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Communication Officielle de Sonelgaz sur les affaires de corruption présumées

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  • Communication Officielle de Sonelgaz sur les affaires de corruption présumées

    Introduction
    La presse nationale se focalise depuis quelques temps sur des affaires visant Sonelgaz et ses cadres dirigeants. De ce point de vue, il n’y a rien d’illégitime à ce que la profession journalistique livre à l’opinion publique les informations qu’elle détient, voire ses propres analyses et commentaires. Mais encore faut-il que les informations livrées soient données sous toute réserve et après s’être assurée de la pertinence et de la véracité des faits rapportés.
    C’est dans ce cadre que certains quotidiens ont associé Sonelgaz et ses dirigeants à la réalisation des centrales électriques de Terga et de Koudiet Eddraouch, dont les coûts ont été jugés « exorbitants » et « scandaleux ».
    A ce propos, il est regrettable de constater qu’en dépit des précisions et clarifications fournies lors des différentes rencontres avec les professionnels de la presse et mises au point publiées sur les quotidiens nationaux, particulièrement sur la situation exceptionnelle que connaissait le secteur des biens d’équipement durant l’année 2007, certains quotidiens ont continué à véhiculer des informations biaisées susceptibles d’induire en erreur les lecteurs et l’opinion publique.
    C’est pourquoi, et sans être tenu de répondre aux informations dont les rédacteurs auraient gagnés à en vérifier la véracité et le bien-fondé, Sonelgaz a jugé utile d’énumérer les principaux « faits » mis en cause rapportés par la presse et de rappeler des éléments d’information déjà communiqués par la passé, qui permettront certainement de mieux éclairer l’opinion publique. Ceci est l’unique motivation de la présente newsletter.
    Rappel du contexte du lancement et du traitement des appels d’offres des centrales électriques depuis 2002
    Il y a lieu de rappeler que la loi n°02/01 du 05 février 2002 a consacré l’ouverture à la concurrence des activités de production de l’électricité, lesquelles activités peuvent être exercées part toute personne physique ou morale de droit public ou privé, national ou étranger.
    La même loi a également prévu que la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) prendra les dispositions nécessaires pour la satisfaction des besoins du marché national.
    En effet, depuis l’avènement de la loi susvisée qui a transformé Sonelgaz en une société holding avec des sociétés filiales dotées de la personnalité morale et de l’autonomie juridique, non seulement ces nouvelles entités ne sont plus attributaires du monopole de droit ou de fait, mais de plus, il ne leur appartient plus d’assurer, seules, l’offre de production d’électricité pour les besoins nationaux.
    C’est ainsi, qu’en 2006, et en vue de satisfaire la demande en énergie électrique à horizon 2011 et horizon 2012, le Ministère de l’Energie et des Mines, Autorité commanditaire, a instruit Sonelgaz à travers son ex Direction Générale de l’Engineering (filialisée en 2009) de lancer deux (02) appels d’offres pour le compte des futures sociétés de Terga et de Koudiet Eddraouch, comme cela avait été rapporté explicitement dans les avis d’appels d’offres.
    Dans l’attente de l’ouverture du capital de ces sociétés au partenariat international, il a été également demandé à Sonelgaz et Sonatrach de souscrire pour la totalité des actions de ces futures sociétés.
    C’est pourquoi, le capital social des sociétés Sharikat Kahraba Koudiet Eddraouch (SKD) et Sharikat Kahraba Terga (SKT), était détenu lors de leur constitution, à hauteur de 51% par Sonelgaz et 49% Newsletter n°25 - Juillet 2013 Page 4

