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Maroc: Coopération internationale dans l’enseignement supérieur

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  • Maroc: Coopération internationale dans l’enseignement supérieur

    Tout comme de nombreux pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, le Maroc, désireux d’améliorer l’employabilité des jeunes diplômés tout en développant l’accès à un enseignement supérieur de qualité, encourage une collaboration accrue avec les prestataires étrangers de services éducatifs et un certain nombre d’écoles internationales sont déjà en projet. Grâce à une poignée d’accords signés récemment avec la France, par exemple, de nouvelles universités devraient voir le jour.
    L’École Centrale de Casablanca, qui devrait ouvrir ses portes d’ici septembre 2014, sera créée sur le modèle de l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises, l’École Centrale de Paris. Le Maroc prévoit également d’établir un Institut Méditerranéen de Logistique et des Transports à Tanger, en collaboration avec l’École Nationale des Ponts et Chaussées et une école d’architecture devrait être intégrée à l’Université Internationale de Rabat (UIR).
    La mise en place de ces partenariats intervient à un moment où le secteur public éprouve des difficultés à accueillir tous les diplômés du secondaire souhaitant poursuivre leurs études. Le taux d’obtention du baccalauréat est en augmentation et 104 112 élèves ont obtenu ce diplôme en 2009, contre 51 251 en 1990, soit plus du double. En 2012, le nombre de nouveaux inscrits dans les universités publiques était en hausse de 20% et quelques 520 000 étudiants étaient inscrits dans des filières d’enseignement supérieur (y compris universités et autres écoles).
    Afin de mobiliser des financements et attirer des investisseurs, un certain nombre d’établissements sont développés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Ce qui est le cas pour l’UIR, fruit d’un partenariat entre un groupe de professeurs marocains et la Caisse de Dépôt et de Gestion, organisme public, qui a aujourd’hui 1000 étudiants et espère en attirer 5000 d’ici 2017. De même, l’Université Internationale de Casablanca (UIC) est un PPP entre les Marocains de la Société Maroc-Émirats Arabes Unis de Développement et les Américains de Laureate International Universities. Fin mai, l’UIC a annoncé la signature d’un partenariat avec l’Institut National des Postes et des Télécommunications et l’Université Chouaib Doukkali d’El Jadida pour accroître la collaboration dans des matières liées aux télécommunications et aux TIC grâce à des programmes d’échanges d’étudiants et de professeurs.
    En plus de ces universités, il existe plus de 200 établissements d’enseignement supérieur privés qui proposent des cours et des certificats, beaucoup d’entre eux offrant la possibilité d’obtenir des doubles diplômes en partenariat avec des écoles étrangères. Malgré une popularité en hausse, ces derniers ne totalisent que 10% des diplômés et il est encore parfois difficile pour eux d’obtenir l’accréditation de l’État. Ces écoles reçoivent toutefois de plus en plus de soutien sous forme de financements et d’aide au développement. L’IFC (International Finance Corporation), la filiale de la Banque Mondiale chargée du secteur privé, va injecter la somme de 7 millions de dollars dans l’Institut des Hautes Études de Management (HEM), une école de commerce marocaine privée. Cet argent servira à financer le projet de HEM d’étendre sa présence au-delà de Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès et Tanger, à construire de nouveaux campus à Fès et à Oujda et à moderniser le campus de Rabat.
    Ces établissements travaillent en partenariat avec des entreprises du secteur privé, qui recrutent dans ces écoles et développent des cours et des programmes de formation spécifiques pour correspondre à leurs besoins et à ceux du marché du travail.
    Les acteurs du secteur privé restent toutefois confrontés à des défis dans le domaine de l’enseignement supérieur, surtout s’ils veulent obtenir le statut d’université. D’après Abdelhafid Debbagh, Secrétaire Général du Ministère de l’Éducation Nationale, pour qu’un établissement obtienne l’agrément de l’État et accède au statut d’université privée, il doit avoir au moins trois écoles, dont une privée, et au moins 30% de son personnel doit être employé de manière permanente. De plus, pour conserver ce statut d’université privée, un établissement doit avoir attiré au moins 2000 étudiants au cours de ses trois premières années d’existence, et avoir obtenu l’accréditation de l´État pour au moins la moitié des spécialités enseignées.
    Néanmoins, au vu du nombre croissant de jeunes qui cherchent à poursuivre leurs études après le secondaire, il existe d’importantes opportunités dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ces établissements ont également la possibilité de contribuer au développement économique du Maroc en permettant aux étudiants l’accès à une formation dont le marché du travail est demandeur.
    Oxford Business Group

  • #2
    Je ne comprends pas cette obssession à toujours vouloir copier le modèle francais en matière d'enseignement. C'est a cause de ce suivisme aveugle dans ce domaine qu'on est au banc de touche.. sérieux il y a d'autres pays ou leur modèle a magnifiquement et efficacement marché..

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