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Economie parallèle et contrebande: Les patronats maghrébins s'unissent pour y faire face

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    Economie parallèle et contrebande: Les patronats maghrébins s'unissent pour y faire face

    HuffPost Maghreb/TAP | Publication: 04/07/2013

    "Au moins 50% des entrepreneurs de la région sont en dehors de la sphère formelle et de ce fait ne bénéficient pas des avantages et de la protection que procure le droit. Ils sont en dehors des avantages de la globalisation. Ce qui les rend vulnérables".

    Économie parallèle, un mal pour un bien?

    L'Economie parallèle et la contrebande constituent une problématique cruciale pour les patronats maghrébin. Comment peuvent-ils y faire face? Les cinq principales organisations patronales maghrébines (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) ont décidé de créer un conseil maghrébin pour l'entreprenariat inclusif dans le cadre de "la recherche de solutions inclusives et durables au problème de l'économie informelle".
    Dans une étude élaborée par une équipe de l'Institut pour la Liberté et la Démocratie (ILD), son président, l'économiste péruvien Hernando De Soto, a qualifié l'économie informelle d'"extralégale" et préconisé sa prise en compte de par son poids et sa légitimité.
    Invité par l'UTICA (patronat tunisien) le 30 mai 2012, M. De Soto a pointé du doigt les délais et procédures contraignants, nécessaires à la création d'une entreprise. Il a également "recommandé la légalisation du secteur informel pour le séparer des réseaux criminels qui en profitent".
    "Rien qu'en Tunisie, 85% des entreprises sont extralégales, et leur valeur est estimée à 22 milliards de dollars, alors que la valeur de biens immobiliers extralégaux est, quant à elle, de 93 milliards US$. L´addition de ces deux chiffres nous amène à 115 milliards US$, soit 11 fois la capitalisation boursière de la Tunisie en 2010 et 4 fois le montant de l'investissement direct étranger en Tunisie depuis 1976. Si l'économie tunisienne extralégale était un Etat Américain, son PIB dépasserait celui de 17 autres Etats. (...) Nous qualifions cette part énorme de l'activité humaine «d´extralégale», en ce sens que les personnes concernées n'ont pas accès à un système légal leur permettant de codifier et de protéger leur droits de propriété, écrit l'économiste péruvien dans une tribune parue dans le Wal Street Journal du 26 février 2013
    Les patrons maghrébins s'unissent

    En vertu de la déclaration de Tunis adoptée mardi, les patronats maghrébins s'engagent à joindre leurs efforts pour "apporter des solutions durables et inclusives au problème de l'économie informelle qui affecte la croissance économique, l'intégration sociale et régionale, la paix et la stabilité de la région". Le plan d'action prévu par la déclaration de Tunis, porte notamment sur la construction de consensus, l'élaboration d'un programme de réforme et sa mise en œuvre. Il s'agit également d'œuvrer "à harmoniser les dispositifs réglementaires/normatifs, juridiques et légaux" de manière à rendre inutile le recours au secteur informel. Le document prévoit également, un calendrier de réalisation de 36 mois.
    Au cours d'une cérémonie organisée à cette occasion les représentants de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE, Algérie) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM Maroc) ont procédé à la signature de la déclaration.
    La Chambre du Commerce de Mauritanie et l'Union Générale des Chambres de Commerce, de l'Industrie et d'Agriculture de Libye, devraient signer prochainement cette déclaration, a précisé aux médias, la présidente de l'UTICA Wided Bouchamaoui.
    Elle a souligné que les hommes d'affaires maghrébins ont décidé d'unir leurs efforts afin de préserver l'économie et les entreprises de leurs pays qui font face au même phénomène. Il s'agit d'encadrer les jeunes et les inciter à s'implanter pour leur propre compte.

    Que fait l'État?

    Le 26 juin dernier, une convention de partenariat sur ”le travail informel” avait été signée entre le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi et l’Association Tunisienne pour le management et la stabilité sociale (ATMSS) ayant pour but de mener des actions ciblant les jeunes oeuvrant dans le secteur informel en vue de faciliter leur inclusion sociale soit dans un emploi salarié ou un travail indépendant.
    " Les chiffres concernant les activités économiques informelles en Tunisie sont effrayants", avait alors déclaré le ministre, Naoufel Jammali. Il a souligné, en ce sens, la nécessité d'une collaboration avec la société civile, pour permettre aux jeunes d'intégrer le secteur formel.

  • #2
    le patronnat...devrait surtout se poser la question..de pourquoi il y a du trabendo...

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