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Portes ouvertes sur l’école nationale de conservation et de restauration des biens culturels
Partenariat avec l’ISCR de Rome pour des formations dans le domaine du patrimoine
L’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels (Encr) organise, depuis dimanche dernier, des journées portes ouvertes qui s’étalerons jusqu’au 15 septembre prochain. Le premier objectif de cette manifestation est de «sensibiliser les nouveaux bacheliers sur les métiers de conservateurs et de restaurateurs qui sont des métiers d’avenir», a souligné la directrice de l’Enrc, Samia Chergui, lors de l’ouverture de ces journées au palais Dar Essouf, dans la basse Casbah d’Alger, siège de l’école. Elle a également annoncé à cette occasion le partenariat qui sera lancé pour l’année universitaire 2013-2014 avec l’Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome (Iscr) qui organise à cette occasion une exposition autour de «La restauration en Italie, art et technologie». A cette occasion des rencontres, des ateliers et des conférences animés par les professeurs de l’Iscr, ponctuerons ces journées afin de sensibiliser le plus grand nombre de candidats potentiels à cette formation dans le domaine du patrimoine qui souffre d’un manque flagrant de spécialistes algériens. Ce cycle d’activités a également été lancé, lors de cette première journée, avec la conférence animée par Dalia Radeglia, professeur à l’Iscr, qui a présenté une conférence sur «La restauration du restauré : peinture sur toile de grand format de Caravage», à travers laquelle elle a abordé l’historique du prestigieux institut italien basé à Rome, ainsi que la continuité et l’innovation des activités de l’Iscr. Cet établissement, qui existe depuis 2008 dans sa forme actuelle d’organe technique du ministère italien du Patrimoine et de la Culture, a été fondé en 1939 sur une idée de Giulio Carlo Argan, personnage qui mena simultanément une carrière de critique d’art et d’homme politique, devenu maire de Rome à la fin des années 1970. Depuis sa création, jusqu’en 1959, l’école fut dirigée par Cesare Brandi, historien et critique d’art et surtout théoricien de la restauration reconnu mondialement. L’Iscr est la première école du genre dans le monde et son rayonnement demeure important, tant du point de vue du savoir que des pratiques de conservation et de restauration, sans compter son enseignement, dont se réclament des restaurateurs européens de premier plan, et ses actions de coopération internationale. Pour rappel, l’Encr a été créée en 2008. C’est une institution à caractère scientifique, culturel et professionnel.
Opérationnelle depuis l’année universitaire 2012-2013 avec une promotion de cinq étudiants, l’école peut accueillir une trentaine d’étudiants. La formation a adopté le système du LMD en deux cycles de formation exigeant un bac+3, pour la licence académique ou professionnelle en biens culturels, et un bac +5 pour le master de recherche ou professionnel en restauration ou en conservation. L’accès à la formation en licence en biens culturels est ouvert aux bacheliers relevant des séries techniques, scientifiques. Pour le master d’architecte restaurateur, il sera ouvert aux licenciés en architecture auprès des départements d’architecture, ou au étudiants ayant accompli avec succès l’année du tronc commun au niveau de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau). Concernant le master de restaurateur, il est réservé aux candidats ayant obtenu la licence en biens culturels et ayant une bonne aptitude pratique et technique en matière de restauration des biens culturels. Quant à l’accès à la formation en master de conservateur, il sera ouvert aux licenciés en biens culturels. Les diplômés de l’école pourront travailler comme attachés de conservation dans des musées, sur les sites archéologiques et dans toutes les structures rattachées au ministère de la Culture.
Par Sihem Bounabi
la tribune
Partenariat avec l’ISCR de Rome pour des formations dans le domaine du patrimoine
L’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels (Encr) organise, depuis dimanche dernier, des journées portes ouvertes qui s’étalerons jusqu’au 15 septembre prochain. Le premier objectif de cette manifestation est de «sensibiliser les nouveaux bacheliers sur les métiers de conservateurs et de restaurateurs qui sont des métiers d’avenir», a souligné la directrice de l’Enrc, Samia Chergui, lors de l’ouverture de ces journées au palais Dar Essouf, dans la basse Casbah d’Alger, siège de l’école. Elle a également annoncé à cette occasion le partenariat qui sera lancé pour l’année universitaire 2013-2014 avec l’Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome (Iscr) qui organise à cette occasion une exposition autour de «La restauration en Italie, art et technologie». A cette occasion des rencontres, des ateliers et des conférences animés par les professeurs de l’Iscr, ponctuerons ces journées afin de sensibiliser le plus grand nombre de candidats potentiels à cette formation dans le domaine du patrimoine qui souffre d’un manque flagrant de spécialistes algériens. Ce cycle d’activités a également été lancé, lors de cette première journée, avec la conférence animée par Dalia Radeglia, professeur à l’Iscr, qui a présenté une conférence sur «La restauration du restauré : peinture sur toile de grand format de Caravage», à travers laquelle elle a abordé l’historique du prestigieux institut italien basé à Rome, ainsi que la continuité et l’innovation des activités de l’Iscr. Cet établissement, qui existe depuis 2008 dans sa forme actuelle d’organe technique du ministère italien du Patrimoine et de la Culture, a été fondé en 1939 sur une idée de Giulio Carlo Argan, personnage qui mena simultanément une carrière de critique d’art et d’homme politique, devenu maire de Rome à la fin des années 1970. Depuis sa création, jusqu’en 1959, l’école fut dirigée par Cesare Brandi, historien et critique d’art et surtout théoricien de la restauration reconnu mondialement. L’Iscr est la première école du genre dans le monde et son rayonnement demeure important, tant du point de vue du savoir que des pratiques de conservation et de restauration, sans compter son enseignement, dont se réclament des restaurateurs européens de premier plan, et ses actions de coopération internationale. Pour rappel, l’Encr a été créée en 2008. C’est une institution à caractère scientifique, culturel et professionnel.
Opérationnelle depuis l’année universitaire 2012-2013 avec une promotion de cinq étudiants, l’école peut accueillir une trentaine d’étudiants. La formation a adopté le système du LMD en deux cycles de formation exigeant un bac+3, pour la licence académique ou professionnelle en biens culturels, et un bac +5 pour le master de recherche ou professionnel en restauration ou en conservation. L’accès à la formation en licence en biens culturels est ouvert aux bacheliers relevant des séries techniques, scientifiques. Pour le master d’architecte restaurateur, il sera ouvert aux licenciés en architecture auprès des départements d’architecture, ou au étudiants ayant accompli avec succès l’année du tronc commun au niveau de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (Epau). Concernant le master de restaurateur, il est réservé aux candidats ayant obtenu la licence en biens culturels et ayant une bonne aptitude pratique et technique en matière de restauration des biens culturels. Quant à l’accès à la formation en master de conservateur, il sera ouvert aux licenciés en biens culturels. Les diplômés de l’école pourront travailler comme attachés de conservation dans des musées, sur les sites archéologiques et dans toutes les structures rattachées au ministère de la Culture.
Par Sihem Bounabi
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