Adel Almi, ce nom vous dit vaguement quelque chose? Normal, il a en a pas mal été question ces derniers temps. Ancien fidèle du Rassemblement démocratique constitutionnel de Ben Ali reconverti en islamiste après la révolution, il est le président de l’Association centriste pour la sensibilisation et la réforme, une excroissance dissidente du parti Ennahda.
Le «cheikh», notamment à l’origine de la police religieuse tunisienne, multiplie depuis deux ans les coups d’éclat en se prononçant contre les droits des femmes, des laïcs et des minorités, ce qui a poussé certains à se moquer de lui, en affirmant notamment qu'il peut «prétendre à trois prix Nobel». Récemment, il s’était illustré en suggérant de condamner Amina, la Femen tunisienne, à la lapidation.
Sa dernière sortie concerne les «fattara», les laïcs qui ne jeûnent pas pendant le ramadan. Au cours d’une interview à la chaîne tunisienne Assabah News, il a suggéré de munir la police religieuse de caméras et d’appareils photos afin de prendre en flagrant délit tous ceux qui s’aventureraient à manger avant le coucher du soleil, citation remarquée par le site Investir en Tunisie:
«Ceux qui se livrent à des provocations contre les musulmans se rendent coupable d’une infraction à la loi et doivent être punis.»
Il affirme aussi que se baigner dans la mer pendant le mois sacré est un pêché.
Une fois de plus, les Tunisiens ont répondu par l’humour: sur une page Facebook «Photos prises durant le Ramadan Chmeda fi Adel Almi» (par pique contre Adel Almi), les fattaras devancent l’agitateur religieux en se prenant eux-mêmes en photos en train de manger, de boire ou de fumer.
«From work with love»
Fait notable, nombreux sont ceux qui y postent des photos en révélant leur identité, afin de prouver qu’ils assument pleinement leur initiative. Un «appel à la tolérance» selon les créateurs de la page, qui ne s’inscrit pas contre l’islam mais contre les violations du droit tunisien perpétrées par les islamistes au pouvoir.
Cette démarche fait écho à celle du hashtag #fater, à l’aide duquel les twittos tunisiens s’organisent pour ne pas jeûner, notamment en listant les adresses des restaurants et cafés ouverts pendant la journée. Comme le notait judicieusement l’un d’entre eux.
slate.fr
Le «cheikh», notamment à l’origine de la police religieuse tunisienne, multiplie depuis deux ans les coups d’éclat en se prononçant contre les droits des femmes, des laïcs et des minorités, ce qui a poussé certains à se moquer de lui, en affirmant notamment qu'il peut «prétendre à trois prix Nobel». Récemment, il s’était illustré en suggérant de condamner Amina, la Femen tunisienne, à la lapidation.
Sa dernière sortie concerne les «fattara», les laïcs qui ne jeûnent pas pendant le ramadan. Au cours d’une interview à la chaîne tunisienne Assabah News, il a suggéré de munir la police religieuse de caméras et d’appareils photos afin de prendre en flagrant délit tous ceux qui s’aventureraient à manger avant le coucher du soleil, citation remarquée par le site Investir en Tunisie:
«Ceux qui se livrent à des provocations contre les musulmans se rendent coupable d’une infraction à la loi et doivent être punis.»
Il affirme aussi que se baigner dans la mer pendant le mois sacré est un pêché.
Une fois de plus, les Tunisiens ont répondu par l’humour: sur une page Facebook «Photos prises durant le Ramadan Chmeda fi Adel Almi» (par pique contre Adel Almi), les fattaras devancent l’agitateur religieux en se prenant eux-mêmes en photos en train de manger, de boire ou de fumer.
«From work with love»
Fait notable, nombreux sont ceux qui y postent des photos en révélant leur identité, afin de prouver qu’ils assument pleinement leur initiative. Un «appel à la tolérance» selon les créateurs de la page, qui ne s’inscrit pas contre l’islam mais contre les violations du droit tunisien perpétrées par les islamistes au pouvoir.
Cette démarche fait écho à celle du hashtag #fater, à l’aide duquel les twittos tunisiens s’organisent pour ne pas jeûner, notamment en listant les adresses des restaurants et cafés ouverts pendant la journée. Comme le notait judicieusement l’un d’entre eux.
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