    par Sonatrach. Le capital, ainsi réparti, devait être ouvert au partenariat international à l’issue du traitement des appels d’offres.
    Au demeurant, il y a lieu de rappeler que c’est dans ce même cadre et selon le même processus qu’ont été réalisées les centrales électriques de Skikda (SKS), Berrouaghia (SKB) et Hadjeret EnNouss (SKH).
    Au plan opérationnel, Sonelgaz - qui avait les compétences et l’expérience nécessaires pour établir les cahiers des charges de ce type de projets et évaluer les soumissions des candidats - a été chargée, par l’Autorité commanditaire, de ce travail technique qui a été mené par son ex Direction Générale de l’Engineering et pour lequel les frais engagés lui ont été remboursés.
    En d’autres termes, la décision de lancer, de conclure ou d’annuler les appels d’offres des centrales de production d’électricité de SKS, SKB, SKH, SKT et SKD, réalisées dans le cadre des dispositions de la Loi susvisée, ne relevait nullement des prérogatives de Sonelgaz.
    Les contrats de construction de chacune des centrales ont fait l’objet d’approbation par les organes sociaux des sociétés concernées en leur qualité de maître d'ouvrage et signés par le management habilité de ces sociétés.
    Ce ne sont donc pas des contrats de Sonelgaz, comme cela est rapporté par divers organes de presse.
    Par ailleurs, depuis 2010, le Ministère de l’Energie et des Mines a permis à la filiale de Sonelgaz SPE de réaliser, pour elle-même, les centrales électriques prévues dans le plan indicatif des moyens de production prévu par la loi et publié par la Commission de Régulation CREG.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    1ers appels d’offres – offres techniques (séance publique)
    L’ex Direction Générale de l’Engineering a donc procédé en juillet 2006 au lancement des appels d’offres des centrales de Terga et de Koudiet Eddraouch, pour le compte des futures sociétés SKT et SKD.
    Seuls deux candidats ont soumissionné le 11 décembre 2006 à l’offre technique, en l’occurrence les groupements Alstom/Orascom et General Electric/Cobra. Ces deux (02) groupements ont été déclarés éligibles à remettre une offre commerciale pour chaque appel d’offres.
    1ers appels d’offres – offres commerciales (séance publique)
    Seul le groupement Alstom/Orascom a soumis le 08 août 2007 une offre commerciale pour les deux (02) appels d’offres des centrales de Terga et de Koudiet Eddraouch.
    Le groupement General Electric/Cobra n’avait pas soumis d’offres commerciales pour les deux appels d’offres.
    Il avait été constaté que les prix offerts par le groupement Alstom/Orascom de 1, 37 milliard d’Euros pour la centrale de Terga et 1,47 milliard d’Euros pour la centrale de Koudiet Eddraouch étaient supérieurs aux prix attendus. Constat relevé également par la CREG.
    Il y a lieu de noter qu’en cours d’évaluation, des justificatifs ont été remis par Alstom sur le niveau des prix établis à partir d’une centrale de référence située en Angleterre.
    En définitive, l’Autorité ayant compétence pour ne pas donner suite à l’appel d’offres a décidé de le relancer. Newsletter n°25 - Juillet 2013 Page 5

    2èmes appels d’offres sous forme de consultations internationales restreintes - offres techniques (séance publique)
    L’ex Direction Générale de l’Engineering a donc procédé par publication au BAOSEM le 24 septembre 2007 au lancement des Consultations internationales restreintes relatives aux centrales de Terga et Koudiet Eddraouch, pour le compte des futures sociétés SKT et SKD.
    Pour élargir le champ de la concurrence, ces consultations ont été ouvertes à d’autres intervenants (ensembliers) afin d’y participer en groupement avec le détenteur de licence.
    Toutefois, seuls deux candidats ont soumissionné le 06 octobre 2007 à l’offre technique, à savoir, respectivement les groupements Alstom/Orascom et General Electric/Iberdrola. Ces deux (02) groupements ont été déclarés éligibles à remettre une offre commerciale pour chaque consultation.
    2èmes appels d’offres sous forme de consultations internationales restreintes - offres commerciales (séance publique)
    Pour les phases commerciales, l’Autorité commanditaire des appels d’offres a recommandé les modalités d’attribution des offres commerciales comme suit :
    § La fixation d’un prix plafond de 2,34 milliards d’Euros pour les deux projets,
    § Dans le cas où les soumissionnaires présenteraient une offre au dessus du prix plafond, leur donner alors un délai de trois (03) heures pour remettre une nouvelle proposition de prix.
    § A l’ouverture de ce second tour des offres de prix, les discussions et les négociations seront tenues avec le soumissionnaire ayant présenté l’offre la moins disante dans le cas ou son offre de prix reste supérieure au prix plafond. Dans le cas contraire (offre inférieure au prix plafond), l’attribution se fera conformément à la réglementation en vigueur.

    Le 20 novembre 2007, les groupements Alstom/Orascom et General Electric /Iberdrola ont soumis des offres commerciales pour les deux (02) appels d’offres des centrales de Terga et de Koudiet Eddraouch..
    Les prix offerts par chacun des candidats étaient supérieurs au prix plafond de 1,17 milliard d’Euros fixé pour chacune des centrales.
    Conformément aux instructions aux soumissionnaires, un délai de trois (03) heures a été accordé aux candidats pour revoir leurs prix.
    A l’issue des trois (03) heures, les deux candidats ont confirmé leurs prix, soit respectivement 1, 35 milliard d’Euros pour Alstom/Orascom (centrale de Terga) et 1,47 milliard d’Euros pour General Electric /Iberdrola (centrale de Koudiet Eddraouch).
    En d’autres termes, il était clairement établi que les deux (02) candidats n’avaient pas l’intention d’offrir des prix inférieurs aux prix initiaux de leurs offres respectives.
    L’Autorité commanditaire des appels d’offres, présente aux séances d’évaluation des offres commerciales du 20 novembre 2007, a décidé d’accepter les soumissions et d’y donner suite.
    C’est ainsi que les avis d’attributions ont été publiés le 17 décembre 2007.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Autres considérations et motivations justifiant les suites données aux consultations internationales restreintes
      Sans préjuger des raisons objectives qui ont amené l’Autorité commanditaire des appels d’offres à y donner suite, il y a lieu de considérer également ce qui suit : Newsletter n°25 - Juillet 2013 Page 6


