Egypte- Les Etats du Golfe lâchent les Frères musulmans et inondent le nouveau régime de pétrodollars
12 milliards de dollars en dons, en dépôts à la Banque centrale et en produits pétroliers: les pays du Golfe veulent offrir au pouvoir intérimaire égyptien les moyens de conduire la transition dans des conditions financières acceptables. Une idée reçue est ainsi remise en cause : ces Etats sont moins intéressés par un « pouvoir Frères musulmans » en Egypte que par l’instauration d’un régime fort, contrôlé par les militaires, qui garantisse le maintien du statu quo régional.
La transition égyptienne se déroulera-t-elle, financièrement parlant, dans de meilleures conditions que la première - et unique - année du règne de Mohamed Morsi, déposé par l’armée le 3 juillet dernier? Une réponse positive semble se justifier à voir les promesses d’aide au régime du président égyptien par intérim, Adli Mansour.
Ainsi, non seulement les Etats-Unis n’ont-ils pas l’intention dans l'immédiat de suspendre leur aide à l’Egypte mais plusieurs Etats du Golfe ont affirmé leur intention de soutenir l’économie du pays, qui vit une crise économique et financière aigüe et dont les perspective de croissance en 2013 ne dépasseront guère les 2% selon les prévisions gouvernementales.
L’aide saoudienne promise totalise 5 milliards de dollars. Elle se compose d’un don d’un milliards de dollars, d’un dépôt à la Banque centrale égyptienne de 2 milliards de dollars et de 2 autres milliards qui seront fournis sous forme de produits pétroliers, à un moment où l’Egypte connaît une sévère pénurie de carburants, notamment de gasoil. L’aide koweitienne, d’une valeur de 4 milliards de dollars, se compose de la même manière mais avec uniquement 1 milliard de dollars de produits pétroliers. Les Emirats arabes unis ont promis de fournir à l’Egypte 3 milliards e dollars, soit un don d’un milliard de dollars et un dépôt à la Banque centrale de 2 milliards de dollars. Le Qatar s’est contenté, quant à lui, de promettre son « soutien » à l’Egypte mais on ne sait pas s’il renoncera ou non à l’achat d’obligations égyptiennes pour 3 milliards de dollars annoncé en avril 2013.
Ces aides multiformes des Etats du Conseil de coopération du Golfe confirment que les messages de félicitations très amicaux adressés par leurs chefs au président intérimaire Adli Mansour, n’étaient pas de pure forme. Elles prouvent aussi que, contrairement à une idée reçue, ces riches royaumes et émirats n’ont jamais vraiment agréé l’idée d’un pouvoir Frères musulmans en Egypte, principal la garant, après les Etats-Unis, du statu quo régional.
maghrebemergent
12 milliards de dollars en dons, en dépôts à la Banque centrale et en produits pétroliers: les pays du Golfe veulent offrir au pouvoir intérimaire égyptien les moyens de conduire la transition dans des conditions financières acceptables. Une idée reçue est ainsi remise en cause : ces Etats sont moins intéressés par un « pouvoir Frères musulmans » en Egypte que par l’instauration d’un régime fort, contrôlé par les militaires, qui garantisse le maintien du statu quo régional.
La transition égyptienne se déroulera-t-elle, financièrement parlant, dans de meilleures conditions que la première - et unique - année du règne de Mohamed Morsi, déposé par l’armée le 3 juillet dernier? Une réponse positive semble se justifier à voir les promesses d’aide au régime du président égyptien par intérim, Adli Mansour.
Ainsi, non seulement les Etats-Unis n’ont-ils pas l’intention dans l'immédiat de suspendre leur aide à l’Egypte mais plusieurs Etats du Golfe ont affirmé leur intention de soutenir l’économie du pays, qui vit une crise économique et financière aigüe et dont les perspective de croissance en 2013 ne dépasseront guère les 2% selon les prévisions gouvernementales.
L’aide saoudienne promise totalise 5 milliards de dollars. Elle se compose d’un don d’un milliards de dollars, d’un dépôt à la Banque centrale égyptienne de 2 milliards de dollars et de 2 autres milliards qui seront fournis sous forme de produits pétroliers, à un moment où l’Egypte connaît une sévère pénurie de carburants, notamment de gasoil. L’aide koweitienne, d’une valeur de 4 milliards de dollars, se compose de la même manière mais avec uniquement 1 milliard de dollars de produits pétroliers. Les Emirats arabes unis ont promis de fournir à l’Egypte 3 milliards e dollars, soit un don d’un milliard de dollars et un dépôt à la Banque centrale de 2 milliards de dollars. Le Qatar s’est contenté, quant à lui, de promettre son « soutien » à l’Egypte mais on ne sait pas s’il renoncera ou non à l’achat d’obligations égyptiennes pour 3 milliards de dollars annoncé en avril 2013.
Ces aides multiformes des Etats du Conseil de coopération du Golfe confirment que les messages de félicitations très amicaux adressés par leurs chefs au président intérimaire Adli Mansour, n’étaient pas de pure forme. Elles prouvent aussi que, contrairement à une idée reçue, ces riches royaumes et émirats n’ont jamais vraiment agréé l’idée d’un pouvoir Frères musulmans en Egypte, principal la garant, après les Etats-Unis, du statu quo régional.
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