’’l’instruction comme alternative pour échapper à la dure condition de leurs pères, d’être fellah ou émigré’’.
L’instruction, l’investissement le plus sur
Quoi qu’en dise, et en dépit du fait d’une grande évolution des choses depuis l’époque de ’’Fouroulou’’, personnage central de l’œuvre romanesque citée qui a accompagné les premières lectures de beaucoup d’élèves, l’instruction est toujours perçue par les parents d’élèves comme étant "le plus sur moyen d’intégration sociale, voire une bouée de sauvetage que les enfants se doivent de saisir à temps pour s’épargner les privations endurées par leurs parents".
C’est pour cette raison, du reste, que ces derniers consentent tous les sacrifices pour faire le bonheur de la prunelle de leurs yeux, en mettant à leurs dispositions tous les moyens disponibles pour maximiser leurs chances de réussite dans les études, "qui ouvrent la voie à une vie meilleure".
"Je suis très heureuse. J’ai le sentiment du devoir accompli", s’est exclamée une mère de famille, rencontrée à la Direction de l’éducation, en compagnie de sa fille."La réussite de ma fille n’est qu’une juste compensation des privations que j’ai endurées’’, dira-t-elle.
En plus du prestige qu’il tire du nom d’Amirouche qu’il porte, le lycée éponyme de la ville de Tizi-Ouzou, s’est donné, cette année, un autre motif de fierté, puisque c’est l’une de ses élèves, Sara Saidani, fille d’un chirurgien, qui a obtenu la meilleure note au BAC, à l’échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou, avec 17,99/20.
APS
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