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Si les quantités de médicaments importées ont augmenté durant les cinq premiers mois de l’année en cours comparativement à la même période de 2012, la valeur de ces importations a plutôt baissé, selon un bilan des Douanes algériennes.
La valeur des importations des produits pharmaceutiques de l’Algérie a, en effet, enregistré une baisse de 25,4% pour atteindre 746,07 millions de dollars américains contre plus d’un milliard USD pour la même période de l’année précédente.
Les quantités de ces mêmes importations ont, par contre, enregistré une hausse de 5,3 8%, passant de 13 711 tonnes à 14 437 tonnes.
Ce bilan établi par le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes précise que «le recul de la facture des médicaments, après une hausse de plus de 13% en 2012, s’explique notamment par une baisse en termes de valeur de plus de 36% des produits pharmaceutiques et de plus de 25,3% des médicaments à usage humain qui représentent l’essentiel des importations globales de médicaments de l’Algérie».
Le Cnis n’explique, néanmoins, pas si cette baisse a un lien avec la baisse des cours de ces médicaments sur le marché ou bien elle est le résultat des contrôles durcis dans la foulée des scandales des surfacturations ayant défrayé la chronique l’année dernière. Des scandales qui ont ébranlé les plus importants laboratoires approvisionnant le marché local.
Dans ce sillage, il convient de noter que les médicaments à usage humain ont représenté 95, 3% dans la facture des produits pharmaceutiques importés par l’Algérie, soit l’équivalent de 711, 25 millions de dollars américains. Elle reste la facture la plus importante en dépit de la baisse de 25,33% (952,63 millions USD durant la période de comparaison).
Quant aux quantités de médicaments à usage humain importées, elles ont augmenté de 4,7%, passant de 12 983 tonnes durant les cinq premiers mois 2012 à 13 603 tonnes à la même période de 2013.
Toujours selon le Cnis, les autres importations en produits parapharmaceutiques outre les médicaments à usage humain, si elles ont augmenté en volume (508 tonnes contre 483 tonnes, en hausse de 5%), ont également contribué au recul de la facture de ces importations.
«Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 22,12 millions, contre 34,95 millions USD, en baisse de 36,7%», précise-t-on. Idem pour les médicaments à usage vétérinaire, les importations algériennes se sont établies durant les cinq premiers mois 2013 à 12,70 millions USD (325 tonnes) contre 12,45 millions USD (245 tonnes) à la même période en 2012, en légère baisse. Il est, néanmoins, à rappeler que 120 médicaments produits localement sont interdits d’importation par l’Algérie. Une mesure d’encouragement de l’industrie pharmaceutique nationale qui aspire à couvrir 70% des besoins du pays en médicaments à l’horizon 2015.
Le secteur du médicament pèse près de trois milliards de dollars annuels en Algérie dont les deux tiers sont importés.
L. H , Le Soir. et APS
La valeur des importations des produits pharmaceutiques de l’Algérie a, en effet, enregistré une baisse de 25,4% pour atteindre 746,07 millions de dollars américains contre plus d’un milliard USD pour la même période de l’année précédente.
Les quantités de ces mêmes importations ont, par contre, enregistré une hausse de 5,3 8%, passant de 13 711 tonnes à 14 437 tonnes.
Ce bilan établi par le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes précise que «le recul de la facture des médicaments, après une hausse de plus de 13% en 2012, s’explique notamment par une baisse en termes de valeur de plus de 36% des produits pharmaceutiques et de plus de 25,3% des médicaments à usage humain qui représentent l’essentiel des importations globales de médicaments de l’Algérie».
Le Cnis n’explique, néanmoins, pas si cette baisse a un lien avec la baisse des cours de ces médicaments sur le marché ou bien elle est le résultat des contrôles durcis dans la foulée des scandales des surfacturations ayant défrayé la chronique l’année dernière. Des scandales qui ont ébranlé les plus importants laboratoires approvisionnant le marché local.
Dans ce sillage, il convient de noter que les médicaments à usage humain ont représenté 95, 3% dans la facture des produits pharmaceutiques importés par l’Algérie, soit l’équivalent de 711, 25 millions de dollars américains. Elle reste la facture la plus importante en dépit de la baisse de 25,33% (952,63 millions USD durant la période de comparaison).
Quant aux quantités de médicaments à usage humain importées, elles ont augmenté de 4,7%, passant de 12 983 tonnes durant les cinq premiers mois 2012 à 13 603 tonnes à la même période de 2013.
Toujours selon le Cnis, les autres importations en produits parapharmaceutiques outre les médicaments à usage humain, si elles ont augmenté en volume (508 tonnes contre 483 tonnes, en hausse de 5%), ont également contribué au recul de la facture de ces importations.
«Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 22,12 millions, contre 34,95 millions USD, en baisse de 36,7%», précise-t-on. Idem pour les médicaments à usage vétérinaire, les importations algériennes se sont établies durant les cinq premiers mois 2013 à 12,70 millions USD (325 tonnes) contre 12,45 millions USD (245 tonnes) à la même période en 2012, en légère baisse. Il est, néanmoins, à rappeler que 120 médicaments produits localement sont interdits d’importation par l’Algérie. Une mesure d’encouragement de l’industrie pharmaceutique nationale qui aspire à couvrir 70% des besoins du pays en médicaments à l’horizon 2015.
Le secteur du médicament pèse près de trois milliards de dollars annuels en Algérie dont les deux tiers sont importés.
L. H , Le Soir. et APS