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Samedi dernier, à l’occasion du 51e anniversaire de l’Indépendance, les habitants de Bouaoune, une localité située à la forêt de l’Akfadou à quelques encablures du PC de la Wilaya III historique, ont laissé exploser leur joie et leur émotion après la baptisation de leur école du nom d’un prestigieux chahid du village.
Une baptisation venue près de 20 ans après l’inauguration de l’école, l’une des rares d’Algérie à rester sans nom d’identification. Membre de l’OCFLN activant dans la zone de Draria (Alger) sous les ordres de Bacha épouse Idir dite «Hirondelle».
Le chahid Boudjenah Arab est tombé au champ d’honneur le 2 juillet 1962. Son aura a fait qu’une rue de Baba Hassen porte son nom. Un parcours révolutionnaire qui fait la fierté de cette localité ralliée pour la circonstance par l’ensemble de ses enfants venus des quatre coins du pays pour être de la fête. Les villageois de la région, les moudjahidine et les enfants de chouhada, le maire d’Idjeur ont été également de l’événement qui a vu récompenser les lauréats des différents examens.
Revenant sur les difficiles conditions dans lesquelles a été ouvert l’établissement le 6 octobre 1996, Zerioul Mohand, son directeur, raconte comment il a sillonné les écoles de la daïra pour quémander le matériel pédagogique et didactique nécessaire au fonctionnement de l’école qui a été livrée les murs nus. Une école formée de quatre salles de classe dont deux ont été réalisées entièrement par les citoyens.
Située loin du village au milieu de la forêt infestée alors de groupes armés, la mission de l’école fut des plus dangereuses. Mais les enseignants et les élèves ont réussi ce défi de la scolarisation en dépit de tout.
S. Hammoum - Le Soir
Une baptisation venue près de 20 ans après l’inauguration de l’école, l’une des rares d’Algérie à rester sans nom d’identification. Membre de l’OCFLN activant dans la zone de Draria (Alger) sous les ordres de Bacha épouse Idir dite «Hirondelle».
Le chahid Boudjenah Arab est tombé au champ d’honneur le 2 juillet 1962. Son aura a fait qu’une rue de Baba Hassen porte son nom. Un parcours révolutionnaire qui fait la fierté de cette localité ralliée pour la circonstance par l’ensemble de ses enfants venus des quatre coins du pays pour être de la fête. Les villageois de la région, les moudjahidine et les enfants de chouhada, le maire d’Idjeur ont été également de l’événement qui a vu récompenser les lauréats des différents examens.
Revenant sur les difficiles conditions dans lesquelles a été ouvert l’établissement le 6 octobre 1996, Zerioul Mohand, son directeur, raconte comment il a sillonné les écoles de la daïra pour quémander le matériel pédagogique et didactique nécessaire au fonctionnement de l’école qui a été livrée les murs nus. Une école formée de quatre salles de classe dont deux ont été réalisées entièrement par les citoyens.
Située loin du village au milieu de la forêt infestée alors de groupes armés, la mission de l’école fut des plus dangereuses. Mais les enseignants et les élèves ont réussi ce défi de la scolarisation en dépit de tout.
S. Hammoum - Le Soir