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comment des entreprises privées et publiques détournent des devises en toute légalité !!!

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  • comment des entreprises privées et publiques détournent des devises en toute légalité !!!

    C’est une anomalie flagrante dans la comptabilité des entreprises, publiques et privées. Chaque année, plusieurs centaines de millions de dollars sont détournées en toute légalité et laissées à l’étranger par les entreprises algériennes importatrices.

    Ces sommes concernent les traditionnelles ristournes de fin d’année, qui ne sont jamais rapatriées en Algérie. « A ma connaissance, aucune entreprise algérienne, privée ou publique, ne rapatrie ces sommes », confirme un expert-comptable à la retraite, qui a audité les comptes de plusieurs grandes entreprises, publiques et privées, ces dernières années. « Cette ligne ne figure jamais sur les comptes », affirme-t-il.
    De quoi s’agit-il ? Les ristournes de fin d’année sont une pratique commerciale courante. Il s’agit d’une réduction de prix, déterminée après facturation en fonction du volume des ventes réalisées avec l’acheteur. La somme est remboursée en fin d’année par le vendeur. Or, ces dernières années, les importations algériennes ont explosé. Elles frôlent les 50 milliards de dollars par an. Mieux encore, depuis 2009, le crédit documentaire (Credoc) est devenu l’unique moyen de paiement des importations. Autrement dit, les importateurs algériens payent la totalité de leurs achats en une seule fois. « Pour le vendeur, c’est une situation idéale. Aucun risque d’impayé et du cash disponible dès la livraison de la marchandise. Ça devrait encourager des ristournes importantes de fin d’année », explique un économiste.
    Selon des spécialistes, interrogés par TSA, le montant des ristournes accordées se situe rarement en dessous de 2%. Pour des importations de 50 milliards de dollars, c’est au moins un milliard de dollars qui reste à l’étranger. Les opérateurs privés utiliseraient ces sommes pour investir ou effectuer des opérations immobilières. Mais, le mystère reste entier concernant l’utilisation de ces sommes par les entreprises publiques. Sont-elles détournées au profit des négociateurs ? Pourquoi les responsables financiers des entreprises et organismes d’État n’ont jamais dénoncé cette situation ? Enfin, pourquoi les cabinets d’audit qui certifient les comptes de ces entreprises n’émettent jamais aucune réserve sur cet aspect ?
    Même la Banque d’Algérie, qui traque les moindres anomalies en matière de transfert de devises, ne semble pas se préoccuper de ce problème. L’absence de remises s’ajoute au gonflement des factures des achats, devenu une pratique courante, aussi bien chez les importateurs privés, qu’au sein des entreprises et organismes publics.

    TSA
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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