      § Le processus d’appels d’offres, tel qu’arrêté par l’Autorité commanditaire des appels d’offres, a été respecté dans sa mise en oeuvre.
      § L’attribution s’est faite à la suite d’une relance d’appel d’offres et n’est pas le résultat d’un gré-à-gré.
      § Les demandes de réduction de prix ont été déclinées par les deux (02) soumissionnaires.
      § Les deux soumissionnaires ont déclaré, par écrit, qu’aucune entente n’a existé entre eux tout au long du processus d’appel d’offres.
      § Aucun autre constructeur ne s’était manifesté pour offrir ses services aux fins de réaliser ces centrales dans les délais souhaités et/ou à moitié prix de ceux offerts par les groupements Alstom/Orascom et General Elecrtric/Iberdrola.
      § L’Autorité commanditaire des appels d’offres, présente au cours de la séance d’évaluation des offres commerciales du 20 novembre 2007, avait estimé que le pays ne pouvait pas prendre le risque d’une grave crise énergétique à partir de 2011 en l’absence de ces moyens de production d’autant plus que le fait d’avoir relancé les appels d’offres – et donc d’avoir étendu les délais de réalisation - risquait déjà d’hypothéquer la demande à moyen terme.
      § Il faut également rappeler la conjoncture défavorable (2007-2009) en matière de prix d’équipements qui avaient atteints, partout dans le monde, des prix et des délais jamais constatés auparavant.
      § Tant Alstom que General Electric ont déclaré, d’une part, qu’ils avaient priorisé l’Algérie au détriment d’autres pays et, d’autre part, qu’ils regrettaient, - compte tenu de la forte croissance mondiale de la demande - de ne pas être en mesure d’offrir de meilleurs prix et délais (délais offerts de 42 à 49 mois au lieu de 25 à 28 mois habituellement pratiqués auparavant). Il avait été effectivement constaté, sur le plan international, que la livraison des corps de turbines est passée de douze (12) mois en 2005/2006 à plus de trente six (36) mois pour les appels d’offres de 2008/2009.
      § C’est dire qu’il n’était pas opportun, ni réaliste, de relancer les appels d’offres pour se retrouver, en fin de compte, face aux mêmes soumissionnaires du fait que les autres constructeurs potentiels avaient déclarés n’être pas en mesure de répondre aux appels d’offres compte tenu de leurs capacités toutes engagées par ailleurs.

      La décision de donner suite ou non aux appels d’offres des centrales électriques, commandités par l’Autorité de tutelle, ne relevait ni de la responsabilité de Sonelgaz ni de son ex Direction Générale de l’Engineering, du fait même que la loi n°02/01du 05 février 2002 ne leur a pas attribué ce pouvoir.
      Toutefois, nonobstant les conséquences d’un déficit grave en matière d’approvisionnement en énergie électrique du pays et qui pouvait porter atteinte à l’ordre public, il convient de rappeler, pour ceux qui veulent en savoir davantage, qu’une défaillance en puissance de 1200 MW en terme de satisfaction de la demande en d’électricité durant un mois, occasionne à la collectivité un coût de défaillance1 de un et demi (1,5) à trois (03) milliards de dollars par mois. C’est dire que l’enjeu n’est pas celui d’une entreprise publique mais celui d’une nation.
      1 Le coût de la défaillance : se défini comme la valeur probable du préjudice causé à la collectivité. En planification du système production-transport, c’est le produit du coût de l’énergie défaillante par le volume attendu de l’énergie non fournie calculé sur la base d’un risque envisagé.
      Concrètement, l’Autorité commanditaire des appels d’offres devait, soit accepter les offres proposées par les groupements Alstom/Orascom et General Electric /Iberdrola ou alors relancer les Newsletter n°25 - Juillet 2013 Page 7

      appels d’offres après deux (02) relances précédentes au risque – et après avoir consommé un temps précieux – de :
      § se retrouver avec les mêmes soumissionnaires et sans garantie de réduction des prix,
      § se retrouver sans aucun soumissionnaire eu égard au fait des deux (02) relances auxquelles aucune suite n’aurait été donnée,
      § être contraint de recourir au gré-à-gré dans une position de faiblesse du fait que les constructeurs connaissaient parfaitement la situation énergétique de l’Algérie à court et moyen terme,
      § être contraint, en cas de nouvelles annulations des appels d’offres, d’engager des négociations en gré-à-gré sans avoir la certitude d’obtenir de meilleures conditions de prix sachant que les deux soumissionnaires connaissaient le prix souhaité et qu’ils n’étaient pas prêt à l’accepter,
      § hypothéquer la sécurité énergétique de la nation aux horizons 2011-2013 en décidant la relance de l’appel d’offres dans l’espoir d’une réduction de prix alors que les délais offerts par les soumissionnaires ne permettaient plus d’attendre davantage.

