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A peine rouvert après deux années de fermeture pour rénovation, l’hôtel El Aurassi renoue avec l’accumulation de copieux bénéfices auxquels il avait longtemps habitué ses actionnaires.
Au regard des résultats des 10 mois d’exercice de l’année 2012, le chiffre d’affaires et les excédents d’exploitation réalisés promettent même d’être plus importants que par le passé. Depuis la réouverture de l’hôtel en mars 2012, le chiffre d’affaires a atteint, en moins d’une année d’exercice, pas moins de 1,6 milliard de dinars, soit environ 30% de plus que celui de l’année pleine de 2010 (1,3 milliard de dinars). Le bénéfice engrangé (596 millions de dinars) en 2012 a ainsi permis de combler le déficit de l’exercice 2011 (576 millions de dinars) résultant, comme on le sait, de la longue période de fermeture de l’hôtel.
Si les actionnaires ont, à l’évidence, été privés pour l’année 2012 des dividendes auxquels l’hôtel les avait habitués, l’exercice prochain promet d’être plus fructueux, avec à la clé un bénéfice prévisionnel tout à fait à portée de l’entreprise d’environ 858 millions de dinars. De quoi distribuer aux actionnaires publics et privés de la chaîne hôtelière de substantiels dividendes. C’est pourquoi, le président-directeur général de la firme, Abdelkader Lamri, réitère à leur intention le souhait qu’ils continuent à faire confiance à la chaîne El Aurassi en achetant notamment les actions mises sur le marché boursier. La longue fermeture de l’hôtel pour travaux a effectivement eu un impact négatif sur la valeur de l’action qui est passée de 500 DA en 2010 à, à peine, 350 DA aujourd’hui.
Les actionnaires que nous avons interrogés sont toutefois unanimes à dire que la décote du titre El Aurassi n’est pas tellement due à l’arrêt temporaire de l’hôtel, mais à l’inactivité chronique de la Bourse d’Alger où à peine 4 entreprises ont été admises depuis son ouverture en 2001. Plutôt que l’entreprise El Aurassi, c’est surtout cette institution boursière qui pose un grave problème auquel l’Etat doit rapidement trouver une solution en ordonnant, comme il a été souvent promis, la cotation d’un nombre plus important d’entreprises.
A l’actif de la profonde rénovation dont a bénéficié l’hôtel El Aurassi, la formation aussi bien en Algérie qu’à l’étranger de pas moins de 379 agents dans les différentes spécialités de l’hébergement, la restauration, la gestion et l’accueil.
Comme gage d’une meilleure prise en charge de l’hôtel, mis aux normes des standards internationaux, la direction de la chaîne El Aurassi a investi près de 60 millions de dinars dans une large action de formation destinée à prendre du mieux possible en main la destinée de cette importante infrastructure mise aux normes des standards internationaux.
A noter que l’entreprise El Aurassi, qui s’est vu rattacher trois hôtels sahariens déficitaires (hôtel Rym de Beni Abbès, l’hôtel Mehri de Ouargla et l’hôtel El Boustène d’El Menaa), s’est lancé dans une vaste action de réhabilitation qui leur ouvrira des perspectives d’avenir autrement plus prometteuses dans le tourisme saharien qui reste à conquérir. La rénovation de l’hôtel El Boustène a déjà démarré, celle des deux autres est en phase d’étude. Le souhait de Abdelkader Lamri est que ces hôtels qui pénalisent aujourd’hui les résultats financiers de la chaîne El Aurassi contribuent, une fois réhabilités, à l’essor du groupe hôtelier.
Nordine Grim_ El Watan
Au regard des résultats des 10 mois d’exercice de l’année 2012, le chiffre d’affaires et les excédents d’exploitation réalisés promettent même d’être plus importants que par le passé. Depuis la réouverture de l’hôtel en mars 2012, le chiffre d’affaires a atteint, en moins d’une année d’exercice, pas moins de 1,6 milliard de dinars, soit environ 30% de plus que celui de l’année pleine de 2010 (1,3 milliard de dinars). Le bénéfice engrangé (596 millions de dinars) en 2012 a ainsi permis de combler le déficit de l’exercice 2011 (576 millions de dinars) résultant, comme on le sait, de la longue période de fermeture de l’hôtel.
Si les actionnaires ont, à l’évidence, été privés pour l’année 2012 des dividendes auxquels l’hôtel les avait habitués, l’exercice prochain promet d’être plus fructueux, avec à la clé un bénéfice prévisionnel tout à fait à portée de l’entreprise d’environ 858 millions de dinars. De quoi distribuer aux actionnaires publics et privés de la chaîne hôtelière de substantiels dividendes. C’est pourquoi, le président-directeur général de la firme, Abdelkader Lamri, réitère à leur intention le souhait qu’ils continuent à faire confiance à la chaîne El Aurassi en achetant notamment les actions mises sur le marché boursier. La longue fermeture de l’hôtel pour travaux a effectivement eu un impact négatif sur la valeur de l’action qui est passée de 500 DA en 2010 à, à peine, 350 DA aujourd’hui.
Les actionnaires que nous avons interrogés sont toutefois unanimes à dire que la décote du titre El Aurassi n’est pas tellement due à l’arrêt temporaire de l’hôtel, mais à l’inactivité chronique de la Bourse d’Alger où à peine 4 entreprises ont été admises depuis son ouverture en 2001. Plutôt que l’entreprise El Aurassi, c’est surtout cette institution boursière qui pose un grave problème auquel l’Etat doit rapidement trouver une solution en ordonnant, comme il a été souvent promis, la cotation d’un nombre plus important d’entreprises.
A l’actif de la profonde rénovation dont a bénéficié l’hôtel El Aurassi, la formation aussi bien en Algérie qu’à l’étranger de pas moins de 379 agents dans les différentes spécialités de l’hébergement, la restauration, la gestion et l’accueil.
Comme gage d’une meilleure prise en charge de l’hôtel, mis aux normes des standards internationaux, la direction de la chaîne El Aurassi a investi près de 60 millions de dinars dans une large action de formation destinée à prendre du mieux possible en main la destinée de cette importante infrastructure mise aux normes des standards internationaux.
A noter que l’entreprise El Aurassi, qui s’est vu rattacher trois hôtels sahariens déficitaires (hôtel Rym de Beni Abbès, l’hôtel Mehri de Ouargla et l’hôtel El Boustène d’El Menaa), s’est lancé dans une vaste action de réhabilitation qui leur ouvrira des perspectives d’avenir autrement plus prometteuses dans le tourisme saharien qui reste à conquérir. La rénovation de l’hôtel El Boustène a déjà démarré, celle des deux autres est en phase d’étude. Le souhait de Abdelkader Lamri est que ces hôtels qui pénalisent aujourd’hui les résultats financiers de la chaîne El Aurassi contribuent, une fois réhabilités, à l’essor du groupe hôtelier.
Nordine Grim_ El Watan
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