"Le concept de la maladie en Islam
– Le bienfait d’être en bonne santé
– La prévention de la maladie
– La maladie
– Le sens de la maladie
– Droits et devoirs du malade
- Le bienfait d’être en bonne santé :
Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Il y a deux éléments que les gens n’apprécient pas à leur juste valeur : le temps et la santé. ” (Mouslim)
On rapporte qu’un homme s’était plaint de sa pauvreté à quelqu’un de clairvoyant et sage, en lui manifestant toute sa détresse pour ce qui lui arrive. L’homme clairvoyant lui demanda : “ Préfères–tu être aveugle et posséder 10 000 dirhams ?
– Non, lui répondit-il.
– Préfères-tu être sourd et posséder 10 000 dirhams ?, poursuivit l’homme clairvoyant.
– Non, lui répéta-t-il.
– Préfères-tu être amputé des bras et des pieds et posséder 20 000 dirhams ?, lui demanda alors l’homme clairvoyant.
– Non.
– Préfères-tu être dément et posséder 10 000 dirhams ?
L’autre dit non. Il lui dit alors :
– N’as-tu pas honte de te plaindre de ton Maître qui a, auprès de toi, des propositions qui valent 50 000 dirhams ? ”
Ce récit rappelle combien être en bonne santé n’a pas de prix et que la reconnaissance de ce bienfait s’établit bien souvent lorsque la maladie fait place à la santé.
La préservation de la santé est capitale. Sachant que la bonne santé est un bienfait et une miséricorde d’Allah, l’homme est tenu d’éviter toute substance ou comportement nocifs pour le corps ( “ […] Et ne vous tuez pas vous-mêmes […] ” sourate 4, Les femmes, verset 29) et de l’entretenir, en évitant tout excès.
Le Prophète (psl) a dit à un Compagnon qui avait fait le vœu de jeûner la journée et de veiller toute la nuit en prière : “ […] Ton corps a un droit sur toi, tes yeux ont un droit sur toi […] ” (Mouslim)
- La prévention de la maladie :
La prévention de la maladie est mentionnée dans les ahadith. Ainsi, en parlant de la peste, une maladie contagieuse, le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Lorsque vous apprenez que la peste existe dans un pays, n’y allez pas ; et si elle éclate dans le pays où vous êtes, ne quittez point ce pays pour la fuir. ” (Mouslim)
Il s’agit d’éviter ainsi que toute maladie contagieuse ne se propage, en mettant la zone à risque en quarantaine et en préservant les sujets sains. C’est d’ailleurs de cette façon qu’on lutte de nos jours contre ce type de maladie. L’épidémie récente de l’ESB (Encéphalite spongiforme bovine) autrement appelée “ la vache folle ”, et de la fièvre aphteuse où des zones à risque en Angleterre ont été mises en quarantaine constitue une parfaite illustration.
- La maladie :
On distingue dans le Coran deux types de maladie :
– organique (maladies du corps, qui relèvent de la médecine) ;
– psychologique (maladies du cœur, qui renvoient à tout ce qui pourraient éloigner d’Allah, comme l’hypocrisie, la passion, les doutes et les soupçons).
Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Dieu n’a fait descendre aucune maladie sans faire descendre une guérison pour elle. ” (Mouslim)
Dans une autre version, le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Chaque maladie a un remède. En obtenant le remède de la maladie, ce sera la guérison par la permission de Dieu le Puissant et le Glorifié. ” (hadith unanimement reconnu)
Ces ahadith apportent la preuve que les maladies sont guérissables. Ils incitent, par ailleurs, le malade à se soigner et encouragent les médecins à la recherche d’un remède qui pourrait vaincre la maladie en question. On apprend également que c’est Allah qui permet la guérison. Médecins et remèdes ne sont que des moyens. Ils ne disposent pas en eux-mêmes de cette capacité à guérir.
