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Six mois après l’attaque terroriste d’In Amenas en Algérie, Régis Arnoux, PDG de la société française de restauration CIS, dont des salariés figuraient parmi les otages, pense aujourd’hui que l’Algérie est parmi les territoires les plus protégés au monde. « La notion d’insécurité n’est pas intégrée en Algérie.
Certes, il y a eu cette attaque organisée. Mais les autorités algériennes ont pris des mesures discrètes, draconiennes. Je continue à penser que l’Algérie est un territoire parmi les plus protégés au monde dans le secteur pétrolier », affirme-t-il, ce mercredi 10 juillet, dans une interview accordée au magazine Usine Nouvelle. Il affirme également avoir apprécié l’action de l’armée pour libérer les lieux.
Après la prise d’otages, sa société a pris des mesures radicales en interne en créant une véritable cellule de crise. Selon lui, cette dernière ne porte pas uniquement sur les attentats terroristes ou les prises d’otages. Elle prend aussi en compte les tremblements de terre, les accidents d’avion, les cyclones, les éruptions volcaniques… Parallèlement à cette cellule de crise, le responsable ajoute avoir fait l’inventaire des pays à risques.
Concernant le recrutement et l’expropriation, le PDG déclare n’avoir aucun problème. « Il y a eu un fort traumatisme en interne, et plus particulièrement au sein des équipes algériennes. Mais tous les cadres ont la passion de ce métier. Comme moi, ils ont ce côté aventurier. Quant aux expatriés, ils restent tous très motivés », assure-t-il.
Quant à la réaction française face à la prise d’otages, M. Arnoux dénonce « le silence assourdissant » des politiques français. « Il m’a été dit qu’il n’y avait pas lieu de déplacer des effectifs ou des moyens pour un Français […] C’était choquant, car mon salarié français a vécu l’horreur. Lors de sa libération, ce jeune garçon s’est retrouvé seul et hébété à In Amenas. Il a profité d’un avion américain qui a rapatrié les ressortissants occidentaux à Palerme, en Sicile. Là-bas, il y avait un représentant de chaque nationalité, sauf pour la France. Cela m’a fait mal au cœur », regrette-t-il.
TSA
Certes, il y a eu cette attaque organisée. Mais les autorités algériennes ont pris des mesures discrètes, draconiennes. Je continue à penser que l’Algérie est un territoire parmi les plus protégés au monde dans le secteur pétrolier », affirme-t-il, ce mercredi 10 juillet, dans une interview accordée au magazine Usine Nouvelle. Il affirme également avoir apprécié l’action de l’armée pour libérer les lieux.
Après la prise d’otages, sa société a pris des mesures radicales en interne en créant une véritable cellule de crise. Selon lui, cette dernière ne porte pas uniquement sur les attentats terroristes ou les prises d’otages. Elle prend aussi en compte les tremblements de terre, les accidents d’avion, les cyclones, les éruptions volcaniques… Parallèlement à cette cellule de crise, le responsable ajoute avoir fait l’inventaire des pays à risques.
Concernant le recrutement et l’expropriation, le PDG déclare n’avoir aucun problème. « Il y a eu un fort traumatisme en interne, et plus particulièrement au sein des équipes algériennes. Mais tous les cadres ont la passion de ce métier. Comme moi, ils ont ce côté aventurier. Quant aux expatriés, ils restent tous très motivés », assure-t-il.
Quant à la réaction française face à la prise d’otages, M. Arnoux dénonce « le silence assourdissant » des politiques français. « Il m’a été dit qu’il n’y avait pas lieu de déplacer des effectifs ou des moyens pour un Français […] C’était choquant, car mon salarié français a vécu l’horreur. Lors de sa libération, ce jeune garçon s’est retrouvé seul et hébété à In Amenas. Il a profité d’un avion américain qui a rapatrié les ressortissants occidentaux à Palerme, en Sicile. Là-bas, il y avait un représentant de chaque nationalité, sauf pour la France. Cela m’a fait mal au cœur », regrette-t-il.
TSA