      Conclusion
      En optant pour l’attribution des appels d’offres aux groupements Alstom/Orascom et General Electric /Iberdrola, l’Autorité commanditaire des appels d’offres a estimé que la sécurité énergétique de la nation ne devait pas faire l’objet d’un pari hasardeux.
      Ce choix était le bon, car à titre de comparaison des prix, il a été observé sur le plan international qu’entre 2008 et 2010 (y compris dans des pays européens de premier ordre), que plus d’une dizaine de centrales électriques en cycle combiné de diverses technologies avaient des prix compatibles avec les prix proposés de Terga et de Koudiet Eddraouch.
      Pour lire la newsletter consacrée à la centrale de SKH, visitez le lien suivant :
      http://www.sonelgaz.dz/presse/spip.php?article373
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        Sonelgaz, Alstom et General Electric: Ce qu’il faut retenir

        Sonelgaz, Alstom et General Electric: Ce qu’il faut retenir


        El Watan - le 11.07.13 | 16h14
        L’article paru dans El Watan le 11 Juillet 2013, et reprenant en partie, une newsletter de la Sonelgaz, dirigée par la directrice des relations avec la presse, Manel Ait Mekidèche, est de nature à attirer l’attention sur l’état gravissime de la déliquescence des institutions et structures économiques relevant de l’Etat algérien ces dernières années.


        En effet, ni l’intrusion dans les instructions judiciaires, ni les approximations et contrevérités ne semblent plus effrayer nos cadres, dument mandatés pour ce faire, par des centres de décisions qui les dépassent effectivement, mais dont ils assument une part de responsabilité, si ce n’est la plus grosse part juridiquement parlant dans les dérives. Ainsi, si on en croit cette newsletter, dont une télécopie est téléchargeable sur le site de Sonelgaz, tout ce qui a été dit sur les contrats de Terga et de Taref sont des élucubrations de journalistes en mal de dénigrement de cette société et de ses cadres (sans préciser lesquels d’ailleurs) et ne recèlent aucune vérité.
        Cette dernière étant plutôt à chercher dans les affirmations contenues dans cette newsletter. Ne pouvant faire l’impasse sur les montants exacts des marchés en question, ces derniers étant connus depuis 2007, la parade est toute trouvée dans deux points pour le moins sujets à caution si ce n’est à suspicion. Le premier est résumé dans le fait que seules les deux sociétés Alstom et General Electric ont présenté des offres techniques pour ces deux appels d’offre. Chacune pour un seul.
        Le deuxième consiste en une augmentation tant subite qu’exponentielle des coûts des équipements de génération d’électricité au niveau mondial, avec à l’appui une affirmation qui n’engage que ses auteurs sur les coûts similaires d’une dizaine d’autres projets ailleurs en Europe dont un précisément en Angleterre.
        Reprenons point par point et remettons les choses dans le contexte général de cette époque pour mieux s’éclairer mutuellement.

        1- La limitation des soumissionnaires à ces deux sociétés en 2007
        Ce point soulève de fortes interrogations, quand on sait que Siemens à titre d’exemple, Astaldi et les japonais se sont mis à l’infinitif dans un segment dans lequel ils sont compétitifs, en qualité et en prix et dans lequel ils ont précédemment opéré en Algérie bien avant Alstom dans ce domaine, du moins depuis l’indépendance. Cette affirmation, qui au demeurant est vraie, loin de dédouaner ses auteurs ou leurs commanditaires pour les paraphraser, est de nature à étayer le soupçon d’entente tacite non pas bipartite, mais tripartite entre les deux larrons et les maîtres d’œuvre, qui ont quasiment découragés les autres concurrents de jouer aux troubles fête, pour éviter une mise en quarantaine ultérieure dans un pays ou les marchés obéissent à tout sauf à la transparence commerciale.
        Quand on verra plus loin que les concurrents potentiel ont soumissionné ailleurs et obtenu des contacts pour des prix inférieurs même aux prévisions de Sonelgaz en matière de coût, il est facile de deviner les véritables motifs qui les ont poussés à laisser les deux larrons seuls en lice face à « Nos Cadres et leurs commanditaires ». Et de manière générale, quand un contrat juteux n’attire pas plus de mouches que nécessaire pour une bonne répartition du pactole, il est fort à parier que les autres mouches ont fait l’objet d’un coup d’éventail.
        La date étant 2007, date de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie avec toutes les concessions qui lui ont été faites à lui et à Alstom dans le domaine des marchés publics, et la perspective d’un bidouillage de la Constitution, qui a besoin de l’aval et de la compréhension intéressée de ce dernier pour passer comme une lettre à la poste, ainsi que de la neutralité tout aussi intéressée des américains pour ce faire.
        Il n y a qu’à voir le profil des compagnies présélectionnées dans les couloirs et leur nationalité, pour voir qu’elles sont les considérations qui ont dicté ce choix et les commanditaires bénéficiaires de cette présélection qui a tout du politique bas de gamme pour les nôtres et du racket haut de gamme pour les vis-à-vis. Le plus grave dans tout cela est que les rédacteurs de cette newsletter, tout en essayant de dédouaner leurs collègues des effets d’une injonction venue d’en haut, essayent en même temps de dédouaner la source de l’injonction par des arguments pour le moins farfelus et hors contexte.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          2- La hausse de prix et le manque d’équipements en 2007 sur le marché International
          Cette affirmation est encore plus cocasse que la première, et ne repose sur aucune information fiable, bien plus elle est contredite par les faits et la logique la plus élémentaire.

