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Hassan Hattab dépose les armes

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    Bonjour
    Le «Monsieur Hattab» lancé par Bouteflika à l’endroit du chef du Gspc a fait jaser le clan des éradicateurs qui avaient, par journaux interposés, taillé le président en pièces, l’accusant de faire le jeu des terroristes.


    Hassan Hattab est bel et bien vivant, bien portant même, quoique à l’écart de ses troupes. Il nous a fallu du temps pour vérifier la véracité de cette information, mais aujourd’hui, il est juste d’affirmer, sur la base de nouvelles donnes, vérifiées et recoupées, que l’ancien chef de guerre de la plus importante et la mieux structurée des organisations terroristes en Algérie vit dans la proche périphérie de Tizi Ouzou, qu’il bénéficie de protection spéciale et peut être «exposé» comme une des plus belles réussites de la réconciliation initiée par le président de la République qui l’avait, le premier, incité à déposer les armes et à saisir l’offre de paix qu’il lui tendait. On peut même supposer qu’il pourrait éventuellement être mis à profit par le président pour des actions de négociateur vis-à-vis de ses anciennes troupes afin de rallier le maximum d’hommes à la trêve, bien que ce genre d’actions est, pour lui, hautement périlleux.
    Entouré de certains de ses plus proches lieutenants, qui lui sont restés fidèles et qui ont adopté la même démarche de paix que lui, il bénéficie d’une relative liberté de mouvement et de contacts dont se charge son émissaire M.F., aux fins de prendre langue avec des leaders islamistes en liberté. Agé de 39 ans, c’est pratiquement un des plus anciens chefs islamistes insurgés, avec quelque quatorze années passés dans les maquis, un record absolu quand on sait que la moyenne d’âge dans les maquis se situe entre 25 et 30 ans, et celle d’un émir à la tête de son organisation entre douze et dix-huit mois. Le «Monsieur Hattab» lancé par Bouteflika, à l’endroit du chef du Gspc, a fait jaser le clan des éradicateurs, qui avaient, par journaux interposés, taillé le président en pièces, l’accusant de faire le jeu des terroristes. Mais aujourd’hui, le fait est là : le petit mot lancé par le président Bouteflika a fait son chemin, et Hassan Hattab qui compte parmi les plus anciens chefs islamistes qui avaient pris les armes dès le début 1992, ne fait plus partie des groupes terroristes.
    Evidemment, les dernières critiques émises par Hattab à l’endroit de la Charte pour la paix ont dérouté plus d’un. Mais il est tout à fait compréhensible de voir un ancien chef de guerre se donner un minimum de crédibilité en critiquant les lacunes de la réconciliation. S’il veut encore rester un tant soit peu crédible vis-à-vis de ses anciens compagnons, le minimum est de ne pas donner l’illusion d’être devenu un pantin désarticulé aux mains des autorités. D’autant plus que la direction actuelle du Gspc, dominée par les ultras, l’avait coup sur coup, condamné d’abord à la prison, s’il tombait entre les mains de l’organisation, puis condamné à mort.
    Aujourd’hui, la situation veut qu’il doit se montrer crédible et jouissant, encore, d’une certaine autonomie bien qu’il soit en trêve, afin de peser sur ses anciens compagnons. Pour cela, et recherchant une couverture politique à son action militaire, il a contacté récemment coup sur coup, Ali Benhadj et Abdelhaq Layada, qui sont considérés par tous les groupes armés comme les deux chefs islamistes les plus crédibles. Son émissaire, M.F., est venu longuement discuter avec l’ancien tribun de la mouvance islamiste, qui lui a fait entendre que puisqu’il a déjà fait une bonne partie du chemin seul, et qu’il a contracté des engagements avec les plus hautes autorités, autant terminer et savoir mener seul la négociation et en assumer les conséquences.
    L'Expression

  • #2
    Si Bouteflika avait utilisé la formule "Monsieur Hattab" pour lancer un clin d'oeil au chef terroriste, le journaliste de l'Expression, lui, semble être admiratif du "Monsieur", qui, dans un autre pays, aurait été exécuté.

    Après tant de sang versé et à la veille de 2007, on nous présente les terroristes comme les nouveaux héros que l'Algérie gagnerait à récupérer...

    Commentaire


    • #3
      Nos journalistes malheureusement, ne sont plus fiables....Liberté, Al-Watan, et autres affirmaient que Hattab est bel est bien mort, assassiné par ses propres hommes qui ne voulaient rien savoir de la reconcilliation.
      Hassan Hattab en Algerie, et Hassan Khattab au Maroc.....dans les nouvelles la meme semaine....????

      Commentaire

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