Epices, électroménager, habillement
: La course aux achats avant le ramadhan
Comme chaque année, à quelques jours du ramadhan, l'effervescence gagne tous les marchés et tous les commerces. Et ce ne sont pas seulement les produits alimentaires qui connaissent cette boulimie, mais aussi les articles ménagers du fait que, selon la tradition, le mois sacré est généralement accueilli au moins par des ustensiles neufs. Les caprices du calendrier pour cette année ont voulu que le début du ramadhan coïncide avec le début du mois et par conséquent, tous les ménages ont perçu leurs revenus mensuels. Il est vrai que, même sans le jeûne, la tentation est grande et tout s'achète, avant que les budgets ne s'effritent au fil des jours.
Un tour dans les marchés renseigne que les commerçants ne chôment, ni ceux des fruits et légumes ni ceux des boucheries. Les clients viennent prendre la température sans pour cela échapper à un ou deux achats jugés «utiles». A Mdina Jdida, aux sorties du marché couvert, ce sont les commerçants des «diouls», «ktaif» et autres pains traditionnels qui ont déjà étalé leurs marchandises. Tous ne veulent pas attendre le premier jour pour effectuer ces achats en préférant faire leurs emplettes dès à présent. Cette boulimie s'explique également par la crainte de voir les prix actuels, déjà élevés, connaître d'autres hausses durant la première semaine du ramadhan. Non loin de là, les magasins d'articles ménagers ne désemplissent pas et la clientèle, en majorité des femmes, vient, listes à la main, pour faire les ultimes achats de tous genres.
Même les marchands de meubles et d'électroménager affirment que depuis plus de deux jours, leur activité a doublé et si pour l'ameublement ce sont les tables et les canapés qui sont les plus demandées, pour l'électroménager, la demande varie du micro-ondes au téléviseur plasma, histoire de se régaler pendant le f'tour. Devant tant de tentations, tous les produits exposés semblent interpeller les passants. Pour les mères de famille, en plus des besoins alimentaires qui ont fait l'objet de grosses dépenses afin de garnir le frigo, il faut penser à l'achat des vêtements pour les enfants. Cette anticipation s'explique par le fait que plus elles ont le temps de choisir et de faire les différents magasins, plus elles ont la possibilité de faire la « bonne affaire » et de permettre aux enfants d'avoir des tenues « différentes », histoire de ne pas faire comme tout le monde.
Au niveau de certaines boutiques spécialisées dans l'habillement pour enfants, comme celles de l'avenue de Choupot, dès 17 heures, il devient très difficile de se frayer un chemin. Même afflux aux centres commerciaux et supermarchés, notamment ceux situés aux quartiers périphériques et devant lesquels le stationnement est plus facile. Ici, les consommateurs ont l'avantage de trouver tout ce qu'ils cherchent, même s'ils savent que les prix sont un peu plus élevés et que les marges de négociations sont souvent nulles.
Pour les fruits et légumes, et de tous les produits recherchés, le citron est le plus prisé. Et comme il y a une année, cet agrume se fait désirer et les marchands qui n'hésitent pas à afficher 400 DA le kilo. Cette frénésie qui s'est emparée des ménages n'est pas sans conséquences pour la circulation automobile dans le tissu urbain. Il était pratiquement impossible de circuler hier au niveau de certains tronçons.
par Salah C. le quotidien d oran
Comme chaque année, à quelques jours du ramadhan, l'effervescence gagne tous les marchés et tous les commerces. Et ce ne sont pas seulement les produits alimentaires qui connaissent cette boulimie, mais aussi les articles ménagers du fait que, selon la tradition, le mois sacré est généralement accueilli au moins par des ustensiles neufs. Les caprices du calendrier pour cette année ont voulu que le début du ramadhan coïncide avec le début du mois et par conséquent, tous les ménages ont perçu leurs revenus mensuels. Il est vrai que, même sans le jeûne, la tentation est grande et tout s'achète, avant que les budgets ne s'effritent au fil des jours.
Un tour dans les marchés renseigne que les commerçants ne chôment, ni ceux des fruits et légumes ni ceux des boucheries. Les clients viennent prendre la température sans pour cela échapper à un ou deux achats jugés «utiles». A Mdina Jdida, aux sorties du marché couvert, ce sont les commerçants des «diouls», «ktaif» et autres pains traditionnels qui ont déjà étalé leurs marchandises. Tous ne veulent pas attendre le premier jour pour effectuer ces achats en préférant faire leurs emplettes dès à présent. Cette boulimie s'explique également par la crainte de voir les prix actuels, déjà élevés, connaître d'autres hausses durant la première semaine du ramadhan. Non loin de là, les magasins d'articles ménagers ne désemplissent pas et la clientèle, en majorité des femmes, vient, listes à la main, pour faire les ultimes achats de tous genres.
Même les marchands de meubles et d'électroménager affirment que depuis plus de deux jours, leur activité a doublé et si pour l'ameublement ce sont les tables et les canapés qui sont les plus demandées, pour l'électroménager, la demande varie du micro-ondes au téléviseur plasma, histoire de se régaler pendant le f'tour. Devant tant de tentations, tous les produits exposés semblent interpeller les passants. Pour les mères de famille, en plus des besoins alimentaires qui ont fait l'objet de grosses dépenses afin de garnir le frigo, il faut penser à l'achat des vêtements pour les enfants. Cette anticipation s'explique par le fait que plus elles ont le temps de choisir et de faire les différents magasins, plus elles ont la possibilité de faire la « bonne affaire » et de permettre aux enfants d'avoir des tenues « différentes », histoire de ne pas faire comme tout le monde.
Au niveau de certaines boutiques spécialisées dans l'habillement pour enfants, comme celles de l'avenue de Choupot, dès 17 heures, il devient très difficile de se frayer un chemin. Même afflux aux centres commerciaux et supermarchés, notamment ceux situés aux quartiers périphériques et devant lesquels le stationnement est plus facile. Ici, les consommateurs ont l'avantage de trouver tout ce qu'ils cherchent, même s'ils savent que les prix sont un peu plus élevés et que les marges de négociations sont souvent nulles.
Pour les fruits et légumes, et de tous les produits recherchés, le citron est le plus prisé. Et comme il y a une année, cet agrume se fait désirer et les marchands qui n'hésitent pas à afficher 400 DA le kilo. Cette frénésie qui s'est emparée des ménages n'est pas sans conséquences pour la circulation automobile dans le tissu urbain. Il était pratiquement impossible de circuler hier au niveau de certains tronçons.
par Salah C. le quotidien d oran
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