Le Prophète (psl) rendit visite à l’une de ses épouses malade. Il passa sa main droite sur l’endroit douloureux en disant :
“ Seigneur Dieu, Maître des humains ! Fais partir le mal ! Guéris, car c’est Toi qui guéris et nul autre que Toi ne guérit. Une guérison qui ne laisse après elle aucun mal. ” (Boukhari)
On relève dans le Coran le terme “ guérison ” dans quatre versets (1). Allah y recommande la lecture et la méditation du Coran, et rappelle, notamment, les vertus curatives du miel.
(1) Sourate 10, Jonas, verset 57 ; sourate 16, Les abeilles, verset 69 ; sourate 17, Le voyage nocturne, verset 82 ; sourate 41, Les versets détaillés, verset 44.
- Le sens de la maladie :
Il est important de savoir qu’en Islam, contrairement à d’autres religions, la maladie ne doit pas être considérée telle une punition ou une malédiction, mais telle une épreuve. Ainsi, le malade pourra exprimer soit de la révolte, soit de la reconnaissance, soit encore du dépit ou de la sérénité. C’est une réelle mise à l’épreuve de la foi dont on peut mesurer alors le degré d’authenticité. Ainsi pourront s’évaluer certains critères : le musulman malade est-il constant dans la maladie comme dans la santé, dans l’aisance comme dans la pauvreté, ... ?
Allah dit :
“ Nous vous éprouvons pour connaître ceux d’entre vous qui luttent, ceux qui sont constants […] ” (sourate 47, Mohammad, verset 31)
La maladie est un moyen d’expier les péchés du musulman. Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Tout ce que subit le musulman est une expiation en sa faveur, même l’égratignure et la piqûre d’une épine. ” (Mouslim)
Dans autre hadith, il est rapporté que, lorsque le Prophète (psl) entrait auprès d’un malade pour lui rendre visite, il disait :
“ Il n’y a pas de mal. C’est une occasion de te purifier de tes péchés. ” (Boukhari)
Citons le Prophète Ayoub (Job) (qu’Allah soit satisfait de lui) atteint par un mal si grand qu’il ne disposait que de son cœur, plein de dévotion, et de sa langue, qui évoquait Dieu sans cesse. Il fit preuve d’une grande patience et d’une totale confiance en Allah, si bien qu’il recouvra la pleine santé, par la grâce d’Allah, après 13 années de maladie.
“ […] Oui, Nous l’avons trouvé endurant avec constance, [quel] excellent serviteur, il aimait à revenir souvent à Nous. ” (sourate 38, Sad, verset 44)
- Droits et devoirs du malade :
Le musulman a des devoirs envers son frère malade. Il est important qu’il lui rende visite et qu’il s’enquiert de son état. Le Prophète (psl) a dit :
“ Quand le musulman rend visite à son frère musulman malade, il ne cesse de cueillir les fleurs et les fruits du Paradis jusqu’à ce qu’il retourne chez lui. ” (Mouslim)
Il est également conseillé d’encourager le malade avec des bonnes paroles, afin de fortifier son âme, d’invoquer Dieu en sa faveur, et de réciter le Coran.
Le Prophète (psl) a dit :
“ Dieu à Lui la Puissance et la Gloire, au Jour de la Résurrection, dira : “ Ô fils d’Adam ! Je suis tombé malade et tu ne M’as pas visité ? – Seigneur, répondit l’homme, comment te rendre visite ? Tu es le Seigneur des mondes. – Ne savais-tu pas que mon serviteur untel est tombé malade ? Tu ne l’as pas visité ? Ne savais-tu pas que si tu l’avais visité, tu M’aurais trouvé chez lui ? ” (Mouslim)
Quant aux règles que le malade est tenu d’observer, il devra faire preuve de patience - retenons que la patience représente la moitié de la foi, dont l’autre moitié est la gratitude. Il devra, en outre, recourir à l’invocation et s’en remettre en toute confiance à Dieu, qu’Il soit glorifié. Il doit, aussi, habituer son âme à supporter l’adversité sans lassitude, attendre les résultats même s’ils ne sont pas immédiats et faire face aux difficultés avec un cœur qui n’a point de doute.
