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Samba Pa Ti - Santana (Live in Mexico)
Jeudi soir au Jazz de vienne et j'y serais 
Attention, événement : Carlos Santana, dont le dernier passage à Vienne remonte tout de même à 1996, revient enfin au Théâtre Antique ! L’inusable aiguillon d’un rock chicano annonciateur de la world, le chaman toltèque d’un “Soul Sacrifice” d’anthologie lors du festival de Woodstock en 1969 sortait l’année dernière Shape Shifter, son 36e album. Entre ces deux repères temporels, Carlos Santana a mis son lyrisme latin, sa virtuosité et sa sonorité unique au service, tantôt d’une musique de fusion universelle, tantôt d’une forme de rock plus FM, progressif ou latin.
Carlos Alberto Santana Barragán est né en 1947 dans l‘État de Jalisco, au Mexique. À 17 ans, il joue déjà dans les clubs interlopes de Tijuana, à la frontière californienne. Le jeune homme s’installe bientôt à San Francisco où il fonde en 1966 le Santana Blues Band. Parmi les premiers à utiliser aussi efficacement (dans le rock) la puissance de feu des percussions latines (congas, timbales…), le groupe se fait remarquer au cours d’un pandémonium psychédélique au célèbre Fillmore West. Il est alors invité à Woodstock. L’extraordinaire séquence du film au cours de laquelle Michael Shrieve, le batteur du groupe, fait un break dévastateur devenu culte propulse la notoriété de Santana. Au cours des quatre décennies suivantes, les diverses apparitions de Carlos Santana avec Wayne Shorter, Miles Davis, Buddy Guy, Eric Clapton, John Lee Hooker ou John McLaughlin ont fait de lui un véritable “guitar hero”. Incisif, lyrique, inspiré et spectaculaire, Carlos survole chaque rencontre de ses fulgurances. L’album Supernatural reçoit 9 Grammy Awards en 1999. Santana, c’est d’abord un son, immédiatement reconnaissable, limpide et saturé à la fois, chargé de “sustain”, et un jeu fondé sur la gamme mineure et le mode dorien, le tout agrémenté d’atavismes mariachi et de blues. Une question démographique pour finir : combien d’enfants sont nés de par le monde grâce au pouvoir d’agrégation irrésistible des deux slows légendaires de Carlos : “Samba Pa Ti” et “Europa” ?
Musicalement vôtre
Matrix...
Attention, événement : Carlos Santana, dont le dernier passage à Vienne remonte tout de même à 1996, revient enfin au Théâtre Antique ! L’inusable aiguillon d’un rock chicano annonciateur de la world, le chaman toltèque d’un “Soul Sacrifice” d’anthologie lors du festival de Woodstock en 1969 sortait l’année dernière Shape Shifter, son 36e album. Entre ces deux repères temporels, Carlos Santana a mis son lyrisme latin, sa virtuosité et sa sonorité unique au service, tantôt d’une musique de fusion universelle, tantôt d’une forme de rock plus FM, progressif ou latin.
Carlos Alberto Santana Barragán est né en 1947 dans l‘État de Jalisco, au Mexique. À 17 ans, il joue déjà dans les clubs interlopes de Tijuana, à la frontière californienne. Le jeune homme s’installe bientôt à San Francisco où il fonde en 1966 le Santana Blues Band. Parmi les premiers à utiliser aussi efficacement (dans le rock) la puissance de feu des percussions latines (congas, timbales…), le groupe se fait remarquer au cours d’un pandémonium psychédélique au célèbre Fillmore West. Il est alors invité à Woodstock. L’extraordinaire séquence du film au cours de laquelle Michael Shrieve, le batteur du groupe, fait un break dévastateur devenu culte propulse la notoriété de Santana. Au cours des quatre décennies suivantes, les diverses apparitions de Carlos Santana avec Wayne Shorter, Miles Davis, Buddy Guy, Eric Clapton, John Lee Hooker ou John McLaughlin ont fait de lui un véritable “guitar hero”. Incisif, lyrique, inspiré et spectaculaire, Carlos survole chaque rencontre de ses fulgurances. L’album Supernatural reçoit 9 Grammy Awards en 1999. Santana, c’est d’abord un son, immédiatement reconnaissable, limpide et saturé à la fois, chargé de “sustain”, et un jeu fondé sur la gamme mineure et le mode dorien, le tout agrémenté d’atavismes mariachi et de blues. Une question démographique pour finir : combien d’enfants sont nés de par le monde grâce au pouvoir d’agrégation irrésistible des deux slows légendaires de Carlos : “Samba Pa Ti” et “Europa” ?
Musicalement vôtre
Matrix...