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fantome

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  • fantome

    Cette nuit un spectre m'est apparu
    Dans un drap blanc il est venu
    Et avant le réveil m'a glissé ces mots doucement

    Je suis le fantôme déchu de tes nuits
    D'enfants qui hante toujours tes bonheurs présents
    Alors que tes rêves semblent assoupis
    Dans une léthargie songeuse qui frise le sublime

    Je suis le spectre de tes passions d'antan
    Je ne me complais que dans l'abîme
    De tes douleurs parfois indolentes
    Qui s'exhalent souvent en soupirs

    Je suis le masque de tes délires
    Je suis l'esprit de tes amours défuntes
    Les cendres des chagrins et des feintes
    Qui souvent hantent ta vie insolente

    Puis le jour a éteint mon sommeil
    Plus de fantôme ni de voix à mon réveil
    Mais je sais que quelque part en moi
    Cet esprit là au rythme de mon c¦ur bat.

    Son souffle rythme cependant tous mes pas
    Et de mélancolie colore mes tendres émois
    Et son empreinte hante mon présent jour après jour
    La nuit il glisse dans mes rêves toujours

    Des fragments de souvenirs assassins...
    Ce fantôme dont je ne peux me détacher
    Qui souvent me pèse comme un chagrin
    Je ne peux l'effacer car il est mon passé.

    inconnu


    Ma question:?


    Croyez vous en leurs existence ? Et pourquoi sont ils aussi présents dans le monde entier, quelque soit l’évolution de la société ou en se trouve ?

  • #2
    Les Passantes

    les passantes d'Antoine Pol


    Ce poème a été mis en musique et chanté
    par George Brasens un an après la mort du poète.



    Je veux dédier ce poème
    A toutes les femmes qu'on aime
    Pendant quelques instants secrets
    A celles qu'on connaît à peine
    Qu'un destin différent entraîne
    Et qu'on ne retrouve jamais

    A celle qu'on voit apparaître
    Une seconde à sa fenêtre
    Et qui, preste, s'évanouit
    Mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette
    Qu'on en demeure épanoui

    A la compagne de voyage
    Dont les yeux, charmant paysage
    Font paraître court le chemin
    Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
    Et qu'on laisse pourtant descendre
    Sans avoir effleuré sa main

    A la fine et souple valseuse
    Qui vous sembla triste et nerveuse
    Par une nuit de carnaval
    Qui voulut rester inconnue
    Et qui n'est jamais revenue
    Tournoyer dans un autre bal

    A celles qui sont déjà prises
    Et qui, vivant des heures grises
    Près d'un être trop différent
    Vous ont, inutile folie,
    Laissé voir la mélancolie
    D'un avenir désespérant

    A ces timides amoureuses
    Qui restèrent silencieuses
    Et portent encor votre deuil
    A celles qui s'en sont allées
    Loin de vous, tristes esseulées
    Victimes d'un stupide orgueil.

    Chères images aperçues
    Espérances d'un jour déçues
    Vous serez dans l'oubli demain
    Pour peu que le bonheur survienne
    Il est rare qu'on se souvienne
    Des épisodes du chemin

    Mais si l'on a manqué sa vie
    On songe avec un peu d'envie
    A tous ces bonheurs entrevus
    Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
    Aux coeurs qui doivent vous attendre
    Aux yeux qu'on n'a jamais revus


    Alors, aux soirs de lassitude
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir
    On pleure les lèvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l'on n'a pas su retenir




    je ne crois qu'en ce genre de fantôme ....

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