          A- L’essentiel des équipements destinés à une centrale électrique étant eux même produits par les contractant et en fonction de leurs carnets de commande, ils ne soumissionnent qu’à hauteur de leurs capacités de production. Les sous-traitants éventuels seraient heureux d’augmenter leurs ventes par de nouvelles commandes, sans compter que pour ce genre d’équipement il n y a pas d’années pic et d’années de déclin de nature à pousser les prix vers le haut ou le bas du simple au triple en un exercice. Les produits en question étant manufacturés et non boursiers.

          B- Pour le même exercice, la newsletter évoque dix projets européens au prix des soumissions de nos deux larrons dont un en Angleterre sans en citer un seul, avec précision, alors que ceci est de nature à faire récupérer son passeport à leur DG. Ils considèrent que nous sommes tenus d’avaler ces couleuvres comme une vérité irréfutable, et oublient par la même occasion que leur même société a conclu un contrat d’association avec les canadiens pour SHK Tipaza, pour un montant représentant le tiers des offres en question soit : 826 Millions de dollars, en contrepartie de 2,2 Milliards pour G/ELECTRIC et 2,3 Milliards pour Alstom. Ce qui revient à dire que le maître de l’ouvrage a Tipaza a travaillé à perte ou qu’il avait une autre source d’approvisionnement que les deux autres à la même période. Or il se trouve que Tipaza est équipée de deux turbines General Electric, les mêmes que celles de Taref, ce qui est quand même curieux pour le même fournisseur à quelque mois d’intervalles.

          C- A défaut d’avoir eu des précisions sur le nom et la position des centrales citées en référence pour justifier ces coûts effarants, quelques références inverses et portant sur le même matériel et les mêmes capacités ailleurs dans le monde, et en France en plus ou au Brésil donnent les résultats suivants :
          - www.actu-environnement.com/ae/news/alstom_contrat_bresil_central_cycle_2844.php4



          Le 13 Juin 2007 Alstom signe un contrat pour une centrale à cycle combiné au Brésil, pour un montant de 330 Millions d’euros, soit 460 millions de dollars pour 490 MWH, soit 936 Dollars le KWH, ou 1123,34 Millions de dollars la centrale équivalente à celle de Terga
          - www.euro-petrole.com/siemens-se-voit-confier-la-construction-de-la-plus-grande-centrale-a-cycle-combine-en-france-n-f-1380 2/2
          Dans ce communiqué, Siemens annonce avoir obtenu la construction d’une mégacentrale à cycle combiné en France en Lorraine, pour un montant de 360 millions d’euros équivalents à 582 millions de dollars, et une puissance totale de 860 MWH, soit un prix du KWH de l’ordre de 582 Dollars, et un projet équivalent aux nôtres pour 698 Millions de dollars. Il est à préciser que dans ce contrat, Siemens fournit l’intégralité des équipement et du montage sauf le génie civil, qu’on peut estimer à 25% du projet, portant ainsi ce dernier à un maximum de 870 millions de dollars, pas très éloigné de celui de Hadjret Ennouss avec une main d’œuvre autrement plus coûteuse en France.

          - En 2008, l’agence américaine de l’Energie estimait le coût du KWH produit en cycle combiné entre 398 et 859 dollars, en termes de coût de réalisation des centrales avec une majoration de coûts pour les petites centrales, ce qui n’est pas le cas des nôtres parmi les plus grosses au monde pour ce mode de production

          Ces exemples concrets dont un pour Alstom pour la même année, sont le résultat d’une recherche sur le net de 25 minutes par un quidam non spécialisé, et qui défie les rédacteurs de cette newsletter de citer avec précision un seul des dix cas lancés à la volée en exemple pour noyer le poisson.

          Un coût de réalisation de l’ordre de 1833 dollars le KWH pour General Electric et de 1916 dollars le KWH pour Alstom, relève du pillage, planifié, concerté et organisé des fonds du pays, en concertation et de connivence avec des cercles de décision qui dépassent de loin la Sonelgaz et son DG, même si celui-ci et quiconque aura accepté, signé ou même voté la passation de ce genre de marché est au même titre coupable si ce n’est plus que les commanditaires cachés de cette magouille sans nom.

          Il n’a appartient donc pas à une newsletter dont les rédacteurs officiels n’ont normalement rien à voir avec cette affaire de disculper qui que ce soit ni même de l’inculper et encore moins d’usure de subterfuges vraiment cocasses pour ce faire, sans s’impliquer en aval de ce qu’ils n’ont pas contribué à faire en aval, à moins que le rédacteur officieux de cette mise au point ne soit un des commanditaires de l’aval de cette faillite organisée de la société, qui si elle doit amortir ses dépenses sur le coût de l’électricité ne pourra jamais le faire sur la durée d’amortissement de l’investissement, sauf à vendre le KWH à 100 DA ce qui est du pillage inadmissible des consommateurs.

          Autre point bizarre dans cette mise au point, les rédacteurs semblent assez attachés à la paix sociale, au point de la mettre au centre des préoccupations ayant dicté la passation de ces marchés douteux, en se reposant sur une double spéculation l’une socio-politique relative à l’état d’esprit de la population suite aux délestages et l’autre à l’éventuelle augmentation des équipements une année plus tard sur le marché international.