Les prescriptions religieuses sont, pour le malade, allégées :
Les ablutions peuvent être remplacées par le tayammum, institué pour ceux qui ne trouvent pas d’eau, mais également pour ceux qui ne peuvent pas s’en servir à cause de maladie ou de crainte d’aggraver le mal ou d’en retarder la guérison.
Le Prophète Mohammad (psl) apprenant que l’un de ses Compagnons, blessé à la tête, succomba après s’être lavé le corps, dit :
“ Il lui aurait suffi de recourir au tayammum ou de panser sa blessure, de passer la main sur le pansement et de se laver le reste du corps. ” (Abu Daoud)
La prière peut s’accomplir en position assise, voire couchée, en cas d’incapacité de l’effectuer debout.
Le Prophète Mohammad (psl) dit à Omran ben Hoçaine :
“ Prie debout, si tu ne peux pas, prie assis, sinon étendu. ” (Boukhari)
Le malade n’est pas tenu de jeûner durant le mois de Ramadan. Si on espère la guérison, on l’attend pour accomplir le jeune manqué, autrement, on fait une aumône pour chaque jour manqué.
“ […] Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter [qu’avec grande difficulté], il y a une compensation : nourrir un pauvre […] ” (sourate 2, La vache, verset 184)
Le pèlerinage est obligatoire pour ceux qui ont les moyens physiques, matériels ou financiers. Ainsi, la personne malade n’est pas obligée de l’accomplir, si son état de santé ne le permet pas.
“ […] Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison […] ” (sourate 3, La Famille d’Imran, verset 97)
Le musulman malade n’est pas obligé de se raser la tête lors du pèlerinage, s’il souffre d’affection de la tête :
“ […] Si l’un d’entre vous est malade ou souffre d’une affection de la tête [et doit se raser], qu’il se rachète alors par un Siyam ou par une aumône ou par un sacrifice […] ” (sourate 2, La vache, verset 196)
Yamina H.
“ Nul grief n’est à faire à l’aveugle, ni au boiteux, ni au malade […] ” (sourate 48, La victoire éclatante, verset 17) " - Islam-Médecine
– Le bienfait d’être en bonne santé
– La prévention de la maladie
– La maladie
– Le sens de la maladie
– Droits et devoirs du malade
- Le bienfait d’être en bonne santé :
Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Il y a deux éléments que les gens n’apprécient pas à leur juste valeur : le temps et la santé. ” (Mouslim)
On rapporte qu’un homme s’était plaint de sa pauvreté à quelqu’un de clairvoyant et sage, en lui manifestant toute sa détresse pour ce qui lui arrive. L’homme clairvoyant lui demanda : “ Préfères–tu être aveugle et posséder 10 000 dirhams ?
– Non, lui répondit-il.
– Préfères-tu être sourd et posséder 10 000 dirhams ?, poursuivit l’homme clairvoyant.
– Non, lui répéta-t-il.
– Préfères-tu être amputé des bras et des pieds et posséder 20 000 dirhams ?, lui demanda alors l’homme clairvoyant.
– Non.
– Préfères-tu être dément et posséder 10 000 dirhams ?
L’autre dit non. Il lui dit alors :
– N’as-tu pas honte de te plaindre de ton Maître qui a, auprès de toi, des propositions qui valent 50 000 dirhams ? ”
Ce récit rappelle combien être en bonne santé n’a pas de prix et que la reconnaissance de ce bienfait s’établit bien souvent lorsque la maladie fait place à la santé.
La préservation de la santé est capitale. Sachant que la bonne santé est un bienfait et une miséricorde d’Allah, l’homme est tenu d’éviter toute substance ou comportement nocifs pour le corps ( “ […] Et ne vous tuez pas vous-mêmes […] ” sourate 4, Les femmes, verset 29) et de l’entretenir, en évitant tout excès.
