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Le procureur près le tribunal de Annaba a ordonné, hier, la mise sous mandat de dépôt de quinze jeunes harraga, avons-nous appris de sources judiciaires.
Ils sont poursuivis pour tentative de quitter le territoire national clandestinement et refus d’obtempérer aux ordres des gardes-côtes. Trois autres mineurs ont été appelés à comparaître ultérieurement dans une citation directe. Quatre sont actuellement sous surveillance médicale à l’hôpital Ibn Rochd et feront l’objet de la même mesure dès leur sortie. Cette décision d’écrouer ces jeunes «brûleurs de frontières» intervient après une première audition tenue dans les locaux des garde-côtes depuis dimanche dernier.
Durant cette journée, 23 jeunes, dont 3 mineurs, candidats à la migration clandestine ont quitté la plage de Sidi Salem à bord de deux embarcations artisanales avant d’être interceptés séparément par les unités des garde-côtes. Si la première opération a été effectuée sans dégâts notables, il n’en reste pas moins que la seconde s’est soldée par un drame. En effet, au terme d’un intervention musclée, il a été déploré deux morts, un jeune harrag (Guerbi Hamza, 25 ans) et un élément des garde-côtes (Mekoui Mohamed, 23 ans), cinq blessés, trois militaires et deux civils, ainsi que la destruction d’un semi-rigide et une embarcation artisanale. Une enquête a été ouverte par le ministère de la Défense pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et situer les responsabilités des uns et des autres.
Face à ce drame, Mme Hadad, la présidente de l’association AFAD, a réagi en déclarant : «Encore des familles endeuillées. Comme toujours j’ai beaucoup de tristesse concernant la mort d’un harrag et celle d’un militaire. Ce sont les victimes d’un système qui peine à instaurer la joie de vivre et la liberté pour sa jeunesse. Triste sort que celui de cette jeunesse qui fait des miracles hors de son pays, puisque, ailleurs, on la juge à sa juste valeur.»
Mohamed Fawzi Gaïdi- el watan
Ils sont poursuivis pour tentative de quitter le territoire national clandestinement et refus d’obtempérer aux ordres des gardes-côtes. Trois autres mineurs ont été appelés à comparaître ultérieurement dans une citation directe. Quatre sont actuellement sous surveillance médicale à l’hôpital Ibn Rochd et feront l’objet de la même mesure dès leur sortie. Cette décision d’écrouer ces jeunes «brûleurs de frontières» intervient après une première audition tenue dans les locaux des garde-côtes depuis dimanche dernier.
Durant cette journée, 23 jeunes, dont 3 mineurs, candidats à la migration clandestine ont quitté la plage de Sidi Salem à bord de deux embarcations artisanales avant d’être interceptés séparément par les unités des garde-côtes. Si la première opération a été effectuée sans dégâts notables, il n’en reste pas moins que la seconde s’est soldée par un drame. En effet, au terme d’un intervention musclée, il a été déploré deux morts, un jeune harrag (Guerbi Hamza, 25 ans) et un élément des garde-côtes (Mekoui Mohamed, 23 ans), cinq blessés, trois militaires et deux civils, ainsi que la destruction d’un semi-rigide et une embarcation artisanale. Une enquête a été ouverte par le ministère de la Défense pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et situer les responsabilités des uns et des autres.
Face à ce drame, Mme Hadad, la présidente de l’association AFAD, a réagi en déclarant : «Encore des familles endeuillées. Comme toujours j’ai beaucoup de tristesse concernant la mort d’un harrag et celle d’un militaire. Ce sont les victimes d’un système qui peine à instaurer la joie de vivre et la liberté pour sa jeunesse. Triste sort que celui de cette jeunesse qui fait des miracles hors de son pays, puisque, ailleurs, on la juge à sa juste valeur.»
Mohamed Fawzi Gaïdi- el watan