          S’étant découvert une compétence insoupçonnée dans des domaines qui échappent à son aire de compétence et d’utilité, la Sonelgaz affirme avoir contribué à éviter une explosion sociale avec ces marchés, alors qu’il n’ont été réceptionnés qu’en 2012. Ce qui est loin de sécuriser le régime durant les cinq années qui ont vu d’autres régimes aussi ou moins débiles sombrer corps et âme, et a lancé une spéculation sur le marché des équipements électriques qui soit dit en passant n’existe pas dans l’absolu, et qui s’est avéré tout faux, aussi faux que les données présumées de 2007. Les centrales ne coûtant pas plus ni moins cher en 2012 qu’en 2007, la différence étant dans la qualité des négociateurs des deux parties et la nature de la gouvernance des pays d’implantation des projets.

          Unique point à la décharge des responsables de cette affaire au niveau de Sonelgaz, c’est que le nombre d’intervenants et de garde fous théoriques dans ce genre de marché, étant censé empêcher une éventuelle dérive, de la CNM au Conseil des ministres, en passant par le ministère de tutelle et celui des Finances, qui semblent avoir été neutralisés à tous les niveaux, donne à penser que tout ce beau monde tout aussi responsable a répondu aux injonction d’une seule et même partie au-dessus de tous, sinon cela n’aurait jamais marché de cette manière sans aucun couac de la base au sommet.

          En conclusion
          Cette affaire scabreuse étant pendante au niveau de la Justice, et ayant probablement des tenants et aboutissants politico-financiers, de loin plus haut et plus gluants que ceux de exécutants de la Sonelgaz. Cette précision qui sonne comme un appel au secours de boucs émissaires qui ne veulent ni payer seuls ni enfoncer leurs parrains qui sont à l’occasion les nôtres à nous tous malgré nous. Quelque en soient les auteurs réels, elles ne fait que renforcer la conviction que dans notre pays, les cadres publics peuvent tout faire sauf ce pourquoi ils sont officiellement payés. Cet état de fait est le pendant d’une gouvernance erratique dont les effets et les méfaits ne se limitent ni à cette affaire ni à une autre. Cela cerne tout le champ vital des citoyens comme une infection qui se répand dans tout le corps sans aucune exception jusqu’à traitement antibiotique de choc ou décès du patient.

          Il est fort à parier que dans ces marchés comme dans certains autres plus lourds encore, les bénéficiaires directs de la manne ne sont ni les signataires ni les commanditaires locaux, mais les protecteurs temporaires occidentaux, qui moyennant alimentation de leurs machines industrielles ou même leurs poches à l’occasion, offrent aux supplétifs indigènes l’opportunité de continuer à perdurer et à se sucrer au passage moyennant une dîme aux parrains du monde.

          En quelque sorte, les capizona locaux ont ordonné aux capigrupo de faire en sorte de ne pas mettre en colère ‘il capo de tutti capi’, chargé à chacun de manger à hauteur du calibre de sa cuillère. Le premier à payer étant évidemment le détenteur de la plus petite cuillère. Et pour clôturer en paraphrasant Voltaire, « qui dîne avec le diable se munit d’une longue cuillère, sous peine de se brûler avant même l’arrivée des plats ».






          Ferhat Ait Ali, analyste financier
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            Certaines contributions nous intiment l'ordre de ne retenir que leur analyse, interpolation et explication. Encore faut il que ces spécialistes de l'invective puissent s'inscrire avec sérieux et précision dans un processus qui est en cours d'examun par la justice. Cette même justice coupable aux yeux des journalistes et commentateurs s'auto proclamants procureurs de l'opinion publique de partialité, de corruption et de clientélisme.

            Si l'on veut que ce pays se dirige vers un état de droit, une discipline s'impose à chacun de nous de respecter ce droit, et de dénoncer les dénis de droit avec sérieux et preuves à l'appui, non par élucubrations politiciennes dont nous sommes devenus spécialistes.

            Je suis étonné que ces compagnes de presse aient commencés à s'attaquer à la centrale de Tipaza, au motif vraissemblable que SNC Lavalin, et Orascom y soient associés, car l'objectif avoué de ces réquisitoires est politique, avec la mise en cause d'un ancien ministre du secteur qu'on dit associé à travers son fils à un intermédiaire à la société en question, Farid Bejaoui, et de son président en exercice. Il s'est ensuite avéré que cette centrale objet d'enquête ne recèle vraissemblablement pas de quoi engager des poursuites. Et le même journal, le même jounaliste emet l'hypothèse spécieuse que si l'ont a rien trouvé de spécial sur ce contrat, c'est que n'est plus cet ex ministre qui est en cause, mais le frère même du président.

            Cette extrapolation est aussi suprenante, et attendons que la justice, qui est aidée par des enquêteurs hors pairs, en la personne d'un générale major du DRS qui dirigerait ces enquêtes, pour découvrir les dessous de ces histoires...

