Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un «prochain retour» qui s'éloigne et décrédibilise la parole de Sellal

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un «prochain retour» qui s'éloigne et décrédibilise la parole de Sellal

    Le silence officiel absolu qui a été observé sur tout ce qui a trait au projet de révision de la Constitution dont la rédaction a été confiée par le chef de l'Etat avant de tomber malade à une commission de juristes, a fait soutenir par certains milieux politiques et médiatiques que cette «mère des réformes» à laquelle tient Bouteflika ne serait plus dans l'agenda du pouvoir, du moins pas dans la séquence temps qui sépare le pays de l'échéance de l'élection présidentielle en 2014. D'aucuns développent l'argument que Bouteflika malade et ayant de ce fait perdu le pouvoir de décision, le calcul politique qui a été le sien dans sa décision de procéder à une révision constitutionnelle avant le rendez-vous électoral de 2014 n'est plus pris en compte par ceux qui assument la réalité du pouvoir dans le pays en ses lieu et place. Ce décryptage semble avoir été partagé par des partis d'opposition qui ont rendu publics leurs propres projets respectifs de nouvelle Constitution dans le but de provoquer ce débat national sur le sujet auquel Bouteflika n'a pas voulu soumettre le sien.

    Sellal a rompu le silence officiel qui a donné naissance aux spéculations sur la mise au placard du projet présidentiel de révision de la Constitution en affirmant que la commission nommée par Bouteflika a terminé son rapport qu'elle «présentera directement au président de la République à son retour». Sa déclaration, le Premier ministre l'a faite en marge de la session parlementaire tenue samedi à l'APN. L'occasion pour lui de s'inscrire en faux contre la thèse qui s'appuyant sur une convalescence s'éternisant du chef de l'Etat donne celui-ci définitivement «hors jeu» des préparatifs de la cuisine politique du pouvoir destinée à être la réponse de ce dernier aux aspirations au changement qu'exprime la société algérienne.

    Il n'en demeure pas moins qu'encore une fois la tentative de Sellal de «remettre les pendules à l'heure» face aux rumeurs et spéculations qui font à nouveau florès autour de l'état de santé du Président et sur sa capacité à faire prévaloir son agenda sur tout autre n'a pas convaincu. Ceci pour la raison que l'affirmation par lui d'un retour «très prochain» de Bouteflika au pays assénée à plusieurs reprises depuis l'hospitalisation de ce dernier à l'étranger est démentie par le fait que celle-ci se prolonge trop au-delà d'une période rendant crédible que ses capacités physiques n'ont pas été sérieusement affectées par la maladie. Comment donc ceux qui nourrissent le doute sur ce qui leur est officiellement déclaré à propos de l'état de santé du chef de l'Etat, pourront-ils être convaincus qu'il garde effectivement la main et qu'il sera en capacité de faire aboutir la révision constitutionnelle qui lui tient à cœur et au temps fixé par lui à celle-ci.

    Le «prochainement» que ressasse Abdelmalek Sellal concernant aussi bien le retour au pays de Bouteflika que pour la présentation de son projet de révision constitutionnelle devant le Parlement sonne à leurs oreilles comme l'aveu du «trou noir» dans lequel sont les autorités du pays du fait que l'extravagante situation constitutionnelle et institutionnelle devant laquelle les ont placées la maladie et l'éloignement du pays de son premier magistrat est source de toute décision d'importance.

    par Kharroubi Habib QUOTIDIEN DORAN
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    De nos jours on couvre d'éloge les minables à l'image de fakhamatouhou et on insulte les patriotes comme Zeroual. Quelle hypocrisie. Bouteflika n'a aucun mérite dans l'embellit financière conjoncturelle du pays, mais cela grâce à l'Arabie Séoudite et les pays du golf (exportateurs) et les USA (importateur), c'est eux qui fixe le prix, et Bouteflika n'a aucune capacité d'action sur ce prix, la voix de l'Algérie est inaudible, de même que sa position est ignoré sur le plan régional (crise malienne), où un modeste pays comme le Burkina a plus 'influence que nous sur ce dossier, donc si sur le plan régional on ne pèse rien comment notre voix peut elle être écouter au plan international. Ce ne sont pas les gesticulations protocolaire de Bouteflika lors de son premier mandat qui est pour quelque chose dans la fin de l'embargo diplomatique mais un évènement planétaire: le 11 septembre. Le peu de considération des puissances du monde se résume à un volet sécuritaire (dans sa définition la plus étroite), et un volet commerciale (à dominance énergétique, la dépendance de notre pays aux hydrocarbures a atteint des sommets). Le domaine énergétique représenté par la Sonatrach a été souillé et corrompu par les agissement de prévarication généralisé du clan néo-oujda, l'usine de dessalement dont vous êtes si fière a été un formidable projet générateur de corruption avec une maintenance qui laisse à désirer et des dysfonctionnements répétés et qui touche pas seulement ce secteur mais tous les grands chantiers, cela a hypothéqué les chances de notre pays de faire un jour partie des BRICS . Notre armée a été fatigué par le comportement régionaliste de fakhamatouhou, heureusement que la vigilance du DRS a limité les dégâts dans ce secteur de souveraineté et Guenaizia a remis un peu d'ordre dans le secteur après avoir mis au placard les hommes de fakhamatouhou qui faisait la pluie et le beau temps au MDN. Le retour plus ou moins à la paix interne, est le fruit du combat des soldats de l'ANP, et aux sacrifice des membres des services de sécurité et certainement pas à ce bidule appelé concorde civile. Boutef n'a été qu'un opportuniste, il a refusé les responsabilités en 94-95, et a accepté les privilèges en 99. Vous êtes encore attaché a une période suranné (70s)alors que le mur de Berlin est tombé en 89, nous parlant de discours alors qu'on attend des actes. Les autocrates comme Boutef sont passé de mode, ils sont en totale décalage avec les aspirations des populations (je n'aime pas le mot peuple tellement démagogique).

    Commentaire


    • #3
      éliamine t'inquiétes bientôt bouteflika ne sera qu'un mauvais souvenir ...........

      Commentaire

      Chargement...
      X