Le 2 juin, un mois avant le putsch, la justice et la cour constitutionnelle annulent presque tous ce qui a été gagné par la révolution, l'assemblée a été annulé des mois avant
l'armée, l'opposition et les coptes avaient tout calculé
l'armée, l'opposition et les coptes avaient tout calculé
MONDE - La justice égyptienne a invalidé dimanche la composition du Sénat et de la commission constituante, dominés par les islamistes. Une annonce qui vient ébranler la nouvelle démocratie et impose de nouvelles élections.
La justice égyptienne a invalidé dimanche le Sénat, qui assume le pouvoir législatif en l'absence d'Assemblée, ainsi que la commission qui a rédigé la Constitution, sapant ainsi la légitimité des islamistes au pouvoir et ouvrant une nouvelle période d'incertitude politique.
A cette nouvelle, la présidence de Mohamed Morsi (issu des Frères musulmans) a réagi en affirmant que le Sénat continuerait de légiférer dans l'attente de nouvelles élections législatives, et que la loi fondamentale était intouchable. Plus tôt, la Haute cour constitutionnelle avait plus tôt jugé non constitutionnels la loi ayant régi l'élection du Sénat, ainsi que les critères de sélection des membres de la commission constituante auteure de la loi fondamentale controversée et adoptée en décembre par référendum.
La nouvelle démocratie ébranlée
Au mois d'avril, plusieurs plaintes faisaient état d'irrégularités dans le mécanisme électoral et avaient été déposées contre le Sénat et contre la commission constituante, dominés par les islamistes. La commission avait même été boycottée par les libéraux, la gauche et les représentants de la communauté chrétienne.
Cette décision ouvre une nouvelle période d'incertitude politique en Egypte et jette une ombre sur la légitimité du Sénat et de la commission. Deux institutions vantées comme des modèles de la nouvelle démocratie égyptienne.
De nouvelles élections à l'automne
Plusieurs hommes politiques ayant boycotté la commission constituante ont dit se sentir confortés dans leur position. Cet arrêt "prouve que notre décision de ne pas y participer était la bonne", a dit l'opposant Amr Hamzawy, en appelant à une révision de la Constitution.
De nouvelles élections législatives sont attendues au plus tôt à l'automne. La Cour constitutionnelle a récemment rejeté la loi devant les régir au motif qu'elle n'était pas conforme à la Constitution, la renvoyant devant le Sénat pour qu'elle soit réécrite.
metronews.
La justice égyptienne a invalidé dimanche le Sénat, qui assume le pouvoir législatif en l'absence d'Assemblée, ainsi que la commission qui a rédigé la Constitution, sapant ainsi la légitimité des islamistes au pouvoir et ouvrant une nouvelle période d'incertitude politique.
A cette nouvelle, la présidence de Mohamed Morsi (issu des Frères musulmans) a réagi en affirmant que le Sénat continuerait de légiférer dans l'attente de nouvelles élections législatives, et que la loi fondamentale était intouchable. Plus tôt, la Haute cour constitutionnelle avait plus tôt jugé non constitutionnels la loi ayant régi l'élection du Sénat, ainsi que les critères de sélection des membres de la commission constituante auteure de la loi fondamentale controversée et adoptée en décembre par référendum.
La nouvelle démocratie ébranlée
Au mois d'avril, plusieurs plaintes faisaient état d'irrégularités dans le mécanisme électoral et avaient été déposées contre le Sénat et contre la commission constituante, dominés par les islamistes. La commission avait même été boycottée par les libéraux, la gauche et les représentants de la communauté chrétienne.
Cette décision ouvre une nouvelle période d'incertitude politique en Egypte et jette une ombre sur la légitimité du Sénat et de la commission. Deux institutions vantées comme des modèles de la nouvelle démocratie égyptienne.
De nouvelles élections à l'automne
Plusieurs hommes politiques ayant boycotté la commission constituante ont dit se sentir confortés dans leur position. Cet arrêt "prouve que notre décision de ne pas y participer était la bonne", a dit l'opposant Amr Hamzawy, en appelant à une révision de la Constitution.
De nouvelles élections législatives sont attendues au plus tôt à l'automne. La Cour constitutionnelle a récemment rejeté la loi devant les régir au motif qu'elle n'était pas conforme à la Constitution, la renvoyant devant le Sénat pour qu'elle soit réécrite.
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