Bonjour, sur un autre poste intitulé "Les pays en développement doivent s'affranchir du libéralisme à tout va". La Cnuced recommande aux pays du sud d'améliorer la productivité et l'investissement technologique afin de créer des emplois et même de recourir aux subventions, 500 000 emplois risquent de disparaître si les droits de douane baissent trop vite. Cela ne poserait pas problème si Europe réservait une plus grande partie de ses investissements à l'est pour l'Algérie.
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Car plus que tout, le message délivré cette année par la Cnuced insiste sur le fait que les pays du sud doivent se concentrer sur le renforcement de leurs capacités productives et technologiques. Ce afin de stimuler la croissance, créer des emplois et donc élever le niveau de vie des populations.Et même, si besoin est pour protéger leurs entreprises naissantes « les gouvernements devraient recourir aux subventions et aux droits de douanes, le temps de pouvoir affronter la concurrence internationale. » Presque cynique...
L’accord d’association avec l’Union européenne (UE) prévoit le démantèlement douanier progressif entre les deux parties sur une période de 10 ans, à partir de la deuxième année de son application, c’est à dire en Septembre. A condition que toutes les taxes douanières imposées sur les produits industrialisés européens soient annulées après l’adhésion de l’Algérie à la zone libre en 2017.
Les pertes occasionnées par ce démantèlement devraient atteindre les 5 milliards de dollars pour l’Algérie durant la période mentionnée. Le pire est la crainte de voir disparaître 500 mille opportunités de travail, dans le marché du travail, en application de cet accord en raison de l’importation abusive.
Cet accord vise à « libérer » l’économie nationale et ouvrir de nouveaux marchés, en plus de la libération du secteur de l’énergie, considérant que l’Europe est dépendante de l’Algérie en gaz.
L’accord d’association permet de définir un plafond pour la partie Européenne où elle bénéficiera des exonérations de 20 à 100 %. Ces mesures entraîneront d’abord à la baisse des prix des produits consommables. Cependant, le textile industriel sera menacé par plusieurs marchandises ; chose qui obligera les entreprises travaillant dans ces secteurs à redoubler de travail et faire face à la concurrence ou bien à se laisser aller et disparaître.
Finalement, on pourrait se demander : reste t-il quelque chose de la souveraineté du pays après cela ?
2006-09-02
Par Djalal Bouâti
L’accord d’association avec l’Union européenne (UE) prévoit le démantèlement douanier progressif entre les deux parties sur une période de 10 ans, à partir de la deuxième année de son application, c’est à dire en Septembre. A condition que toutes les taxes douanières imposées sur les produits industrialisés européens soient annulées après l’adhésion de l’Algérie à la zone libre en 2017.
Les pertes occasionnées par ce démantèlement devraient atteindre les 5 milliards de dollars pour l’Algérie durant la période mentionnée. Le pire est la crainte de voir disparaître 500 mille opportunités de travail, dans le marché du travail, en application de cet accord en raison de l’importation abusive.
Cet accord vise à « libérer » l’économie nationale et ouvrir de nouveaux marchés, en plus de la libération du secteur de l’énergie, considérant que l’Europe est dépendante de l’Algérie en gaz.
L’accord d’association permet de définir un plafond pour la partie Européenne où elle bénéficiera des exonérations de 20 à 100 %. Ces mesures entraîneront d’abord à la baisse des prix des produits consommables. Cependant, le textile industriel sera menacé par plusieurs marchandises ; chose qui obligera les entreprises travaillant dans ces secteurs à redoubler de travail et faire face à la concurrence ou bien à se laisser aller et disparaître.
Finalement, on pourrait se demander : reste t-il quelque chose de la souveraineté du pays après cela ?
2006-09-02
Par Djalal Bouâti
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