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Un rapport conjoint, fait sous la houlette de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, vante la compétitivité de l'Haliopolis d'Agadir.
Le parc Haliopolis d'Agadir, déclinaison régionale de la stratégie Halieutis, a doté la filière de pêche du dynamisme requis pour l'émergence d'un pôle de compétitivité digne d'une success-story portée par l'innovation, souligne un rapport de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
“Aujourd'hui, les entreprises tournées vers l'activité halieutique sont en première ligne dans l'appropriation des procédés techniques et des normes en vigueur en Europe”, selon un rapport présenté à Genève par l'OMPI, l'Université américaine Cornell et l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD).
D'après l'agence spécialisée de l'ONU, tout a commencé il y a une dizaine d'années avec le lancement de plans d'action sectoriels, dans le souci de booster des secteurs aussi stratégiques pour le Maroc que le tourisme, l'agriculture, l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et l'offshoring.
“Cette action multiforme n'a pas tardé à porter ses fruits. La contribution de la région d'Agadir à la production nationale des fruits de la mer a ainsi grimpé de 4,48% en 2009 à près de 12% en 2012.”
Extrait de l'étude.
Les auteurs du rapport mettent l'accent sur la synergie entre les mesures d'incitation en direction des industriels et des communautés de pêcheurs et d'agriculteurs, d'une part, et les politiques menées dans le secteur en général, d'autre part. Sans oublier les investissements de plus en plus orientés vers les infrastructures, combinés à l'appui apporté à l'innovation et à l'export.
La logistique, une filière clé
Les opérateurs du parc Haliopolis n'ont pas raté leur rendez-vous avec la performance, relève le rapport, estimant que “la promotion d'un environnement propice à l'excellence et l'innovation technologique ainsi que l'efficacité des mesures incitatives des entreprises en quête de nouveaux marchés y sont pour beaucoup”.
Cette dynamique a été soutenue par l'essor des services de logistique, perçue comme une filière clé dans tout le processus d'optimisation des coûts et d'amélioration de la connectivité du pays avec les diverses destinations, essentiellement en Afrique.
6,6 milliards DH
L'Haliopolis d'Agadir, d'un potentiel de transformation de 500.000 tonnes, s'étend sur une superficie de 150 hectares. La création de plus de 20.000 emplois est prévue pour un investissement estimé à 6,6 milliards de dirhams.
Le plan Halieutis vise à développer de manière significative l'aquaculture pour en faire un moteur de croissance majeur pour le secteur de la pêche. Il s'agit, pour ce segment à fort potentiel, de dépasser en 2020 un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards de dirhams.
Dans ce contexte, cette filière a été dotée de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture, qui a présenté, en 2012, un plan d'action précis avec des projets dont une partie considérable est en cours de mise en œuvre et les premiers appels d'offres ont été déjà lancés.
aufait
Le parc Haliopolis d'Agadir, déclinaison régionale de la stratégie Halieutis, a doté la filière de pêche du dynamisme requis pour l'émergence d'un pôle de compétitivité digne d'une success-story portée par l'innovation, souligne un rapport de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
“Aujourd'hui, les entreprises tournées vers l'activité halieutique sont en première ligne dans l'appropriation des procédés techniques et des normes en vigueur en Europe”, selon un rapport présenté à Genève par l'OMPI, l'Université américaine Cornell et l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD).
D'après l'agence spécialisée de l'ONU, tout a commencé il y a une dizaine d'années avec le lancement de plans d'action sectoriels, dans le souci de booster des secteurs aussi stratégiques pour le Maroc que le tourisme, l'agriculture, l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et l'offshoring.
“Cette action multiforme n'a pas tardé à porter ses fruits. La contribution de la région d'Agadir à la production nationale des fruits de la mer a ainsi grimpé de 4,48% en 2009 à près de 12% en 2012.”
Extrait de l'étude.
Les auteurs du rapport mettent l'accent sur la synergie entre les mesures d'incitation en direction des industriels et des communautés de pêcheurs et d'agriculteurs, d'une part, et les politiques menées dans le secteur en général, d'autre part. Sans oublier les investissements de plus en plus orientés vers les infrastructures, combinés à l'appui apporté à l'innovation et à l'export.
La logistique, une filière clé
Les opérateurs du parc Haliopolis n'ont pas raté leur rendez-vous avec la performance, relève le rapport, estimant que “la promotion d'un environnement propice à l'excellence et l'innovation technologique ainsi que l'efficacité des mesures incitatives des entreprises en quête de nouveaux marchés y sont pour beaucoup”.
Cette dynamique a été soutenue par l'essor des services de logistique, perçue comme une filière clé dans tout le processus d'optimisation des coûts et d'amélioration de la connectivité du pays avec les diverses destinations, essentiellement en Afrique.
6,6 milliards DH
L'Haliopolis d'Agadir, d'un potentiel de transformation de 500.000 tonnes, s'étend sur une superficie de 150 hectares. La création de plus de 20.000 emplois est prévue pour un investissement estimé à 6,6 milliards de dirhams.
Le plan Halieutis vise à développer de manière significative l'aquaculture pour en faire un moteur de croissance majeur pour le secteur de la pêche. Il s'agit, pour ce segment à fort potentiel, de dépasser en 2020 un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards de dirhams.
Dans ce contexte, cette filière a été dotée de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture, qui a présenté, en 2012, un plan d'action précis avec des projets dont une partie considérable est en cours de mise en œuvre et les premiers appels d'offres ont été déjà lancés.
aufait