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graffiti: la science

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  • graffiti: la science

    -Dans mon livre en cours, un de mes personnages, Demian, réplique ainsi: “La science détruit l'homme et son habitacle. Elle est la fille du temps; la vieillesse est sa sœur aînée. La science rallonge et adoucit la vie. Elle la pollue aussi, avec indifférence de surcroît. Elle gruge la dignité de l'homme. Elle est énergivore. La science est froide, incisive et impitoyable. Partout sur son chemin, elle rallie des hordes d'être humains qu'elle assujettie en serviteurs dévoués, puis en esclaves d'une dépendance quasi totale. La science ne nous sauvera pas, c'est un mythe: elle nous tuera à petit feu!”

    Fatima, elle si prompt à la réplique, se contente de tourner sa cuillère dans le café; Toto affiche un sourire narquois; et Fadel se balance simplement sur sa chaise.
    -Ben quoi, vous n’avez rien à dire?!

  • #2

    “La science détruit l'homme et son habitacle. Elle est la fille du temps; la vieillesse est sa sœur aînée. La science rallonge et adoucit la vie. Elle la pollue aussi, avec indifférence de surcroît. Elle gruge la dignité de l'homme. Elle est énergivore. La science est froide, incisive et impitoyable. Partout sur son chemin, elle rallie des hordes d'être humains qu'elle assujettie en serviteurs dévoués, puis en esclaves d'une dépendance quasi totale. La science ne nous sauvera pas, c'est un mythe: elle nous tuera à petit feu!”

    C'est une vision négative de la science mais ça a du sens.
    La seule critique que je puisse y apporter _ mais encore faut-il connaître mieux l'ouvrage et le personnage _ : Demian est trop lourd, trop philosophe.

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    • #3
      science

      Tu as parfaitement raison, c'était une blague, un graffiti au sujet d'un livre que je ne finis pas d'écrire, mais que je terminerai un jour, si Dieu le veut. C'est un peu comme cela, cependant, que j'avais présenté cette argumentation sur sur un forum exclusivement réservé à ce domaine. Les membres y sont chevronnés. Après trois ou quatre réponses, ils ont verrouillé le sujet. Cela, pour démontrer l'ouverture d'esprit du monde scientifique qui n'est guère moins dogmatique, il s'en faut de beaucoup, que le religieux. Ahmed

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      • #4
        Je continue donc avec ma blague

        Pas de suivi pour les autres!
        Vous n'aimez pas mon livre ou quoi?
        C'est sûr, attendez que ce soit édité et vous verrez!
        Vous regretterez de ne pas avoir participé. Tant pis!
        Je continue sans dialogue...


        La manifestation de cette énergie revigorante s'obtient par la
        connection à une source personnelle, dont le pôle antagoniste
        ne constitue en aucune façon le pendant mais plutôt sa conséquence
        synergétique et incontournable pour mener à bien notre séjour ici-bas.
        Cette lugubre contrepartie existentielle ne possède par elle-même nul
        dynamisme. En d'autres mots, la mort n'est pas l'autre côté de la vie; les
        ténèbres ne génèrent pas de qualités à l'instar de la lumière, et le
        négatif n'est qu'une soupape au positif. [IMG]super image de moi[/IMG]

        Ainsi, moi, Akiles, je vois les choses!

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        • #5

          la mort n'est pas l'autre côté de la vie; les
          ténèbres ne génèrent pas de qualités à l'instar de la lumière, et le
          négatif n'est qu'une soupape au positif
          Les ténèbres ne génèrent pas de qualités ? De par leur mystère, elles générent pourtant le questionnement, l'irrésistible envie de leur lever le voile.
          Y a-t-il de plus positif que le questionnement, de plus fécond?

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          • #6
            bachi

            Ah, Bachi! C'est la deuxième intervention que tu fais ici et je te trouve super malin. Bravo! Là, il y a un autre personnage, c'est mon djin, il exulte à la lecture de ton message. C'est mon daîmon. Il faut que j'aille manger, puis danser, et je te réponds. Ahmed

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            • #7
              "Les ténèbres ne génèrent pas de qualités ?"

              Rien à faire, je ne sais toujours pas comment te répondre à ça. Alors patience...

              J'ai un truc de Marx qui me revient à ce sujet mais je ne sais pas si c'est vraiment approprié. Je m'en vais today sur cet ordi et j'essaye de trouver ma note. Akiles

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              • #8
                Marx, le matérialiste, sur les ténèbres?
                Hâte de lire.

                Commentaire


                • #9
                  Hâte partagée

                  Surtout lorsqu'ont lit les quelques bribes épaisses dont vous nous gratifiez .

                  Commentaire


                  • #10
                    Qu'est ce que tu entends par "bribes épaisses" ?

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                    • #11
                      Marx, plus tard

                      Cette intervention de Bachir plût à tous. Nous aimions qu’un nouveau venu
                      nous secoue les puces. Comme Akiles dû s’absenter, Fatima appela sa sœur
                      au celullaire et se brancha sur leur forum de discussion: un gars s'adressait à
                      sa sœur: «De Boutflika…»

                      Avant de racrocher, elle entendit encore cette phrase: «Nous sommes stupides et faibles; nous avons pris l'habitude de dire que le socialisme est un bien, et le capitalisme un mal. Mais le capitalime n'est un mal que par rapport au socialisme; par rapport au Moyen-Âge où s'attarde spirituellement l'Algérie, le capitalisme est un bien disait Lénine!».
                      Puis elle alla passer sa tasse sous l'eau.

                      Toto, lui, partit se couler un bain chaud et se dit que Bachir avait raison.
                      Mais connaissant Akiles, il essayait de deviner quelle pourrait être sa
                      réponse. La musique de Pascal Gallet au piano, jouant Chopin, l'accompagna,
                      alors qu'il s'enfonçait doucement dans le bain trop brûlant.

                      Fadel se balançait toujours sur sa chaise et ruminait son futur poème.

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                      • #12
                        «Nous sommes stupides et faibles; nous avons pris l'habitude de dire que le socialisme est un bien, et le capitalisme un mal. Mais le capitalime n'est un mal que par rapport au socialisme; par rapport au Moyen-Âge où s'attarde spirituellement l'Algérie, le capitalisme est un bien disait Lénine!».
                        Et Lénine n'a pas tort...
                        Il a bien expliqué que ni le socialisme, ni le capitalisme, ne sont absolument un mal.
                        Les ténèbres, la lumière, aurait pu dire Akiles, ne sont ni positifs, ni négatifs. Tout dépend de la perspective.

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                        • #13
                          socialisme

                          Je crois cependant qu'il faisait une distinction. Il pensait que l'avènement du socialisme éliminerait les injustices ihérentes au capitalisme, mais qu'il fallait passer par lui pour en arriver-là. Du moins, c'est ce que j'ai retenu, ce qui me semble était la théorie de Marx et de ceux qui juraient par cette utopie.

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                          • #14
                            Simplement

                            Qu'est ce que tu entends par "bribes épaisses" ?
                            Que la contenu est très riche .

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                            • #15
                              Ok, laisse-moi te dire alors que j'ai vu les trois premières photos que tu as posté. Bien qu'elles soient belles, elles ont toutes des défaults qui les disqualifieraient d'un concours. Par exemple, j'ai vu ton Notre-Dame dans la nuit, la photo est lègèrement penchée, entre autres. Akiles

                              PS. Je n'ai aucune qualification professionnelle en la matière, mais on a pas besoin d'être cuisinier pour ne pas apprécier un riz au lait sucré lorsqu'il y a des grains de sable.

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