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Destitution du président Mohamed Morsi :L'Égypte dénonce une “ingérence inacceptable” de l'Iran

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  • Destitution du président Mohamed Morsi :L'Égypte dénonce une “ingérence inacceptable” de l'Iran

    Clash entre l'Iran et le nouveau pouvoir en Égypte qui a exprimé, jeudi, son “extrême mécontentement” face aux critiques iraniennes contre la destitution du président Mohamed Morsi par l'armée. Par ailleurs, le nouveau Premier ministre égyptien a affirmé, jeudi, ne pas exclure une participation des Frères musulmans au gouvernement de transition qu'il s'efforce de former.

    Le nouveau Premier ministre égyptien, Hazem Beblawi (g), a déclaré jeudi à l’AFP qu’il n’excluait pas une participation de certains Frères musulmans dans le gouvernement de transition qu’il est en train de former, à certaines conditions.


    L'Égypte a dénoncé jeudi une “ingérence inacceptable” de l'Iran, en réaction aux déclarations faites, lundi, par la République islamique, selon laquelle l'éviction du président égyptien Mohamed Morsi par l'armée est une “source d'inquiétude” et laisse entrevoir que des “mains étrangères” sont à l'œuvre en Égypte.
    L'Iran, qui avait accueilli la chute de Moubarak comme un renouveau de l'islam en Égypte et avec lequel Mohamed Morsi avait tenté un rapprochement, avait pourtant dans un premier temps déclaré “respecter le choix du peuple égyptien” avant de dénoncer, quelques jours plus tard, et de manière catégorique, le coup d'État de l'armée.
    Rappelons que les relations entre l'Égypte et l'Iran s'étaient fortement dégradées après la révolution islamique à Téhéran en 1979, Le Caire ayant accueilli le shah après son renversement. Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a tenté de rapprocher les deux pays après son élection en 2012, malgré leurs désaccords, notamment sur la Syrie. Mahmoud Ahmadinejad a été, en février, le premier dirigeant iranien reçu au Caire depuis plus de 30 ans.
    Gouvernement : une participation des Ikhwanes?
    Sur la scène interne, le nouveau Premier ministre égyptien, Hazem Beblawi, a déclaré jeudi à l'agence française AFP qu'il n'excluait pas une participation de certains Frères musulmans dans le gouvernement de transition qu'il est en train de former. À condition qu'ils soient dûment qualifiés pour le poste, ses seuls critères étant efficacité et crédibilité.
    Si “quelqu'un est proposé par le Parti de la liberté et de la justice (PLJ, bras politique de la confrérie) et que cette personne est qualifiée pour le poste”, sa nomination pourra être envisagée, a ainsi fait valoir Hazem Beblawi.
    Dès mercredi, les Frères musulmans avaient écarté toute possibilité d'intégrer le gouvernement et de pactiser “avec des putschistes”, selon les termes d'un haut responsable.
    Lourdes tâches pour Beblawi
    La tâche du nouveau chef du gouvernement, âgé de 76 ans, s'annonce particulièrement ardue.
    Œuvrer à la réconciliation, maintenir sur les rails le processus de transition politique édicté par le président intérimaire Adly Mansour, redresser une économie au bord de la faillite... Un véritable exercice d’équilibriste attend le Premier ministre.
    Dans son dernier rapport trimestriel sur les “perspectives de récoltes et (la) situation alimentaire”, publié jeudi, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a d'ailleurs annoncé que les troubles sociaux et la diminution des réserves de change en Égypte engendrent de sérieuses inquiétudes pour la sécurité alimentaire du pays.
    Sur le terrain, Hazem Beblawi doit faire face non seulement à la défiance des islamistes mais également aux critiques des laïcs anti-Morsi, qui déplorent un manque de concertation sur le plan de la transition constitutionnelle présenté par le président par intérim, Adly Mansour. Ce plan prévoit, entre autres, l'adoption d'une nouvelle Constitution et la tenue de législatives d'ici début 2014.
    D'ailleurs dans la rue, le climat de grande tension entre les deux camps persiste, au Caire et à travers le pays. Mercredi soir, après la rupture du jeûne du premier jour du Ramadan, des milliers de personnes ont rejoint les pro-Morsi qui manifestent depuis 15 jours devant la mosquée Rabaa al-Adawiya du Caire, promettant de poursuivre le mouvement jusqu'au retour de leur “président
    au fait

  • #2
    L'Iran décrit par les ikhwan comme le plus grand mal de l'islam, la déviance même de la religion musulman et voila que , c'est les seuls à rester cohérents dans leur positionnement un coup d'état reste un coup d'état meme si dans un certain point de vu il est favorable surtout sur la question du Hamas et de la série.

    Ils ont plus de courage que les chantres de la démocratie.
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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    • #3
      le premier fax des seouds vient d"etre émis, yakhi oumdounia

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