Le Prophète (psl) a dit à un Compagnon qui avait fait le vœu de jeûner la journée et de veiller toute la nuit en prière : “ […] Ton corps a un droit sur toi, tes yeux ont un droit sur toi […] ” (Mouslim)
- La prévention de la maladie :
La prévention de la maladie est mentionnée dans les ahadith. Ainsi, en parlant de la peste, une maladie contagieuse, le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Lorsque vous apprenez que la peste existe dans un pays, n’y allez pas ; et si elle éclate dans le pays où vous êtes, ne quittez point ce pays pour la fuir. ” (Mouslim)
Il s’agit d’éviter ainsi que toute maladie contagieuse ne se propage, en mettant la zone à risque en quarantaine et en préservant les sujets sains. C’est d’ailleurs de cette façon qu’on lutte de nos jours contre ce type de maladie. L’épidémie récente de l’ESB (Encéphalite spongiforme bovine) autrement appelée “ la vache folle ”, et de la fièvre aphteuse où des zones à risque en Angleterre ont été mises en quarantaine constitue une parfaite illustration.
- La maladie :
On distingue dans le Coran deux types de maladie :
– organique (maladies du corps, qui relèvent de la médecine) ;
– psychologique (maladies du cœur, qui renvoient à tout ce qui pourraient éloigner d’Allah, comme l’hypocrisie, la passion, les doutes et les soupçons).
Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Dieu n’a fait descendre aucune maladie sans faire descendre une guérison pour elle. ” (Mouslim)
Dans une autre version, le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Chaque maladie a un remède. En obtenant le remède de la maladie, ce sera la guérison par la permission de Dieu le Puissant et le Glorifié. ” (hadith unanimement reconnu)
Ces ahadith apportent la preuve que les maladies sont guérissables. Ils incitent, par ailleurs, le malade à se soigner et encouragent les médecins à la recherche d’un remède qui pourrait vaincre la maladie en question. On apprend également que c’est Allah qui permet la guérison. Médecins et remèdes ne sont que des moyens. Ils ne disposent pas en eux-mêmes de cette capacité à guérir.
Le Prophète (psl) rendit visite à l’une de ses épouses malade. Il passa sa main droite sur l’endroit douloureux en disant :
“ Seigneur Dieu, Maître des humains ! Fais partir le mal ! Guéris, car c’est Toi qui guéris et nul autre que Toi ne guérit. Une guérison qui ne laisse après elle aucun mal. ” (Boukhari)
On relève dans le Coran le terme “ guérison ” dans quatre versets (1). Allah y recommande la lecture et la méditation du Coran, et rappelle, notamment, les vertus curatives du miel.
(1) Sourate 10, Jonas, verset 57 ; sourate 16, Les abeilles, verset 69 ; sourate 17, Le voyage nocturne, verset 82 ; sourate 41, Les versets détaillés, verset 44.
- Le sens de la maladie :
Il est important de savoir qu’en Islam, contrairement à d’autres religions, la maladie ne doit pas être considérée telle une punition ou une malédiction, mais telle une épreuve. Ainsi, le malade pourra exprimer soit de la révolte, soit de la reconnaissance, soit encore du dépit ou de la sérénité. C’est une réelle mise à l’épreuve de la foi dont on peut mesurer alors le degré d’authenticité. Ainsi pourront s’évaluer certains critères : le musulman malade est-il constant dans la maladie comme dans la santé, dans l’aisance comme dans la pauvreté, ... ?
Allah dit :
“ Nous vous éprouvons pour connaître ceux d’entre vous qui luttent, ceux qui sont constants […] ” (sourate 47, Mohammad, verset 31)
La maladie est un moyen d’expier les péchés du musulman. Le Prophète Mohammad (psl) a dit :
“ Tout ce que subit le musulman est une expiation en sa faveur, même l’égratignure et la piqûre d’une épine. ” (Mouslim)
Dans autre hadith, il est rapporté que, lorsque le Prophète (psl) entrait auprès d’un malade pour lui rendre visite, il disait :
“ Il n’y a pas de mal. C’est une occasion de te purifier de tes péchés. ” (Boukhari)
Citons le Prophète Ayoub (Job) (qu’Allah soit satisfait de lui) atteint par un mal si grand qu’il ne disposait que de son cœur, plein de dévotion, et de sa langue, qui évoquait Dieu sans cesse. Il fit preuve d’une grande patience et d’une totale confiance en Allah, si bien qu’il recouvra la pleine santé, par la grâce d’Allah, après 13 années de maladie.
