Bonjour, une saison ratée, à qui la faute ?
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La saison touristique, dans la wilaya de Boumerdès, n’a pas tenu toutes ses promesses. En effet, sur les 12 millions de touristes attendus, seule la moitié a été recensée, soit 6 millions seulement.
Cette contre-performance n’est pas uniquement à percevoir dans la dégradation de la situation sécuritaire au début de cet été où pas moins de quatre attentats à la bombe et plusieurs assassinats ont été perpétrés. D’autres raisons, moins surprenantes celles-la, viennent se greffer à l’insuffisance de la propreté des plages, à la mauvaise gestion des APC et à la mauvaise fréquentation (débits de boissons alcoolisés à une échelle jamais atteinte).
Il y a également ces comportements des concessionnaires de plages où les parasols à louer ne laissent aucun espace à celui des touristes, au point que ces derniers sont obligés de débourser pour en louer un.
Il y a aussi ces parkings illégaux où on réclame jusqu’à 50 DA la place. A ce rythme, le pauvre touriste débourse plus de 200 DA en faux frais en sus de la restauration et du transport. Cher, trop cher ! Les vacances sont donc au-dessus des bourses citoyennes. Le tourisme de masse en Algérie n’est pas pour aujourd’hui.
De plus, l’investissement touristique est tellement en deçà des normes mais tout de même à des prix prohibitifs que l’émigration tant convoitée pour ses euros, choisit d’autres lieux et souvent d’autres cieux… (la Tunisie) où les prestations de services et le rapport qualité/prix sont tout simplement «concurrentiels» au «tourisme de bricolage» auquel l’Algérie est sujette.
Sadek
02-09-2006 La nouvelle République
Cette contre-performance n’est pas uniquement à percevoir dans la dégradation de la situation sécuritaire au début de cet été où pas moins de quatre attentats à la bombe et plusieurs assassinats ont été perpétrés. D’autres raisons, moins surprenantes celles-la, viennent se greffer à l’insuffisance de la propreté des plages, à la mauvaise gestion des APC et à la mauvaise fréquentation (débits de boissons alcoolisés à une échelle jamais atteinte).
Il y a également ces comportements des concessionnaires de plages où les parasols à louer ne laissent aucun espace à celui des touristes, au point que ces derniers sont obligés de débourser pour en louer un.
Il y a aussi ces parkings illégaux où on réclame jusqu’à 50 DA la place. A ce rythme, le pauvre touriste débourse plus de 200 DA en faux frais en sus de la restauration et du transport. Cher, trop cher ! Les vacances sont donc au-dessus des bourses citoyennes. Le tourisme de masse en Algérie n’est pas pour aujourd’hui.
De plus, l’investissement touristique est tellement en deçà des normes mais tout de même à des prix prohibitifs que l’émigration tant convoitée pour ses euros, choisit d’autres lieux et souvent d’autres cieux… (la Tunisie) où les prestations de services et le rapport qualité/prix sont tout simplement «concurrentiels» au «tourisme de bricolage» auquel l’Algérie est sujette.
Sadek
02-09-2006 La nouvelle République
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