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L’Algérie lance le premier opérateur alternatif avant la promulgation de la nouvelle loi sur les TIC

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  • L’Algérie lance le premier opérateur alternatif avant la promulgation de la nouvelle loi sur les TIC

    Pour mener le plan de déploiement de la fibre optique au niveau national, le gouvernement s’empresse de créer son premier opérateur alternatif, alors que la loi qui le consacre n’est pas encore promulguée. Il s’agit de rattraper le retard et mutualiser les efforts pour exploiter les excédents de la fibre en possession des trois grandes entreprises publiques : Sonatrach, Sonelgaz et SNTF.

    Le 7 juillet dernier une société nationale publique de gestion des réseaux de la fibre optique a été créée à Alger entre Algérie Télécom (AT, 55%), Sonatrach (20%), Sonelgaz (20%) et la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF, 5%), avec un capital social de 500 millions dinars. Dénommée Compagnie des infrastructures de télécommunications d’Algérie (CITA), cette société aura à « gérer les ressources disponibles de fibre optique, développer les capacités en la matière, mettre en œuvre la stratégie de mutualisation des réseaux alternatifs et contribuer à l'aménagement numérique du territoire », selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. La CITA est ainsi le premier « opérateur alternatif » en Algérie qui aura la charge de « développer le réseau de fibre optique par l’exploitation rationnelle, notamment des réseaux électriques de la Sonelgaz, et introduire les TIC dans les zones isolées ». La création d’une société publique d’exploitation et de développement de capacités de fibre optique d’opérateurs de réseaux alternatifs, a été préconisée dans la stratégie nationale de haut et très haut débit et consacrée dans le projet de loi sur la Poste et les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Le projet de loi en question est encore à l’Assemblée populaire nationale (APN) ; il sera probablement programmé pour la prochaine session d’automne du Parlement.


    Exploiter l’excédent de la fibre optique
    Ainsi, sans attendre l’adoption de la nouvelle loi qui consacre la création de l’opérateur alternatif, il fallait créer cette société qui exploitera l’excédent de la fibre optique en possession des trois grandes entreprises publiques (Sonatrach, Sonelgaz et SNTF). La Sonatrach dispose de 22 000 km de lignes en exploitation, la Sonelgaz de 11 000 km et la SNTF de 700 km alors qu’Algérie Télécom met à la disposition de la CITA un réseau de fibre optique long de 44 000 km. De plus, le secteur de l’énergie ambitionne de porter ses capacités à 34 000 km en 2017, alors que la SNTF a prévu une extension de 4500 km d’ici 2015. Algérie Télécom a engagé un vaste programme pour mettre à niveau son réseau de fibre optique et raccorder les communes et les quartiers de plus de 1.000 habitants pour les wilayas de grande densité de population, ainsi que les quartiers de 400 habitants pour les wilayas de moindre densité démographique. Ce programme a nécessité un investissement de 115 milliards de dinars de crédit bancaire, en plus d’une enveloppe supplémentaire de 140 milliards de dinars qui sera enregistrée dans la loi de finances complémentaire de cette année « pour renforcer et étendre le réseau de fibre optique aux Hauts-Plateaux, aux régions du Sud et aux régions montagneuses ». Pour sa réalisation Algérie Télécom compte sur les entreprises nationales. Elle lancé récemment appel aux fins de constituer « un fichier national » des entreprises nationales capables de mener le plan du déploiement d'une infrastructure en fibre optique au niveau national.

    Maghrebemergent.
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