“ […] Oui, Nous l’avons trouvé endurant avec constance, [quel] excellent serviteur, il aimait à revenir souvent à Nous. ” (sourate 38, Sad, verset 44)
- Droits et devoirs du malade :
Le musulman a des devoirs envers son frère malade. Il est important qu’il lui rende visite et qu’il s’enquiert de son état. Le Prophète (psl) a dit :
“ Quand le musulman rend visite à son frère musulman malade, il ne cesse de cueillir les fleurs et les fruits du Paradis jusqu’à ce qu’il retourne chez lui. ” (Mouslim)
Il est également conseillé d’encourager le malade avec des bonnes paroles, afin de fortifier son âme, d’invoquer Dieu en sa faveur, et de réciter le Coran.
Le Prophète (psl) a dit :
“ Dieu à Lui la Puissance et la Gloire, au Jour de la Résurrection, dira : “ Ô fils d’Adam ! Je suis tombé malade et tu ne M’as pas visité ? – Seigneur, répondit l’homme, comment te rendre visite ? Tu es le Seigneur des mondes. – Ne savais-tu pas que mon serviteur untel est tombé malade ? Tu ne l’as pas visité ? Ne savais-tu pas que si tu l’avais visité, tu M’aurais trouvé chez lui ? ” (Mouslim)
Quant aux règles que le malade est tenu d’observer, il devra faire preuve de patience - retenons que la patience représente la moitié de la foi, dont l’autre moitié est la gratitude. Il devra, en outre, recourir à l’invocation et s’en remettre en toute confiance à Dieu, qu’Il soit glorifié. Il doit, aussi, habituer son âme à supporter l’adversité sans lassitude, attendre les résultats même s’ils ne sont pas immédiats et faire face aux difficultés avec un cœur qui n’a point de doute.
Les prescriptions religieuses sont, pour le malade, allégées :
Les ablutions peuvent être remplacées par le tayammum, institué pour ceux qui ne trouvent pas d’eau, mais également pour ceux qui ne peuvent pas s’en servir à cause de maladie ou de crainte d’aggraver le mal ou d’en retarder la guérison.
Le Prophète Mohammad (psl) apprenant que l’un de ses Compagnons, blessé à la tête, succomba après s’être lavé le corps, dit :
“ Il lui aurait suffi de recourir au tayammum ou de panser sa blessure, de passer la main sur le pansement et de se laver le reste du corps. ” (Abu Daoud)
La prière peut s’accomplir en position assise, voire couchée, en cas d’incapacité de l’effectuer debout.
Le Prophète Mohammad (psl) dit à Omran ben Hoçaine :
“ Prie debout, si tu ne peux pas, prie assis, sinon étendu. ” (Boukhari)
Le malade n’est pas tenu de jeûner durant le mois de Ramadan. Si on espère la guérison, on l’attend pour accomplir le jeune manqué, autrement, on fait une aumône pour chaque jour manqué.
“ […] Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter [qu’avec grande difficulté], il y a une compensation : nourrir un pauvre […] ” (sourate 2, La vache, verset 184)
Le pèlerinage est obligatoire pour ceux qui ont les moyens physiques, matériels ou financiers. Ainsi, la personne malade n’est pas obligée de l’accomplir, si son état de santé ne le permet pas.
“ […] Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison […] ” (sourate 3, La Famille d’Imran, verset 97)
Le musulman malade n’est pas obligé de se raser la tête lors du pèlerinage, s’il souffre d’affection de la tête :
“ […] Si l’un d’entre vous est malade ou souffre d’une affection de la tête [et doit se raser], qu’il se rachète alors par un Siyam ou par une aumône ou par un sacrifice […] ” (sourate 2, La vache, verset 196)
Yamina H.
“ Nul grief n’est à faire à l’aveugle, ni au boiteux, ni au malade […] ” (sourate 48, La victoire éclatante, verset 17) " - Islam-Médecine
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