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Blocage de l’APN : l’Algérie se dirige vers une crise institutionnelle

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  • Blocage de l’APN : l’Algérie se dirige vers une crise institutionnelle

    La crise au FLN s’étend à l’APN. La clôture de la session du printemps, ce samedi 6 juillet, a failli dégénérer entre les partisans et les adversaires de Abderrahmane Belayat. Le coup de force du coordinateur du bureau politique (BP) dans la désignation des membres du FLN siégeant au bureau de la chambre basse du Parlement.

    se heurte à l’opposition de ses adversaires. Résultat : l’installation du bureau de l’APN est reportée à la prochaine session d’automne. Et la clôture de la session du printemps de l’APN s’est faite avec l’ancien bureau, après un bras de fer, entre les partisans et les adversaires de Belayat. Ces derniers ont menacé le président de l’APN de perturber la clôture de cette session en cas de validation de la liste des nouveaux membres du bureau de la chambre basse du Parlement désignés par Belayat.

    Le coordinateur du bureau politique de l’ex-parti unique a cédé, sans renoncer à sa liste. Le président de l’APN a également cédé aux pressions des membres de l’ancien bureau, Khaoua et Djemaï, qui rejettent le mode de renouvellement de cette structure. M. Belayat a opté pour la désignation, alors que ses adversaires réclament la tenue d’élections. « Hier à 19h, Belayat et Si Afif ont tenu une réunion dans la salle de la Commission des finances de l’APN. Ils ont procédé à l’installation des nouveaux membres du bureau de l’APN désignés par Belayat et contestés par les membres sortants. Les membres désignés par Belayat sont contestés par les anciens qui ne veulent pas quitter le bureau », explique une source au sein de l’ex-parti unique. Comment deux membres du FLN non élus à l’APN ont-ils pu tenir une réunion dans la salle de la Commission des finances ? Mystère.

    Contacté par TSA, M. Belayat confirme cette réunion : « C’est une décision souveraine (désignation des membres du FLN au sein bureau de l’APN) qui revient à la direction du parti. On n’a pas à convaincre qui que ce soit, y compris le président de l’APN ». M. Belayat affirme que le nouveau bureau sera installé à l’ouverture de la session d’automne de l’APN en septembre. « Le nouveau bureau sera installé en septembre avec notre liste », insiste-t-il. Pas sûr.

    Une chose est sûre : entre les deux sessions, l’APN restera sans bureau. Une situation inédite qui va bloquer le travail de l’APN. Elle menace même l’ouverture de la session d’automne. C’est en effet le bureau de l’APN qui est habilité à la convoquer. Or, si les blocages au sein du FLN persistaient à la rentrée, il y aura de fortes chances que le nouveau bureau ne soit pas installé.

    Les adversaires de Belayat soupçonnent ce dernier de chercher à bloquer les projets du président de la République, notamment la révision de la Constitution. « Sans bureau, le gouvernement ne peut pas transmettre ses projets de loi à l’APN et même le président de la République ne pourra pas convoquer une session ordinaire ou extraordinaire », explique notre source. La bataille pour le contrôle du bureau de l’APN risque de provoquer la paralysie de la chambre basse du Parlement. Selon nos sources, la présidence de la République, le Premier ministère et même le ministère de la Défense pressent le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, pour trouver une solution à cette nouvelle crise.
    TSA

  • #2
    Ce pays serait capable de tourner sans l executif et le legislatif réunis.
    Le vrai bonheur coute peu,s il est cher,c'est qu'il n'est pas d'une bonne espece.
    F.R.Chateaubriand

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