            Ce même journaliste a ensuite publié des informations et analyses concernant les 2 contrats Alstom et GE en 2007, il y a 6 ans, considérant qu'ils étaient sur-estimés, constat que nous partageons tous, et même la commission des marchés, formés de représentants de plusieurs instances, et qui a annulé un premier appel d'offre jugé au dessus du prix plafond fixé à 1.17M€, perdant ainsi 1 an, et un deuxième appel d'offre où des soupsons de collusion sont insistants maintenant ainsi une offre commerciale au dessus du budget aloué.

            Il est étonnant de lire certaines interprétations politiciennes, d'experts financiers, qui lient ces montants exhorbitants aux relations diplomatiques entre 2 pays, voir 3, et qui encore mieux dans l'exegèse, va jusqu'à affirmer que ce contrat constitue le cadeau d'un président aux puissants du monde pour son troisième mandat!!!!!!!

            Cette propension politicienne cache mal les objectifs de ces campagnes médiatiques, qui sont avant tout politiques, et je suis étonné qu'un analyste financier, comme il se présente, puisse s'aventurer dans ce genre de terreins. Mieux, puisse nous affirmer des choses farfelues, au regard simplement des dates et des contrats en question. La visite du président français date du 3 décembre 2007, c-a-d après l'annulation du premier AO qui a vu Alstom qui soummisionnait sur les 2 centrales sanctionnée. Sacré cadeau pour Sarkozy!!! Puis un 2ième AO dont les plis ont été ouverts le 20 novembre 2007, avec une "meilleure répartition du pactole entre américains et français", à la veille de la visite de Sarkozy!!! Si on comprend bien les hyperboles politiciennes, la première fois, les commanditaires ricains ne s'intéressaient pas à l'Algérie, son pactole, son président, malgré un ministre de l'energie ayant la nationalité amércaine qu'on dit être l'homme des américains, et un 2ième AO qui a vu un reéquilibrage des relations économiques entre nos 2 parrains politiques!!! avec biensur comme seul ligne directrice, l'obsession maladive d'un président à garder entier son pouvoir et son troisième mandat...

            J'ai beau faire une analyse quatitative des courbes, il m'est difficile d'arriver aux même certitudes!!!
            Dernière modification par ott, 12 juillet 2013, 11h38.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Quelques liens intéressants que certains analystes financiers aurait pu trouver sans trop de difficultés sur internet :

              http://www.alstom.com/power/gas-powe...ferences-ka26/

              En 2007, un contrat de 2.8B$ a été signé avec l'EAU pour une capacité de 2000MW,
              https://www.marubeni.com/dbps_data/n...7/070802e.html

              Contrat en 2009 avec RWE pour une unité de production de 2000MW à 1B€
              http://www.power-eng.com/articles/20...cgt-plant.html

              En 2012, un contrat en Angleterre d'une unité de production du même type de 880MW à 640M€
              http://www.alstom.com/press-centre/2012/9/alstom-awarded-contract-to-supply-and-service-equipment-for-new-gas-fired-power-station-at-carrington-united-kingdom/
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Ce que vous faite semblant de ne pas voire est l’existence d'une autorité commanditaire, une notion qui est utilisé tout au long de la mise au point de Sonelgaz. Pourquoi utiliser ce terme floue " d'autorité commanditaire" . Il doit bien avoir un homme derrière ce terme. Un homme puissant qui jusqu’à présent possède une influence et du pouvoir poussant la direction de Sonelgaz comme celle de Sonatrach à taire son nom.

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                • #9
                  " d'autorité commanditaire" . Il doit bien avoir un homme derrière ce terme. Un homme puissant qui jusqu’à présent possède une influence et du pouvoir poussant la direction de Sonelgaz comme celle de Sonatrach à taire son nom."

                  Ya khi
                  paranoiaque, lah hssebtha blad miki, la vérité est chacun à peur pour ces miches quand il engage la responsabilité de l'état, la preuve pour ce cas deux fois en appel pour mieux faire, n'empeche il trouve a redire sinon depuis le temps on serait bouffé par les crocodiles interieur et exterieur.
                  Quand à ces pseudo économistes quand il sortent du bois c'est qu'il vise à destabilisé le systéme et le rendre perméable à leurs magouilles.

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                  • #10
                    Si moi rani paranoiaque ou hssebtha blad miki nta nya wala makel m3ahoum ou hsabtha blad Alice au pays des merveilles. La fameuse main de l'étranger est devenue l'alibi suprême, si tu n’adhère pas à nos thèses c'est que t'es un traitre . Quelles mentalité attardée.

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                    • #11
                      c'est que t'es un traitre . Quelles mentalité attardée.

                      lygoul elhak yekhredj medouar, mbaad leftour tfik beklamek

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                      • #12
                        Au demeurant, il est fréquent désormais, quand on ne partage pas les analyses consensuelles, ou l’effervescence populaire et médiatique, de se voir traiter de « conspirationniste » et de voir son analyse rejetée avant même d’avoir étudié les faits et les intérêts en présence. Ainsi donc à l’heure de la globalisation, des nouveaux moyens de communications, il n’y aurait plus de conspirations politiques, plus de stratégies malsaines et malveillantes, plus de mensonges politiques, plus de manipulations de l’information.
                        « Conspirationniste », « complotiste » seraient les nouvelles insultes lancées à ceux qui pensent mal, et contre l’air du temps : des esprits un peu paranoïaques, qui prêteraient des pouvoirs occultes à des individus qui n’en auraient pas vraiment. On devrait donc oublier les manipulations et les conspirations caractérisées du clan de Oujda (de l’assassinat de Abane Ramdane au maintient d'un malade au pouvoir) ; négliger les mensonges ; omettre les alliances et soutiens des pays du Golf et de la pègre pétrolière en général ; rester aveugles aux avantages qu'ils tirent de cette instabilité politique . Il faudrait même que nous restions naïfs et crédules en ne voyant pas que les membres du clan d'Oujda , se sont mis d’accord pour ne pas être d’accord et qu’au fond l'avenir du pays ne vaut rien devant les intérêts que ces puissants en tirent.
                        Dernière modification par éliamine, 13 juillet 2013, 21h30.

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                        • #13
                          Ce que vous faite semblant de ne pas voire est l’existence d'une autorité commanditaire, une notion qui est utilisé tout au long de la mise au point de Sonelgaz. Pourquoi utiliser ce terme floue " d'autorité commanditaire" . Il doit bien avoir un homme derrière ce terme. Un homme puissant qui jusqu’à présent possède une influence et du pouvoir poussant la direction de Sonelgaz comme celle de Sonatrach à taire son nom.
                          L'autorité commanditaire au regard des institutions est le ministère de tutel, à défaut de l'autorité pour l'energie qui n'est pas suffisament opérationnelle pour établir une adéquation entre offre et demande sur le marché de l'energie algérien. Au regard de la politique à l'algérienne, elle peut être le président him self.
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Au demeurant, il est fréquent désormais, quand on ne partage pas les analyses consensuelles, ou l’effervescence populaire et médiatique, de se voir traiter de « conspirationniste » et de voir son analyse rejetée avant même d’avoir étudié les faits et les intérêts en présence. Ainsi donc à l’heure de la globalisation, des nouveaux moyens de communications, il n’y aurait plus de conspirations politiques, plus de stratégies malsaines et malveillantes, plus de mensonges politiques, plus de manipulations de l’information.
                            « Conspirationniste », « complotiste » seraient les nouvelles insultes lancées à ceux qui pensent mal, et contre l’air du temps : des esprits un peu paranoïaques, qui prêteraient des pouvoirs occultes à des individus qui n’en auraient pas vraiment. On devrait donc oublier les manipulations et les conspirations caractérisées du clan de Oujda (de l’assassinat de Abane Ramdane au maintient d'un malade au pouvoir) ; négliger les mensonges ; omettre les alliances et soutiens des pays du Golf et de la pègre pétrolière en général ; rester aveugles aux avantages qu'ils tirent de cette instabilité politique . Il faudrait même que nous restions naïfs et crédules en ne voyant pas que les membres du clan d'Oujda , se sont mis d’accord pour ne pas être d’accord et qu’au fond l'avenir du pays ne vaut rien devant les intérêts que ces puissants en tirent.
                            Ca sent malgré tout une orientation politique certaine, car à partir du moment où on se positionne comme tu le fais "contre le clan de Ouejda", et "pour le clan de Toufik", il y a une opinion politique libre et assumée, mais pas un regard neutre sur une affaire qu'on voudrait bien en connaitre les tenants et les aboutissants...

                            C'est d'ailleurs la critique vis-à-vis de cette psudo opération manu pulite, qui à défaut d'un véritable déballage, dont l'Algérie à vraissemblablement besoin, afin d'entamer une nouvelle phase de son histoire, se contente d'opérations politiquement extremement marquées....
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Ca sent malgré tout une orientation politique certaine, car à partir du moment où on se positionne comme tu le fais "contre le clan de Ouejda", et "pour le clan de Toufik", il y a une opinion politique libre et assumée, mais pas un regard neutre sur une affaire qu'on voudrait bien en connaitre les tenants et les aboutissants...
                              C'est d'ailleurs la critique vis-à-vis de cette psudo opération manu pulite, qui à défaut d'un véritable déballage, dont l'Algérie à vraissemblablement besoin, afin d'entamer une nouvelle phase de son histoire, se contente d'opérations politiquement extremement marquées....
                              le mythe de bouloulou Toufik a la vie dure. Le clan Toufik est une invention du clan de Oujda, qui sert d'alibi pour ce dernier. Par cet artifice, il délivre un message subliminale: le clan de Oujda est le seul défenseur des intérêts du pays, protecteur de la veuf et de l'orphelin contre les agissements du méchant Toufik. Ainsi en faisant gober un tel scénario le clan de Oujda se protège de tout questionnements et s'assure une immunité politique. D que quelqu'un essaye de poser des questions et à chercher des réponses on enclenche le scénario de la guerre des clans et on colle à l’impétueux l'étiquette de bosser au profit d'un tel ou tel autre clan, si ce n'est celui de traitre à la nation. Quelle fiction qu'on nous sert depuis 62.

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